mardi 21 avril 2015

Esclaves de tous les pays unissez-vous!

Article publié par l'auteur et journaliste Richard Lahaie sur le site www.vigile.net. Il date de 2011 mais demeure toujours pertinent sur les aberrations de notre système parlementaire. L'article original se trouve sur le lien suivant: http://vigile.net/Esclaves-de-tous-les-pays-unissez .


Esclaves de tous les pays unissez-vous !


Richard LAHAIE 



En cette rentrée scolaire, il est d’actualité de se poser des questions sur la démocratie parlementaire. Malgré les beaux discours des biens pensants de notre société, le système parlementaire n’incarne pas la liberté, puisque la gestion de la société est confiée à des individus, qui une fois les élections passées, ont carte blanche pour faire ce qu’ils veulent. De plus, lorsqu’un gouvernement est désavoué par 75% de la population comme le gouvernement Charest et qu’il impose une augmentation des frais de scolarité malgré la désapprobation générale de la population, c’est faire fi de la justice sociale. D’autant plus que ce gouvernement n’a pas été élu par la majorité de la population.
En réalité, la démocratie parlementaire n’est pas une « démocratie » au sens propre du terme (pouvoir du peuple), mais une oligarchie. Car dans ce système, il suffit d’obtenir la majorité des sièges pour qu’une minorité de personnes (les élus) gèrent la société selon leur plateforme électorale et non selon la volonté de la majorité des électeurs. Ce système n’a jamais éliminé les inégalités sociales, l’exploitation économique et les rapports de domination dans la société. Non seulement, il ne les a jamais supprimés, mais il les a entretenus. À qui profitent les diplômes universitaires si ce n’est pas aux employeurs ? Il serait donc tout naturel et raisonnable que la facture de la formation universitaire des étudiants soit payée par les employeurs ! Déjà pour les emplois non universitaires, les employeurs payent une formation en entreprise aux nouveaux employés. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les emplois demandant une formation universitaire ?
Or ce n’est pas le cas dans le système capitaliste, il met le fardeau économique sur le dos des étudiants. C’est l’esclave qui paye sa formation et ses outils de travail. L’État fait tout en son pouvoir pour préserver les intérêts des puissances économiques qui l’ont construit. Il est donc impossible qu’un jour les élections puissent changer l’ordre des choses. J’entends, depuis le dégel des frais de scolarité, la petite droite québécoise nous servir l’argument suivant : Les universités sont sous financées, les étudiants doivent faire leur part. Si les universités étaient réellement sous financées, elles ne se lanceraient pas dans des projets de construction pharaonique comme « l’îlot voyageur » pour l’Uqam ; les frais de changement de nom de la station de métro Longueuil et son campus moderne pour l’Université de Sherbrooke ; les nouveaux pavillons de Concordia et de l’Université de Montréal à Outremont. N’oublions pas la prime de départ du recteur de l’Université Laval. Si les universités étaient mieux gérées, les étudiants n’auraient pas à payer les pots cassés.
À chaque élection, on ne demande jamais aux électeurs le bien-fondé du gouvernement, mais sur les gens qui le composent. L’idée de gouvernement est ainsi agréée de fait et non discutable. La démocratie nous condamne à vivre sous son autorité. Le choix qu’elle nous offre est un faux choix. La population n’a plus le réflexe de protester et accepte l’inacceptable. Comme dans la télé série « Racine », l’esclave noir, Toby, tente à chaque occasion de s’évader. Puis lorsqu’il a eu des enfants en captivité, ceux-ci ne comprennent pas son désir de liberté. Car lorsque l’on a connu depuis son enfance l’esclavage, on ne peut pas imaginer facilement la liberté ! C’est la même chose pour la classe ouvrière et les pauvres, la mobilisation contre un système injuste est de moins en moins possible s’ils n’ont pas accès à une éducation post-secondaire. Plus ils sont instruits, plus ils développent leur sens critique et les journaux populistes n’ont plus d’influence sur leurs opinions. C’est pour ça que le gouvernement hausse les frais de scolarité, ça réduit l’accès aux études universitaires et tue la menace d’une société qui pense par elle-même. Autrefois, un secondaire 5 assurait un bon emploi. Aujourd’hui, un baccalauréat assure des paiements mensuels sur plusieurs années sans pour autant décrocher un emploi dans le domaine que l’on a étudié. Esclaves de tous les pays unissez-vous et questionnez la pertinence des gouvernements

samedi 22 novembre 2014

Du communisme au nationalisme: Itinéraire d'un intellectuel français

Discours prononcé par le sociologue français et président du mouvement Égalité et Réconciliation (www.egaliteetreconciliation.fr) pour expliquer son cheminement politique (http://www.egaliteetreconciliation.fr/Du-communisme-au-nationalisme-2975.html).

Du communisme au nationalisme

Itinéraire d’un intellectuel français 

Je suis un déclassé, fils de notaire, né en province et monté à Paris en famille au début des années 60.
Mon père ayant fait de mauvaises affaires, j’ai passé mon enfance dans une cité dortoir pour ouvriers de chez Renault, comme il en fleurissait tant à l’époque.
C’était le gaullisme, les 30 glorieuses…Ambiance populaire, républicaine et saine : la banlieue idéale...
À la 6e, mon père, sans argent, mais qui n’avait pas oublié ses origines, a tenu à me sortir de la communale de banlieue pour que je me frotte au grand monde.
Je me suis donc retrouvé du jour au lendemain à Stan, collège catholique de renom, dans un univers que je ne connaissais pas, entre le marquis de Saluces et l’abbé Béguin…
Je faisais tous les jours Meudon-la-Forêt, Montparnasse à vélo !
Le choc fut rude mais instructif.
Je suis donc un atypique, fils de bourgeois déclassé, ayant passé son enfance au milieu des communistes dans une cité dortoir, mais allant au collège Stanislas, soliste soprane dans la chorale, qui chante à Notre Dame devant le cardinal Marty !
À l’adolescence, mon père ruiné quitte Paris, je me retrouve à Grenoble au début des années 70, ville pilote d’extrême gauche, où je fais l’apprentissage de la culture psychédélique, dominante chez les jeunes en rupture de ban de l’époque : musique pop, communautés, drogues…
À 18 ans, mon père fuit la justice en quittant la France, et moi je monte à Paris où je vis seul dans la plus complète marginalité, vivant de chantiers de déco, de brocante… Dur mais formateur apprentissage de la survie.
Nous sommes en 76, c’est le mouvement punk, mouvement de révolte à la fois anti-bourgeois et anti-baba cool dans lequel je me retrouve complètement.
Me voilà donc jeune adulte précaire, à la personnalité formée par mes origines et mon vécu : moyen bourgeois sans un sous, attaché à la culture et aux livres de part mon origine de classe, mais révolté et attiré par tout ce qui est contestataire et critique, de part mon vécu de déclassé. Dans un monde culturel entièrement sous contrôle de la gauche, je trouve mes repères dans une culture d’ultra-gauche, à la fois très anti-droite mais aussi très anti-gauche molle : ni Giscard ni Mitterrand… Plutôt de sensibilité « autonome », comme la plupart des marginaux que je croise dans les squats et autres lieux alternatifs qui me permettent de survivre et d’échapper au salariat.
Une constante dans cette sensibilité : sans que je sache bien pourquoi, j’ai toujours été un fervent patriote. Patriotisme qui s’ajoute chez moi à ma passion pour le sport. Sport qui est le dernier endroit où il est permis de vibrer pour la nation, l’équipe nationale, sans être suspecté d’être d’extrême droite (sujet à méditer).
Mon virage vers le communisme et le PCF sera dû à deux facteurs : 
Un, ma rencontre avec le monde, répugnant pour moi, de l’entreprise du tertiaire quand je m’essaierai, toujours pour survivre, au journalisme et à la publicité. 
Deux, ma découverte du mensonge trotskiste : monde de bourgeois, le plus souvent cosmopolites, ayant la haine du populo français et n’aspirant qu’à prendre la place de la bourgeoisie de droite catholique pour exercer le pouvoir à sa place, via l’idéologie du métissage et la psychanalyse, là où celle-ci régnait par l’enracinement et le catholicisme.
Je précise que, dés cette époque, je préfère encore un facho à un gauchiste – terme synonyme de trotskiste pour qui connaît bien ce milieu – et que ce que je reproche au facho, que je croise en allant draguer l’étudiante en droit du côté de la fac d’Assas, ce n’est pas sa radicalité révolutionnaire, mais le fait que son origine bourgeoise le poussera inéluctablement à rallier l’UDF ou le RPR (aujourd’hui UMP), une fois son diplôme en poche, comme les Madelin et autres Devedjian…
Mon entrée au PCF, qui comme son nom l’indique est le Parti Communiste FRANÇAIS, en pleine époque néo-libérale reagano-thatchérienne, est donc motivée à la fois par solidarité avec le travailleur français contre la bourgeoisie exploiteuse - d’ailleurs beaucoup moins patriote que le prolo de base -, mais aussi par haine du trotsko-gauchiste, qu’il soit LCR ou rallié au PS et à sa « culture de gouvernement ». Haine que le trotskiste me rend bien, lui qui me traite de « stalinien » (viendra ensuite après le reniement complet de Libé, le terme facho de gauche !).
Pour vous faire ressentir l’ambiance : je crée d’ailleurs, fin 80, un « collectif des travailleurs des médias », nommé « cellule Ramon Mercader » dont le symbole est deux piolets croisés !
Avec ce collectif, qui publie le petit bulletin « La lettre écarlate », nous faisons campagne pour le « non » à Maastricht… Une campagne pour le non où PCF et FN se retrouvent dans le même camp…
Mon éloignement du PCF, au milieu des années 90, sera lui aussi motivé par deux facteurs :

L’un de fond : nous assistons à la déliquescence d’un parti marxiste qui, en pleine époque néo-libérale où l’anti-libéralisme de parti est plus que jamais justifié, a renoncé à tout ses fondamentaux, allant jusqu’à coopter l’idiote arriviste et pseudo féministe Clémentine Autain. Un PCF qui choisit de sacrifier sa base pour sauver l’appareil et qui ne sera plus, à partir de cette époque, qu’une roue de secours du Parti socialiste contre accords aux élections locales, pour sauver quelques privilèges : groupe parlementaire, mairies… Une dégringolade dans la honte et le déshonneur dont le nadir sera la fête Prada place du colonel Fabien et l’engagement du décono-mondain Frédéric Beigbeder pour la présidentielle de 2002. 
L’autre facteur sera plus accidentel : ce sera la publication, en 93 je crois, par Jean-Paul Cruse, membre comme moi du « collectif des travailleurs des médias », du texte « Vers un Front national » dans L’Idiot International (que nous contrôlions à l’époque via notre collectif). Texte qui, tout en faisant référence au Front national du Comité National de la Résistance - qui réussit pendant la guerre à faire l’union sacrée des gaullistes et des communistes contre l’ennemi commun - lançait ouvertement l’idée d’un rapprochement du PCF avec cet autre parti du peuple, qui prenait lui-même un tournant très anti-maastrichtien, le Front national de Jean-Marie Le Pen… 
Un retour du PCF à ses origines populaires, plutôt que de devenir chaque jour un peu plus le valet des libéraux du PS.
Ce texte nous valu la mise au ban du Parti, le lâchage de Jean-Edern Hallier - pas très courageux sur ce coup là, paix à sa mémoire !-, et d’être étiquetés « rouge-bruns » par Libération, Le Monde et le Canard Enchaîné, trois canards sociaux-démocrates trop contents de se débarrasser de virulents critiques de gauche montrant du doigt leur droitisation (la vraie, celle de l’argent).
Au milieu des années 90, je me retrouve donc dans la nature, affublé de l’étiquette « rouge-brun », toujours patriote, toujours marxiste, toujours anti-trotskiste… avec pour seule satisfaction politique de me réjouir en douce de la montée de Le Pen, puisque nous avions pronostiqué que cette évolution du PCF lui vaudrait la désertion de son électorat populaire vers le mouvement frontiste, ce qui ne manqua pas d’arriver ; ce qui est parfaitement justifié et moral !
Le PCF de Marie-Georges Buffet, affublé de Clémentine Autain et autres tartes molles, ne pèse plus aujourd’hui que 3 % de l’électorat, derrière LO et la LCR, tandis que le FN du Le Pen de Valmy pèse autour de 20 %, soit les pourcentages exactement inverses de ceux des années 70…
Je passe sur l’épisode de mon mariage, de mon repli sur la ville de Bayonne où je mûris mes idées, continue le travail de prospective et de synthèse en vivotant du journalisme sous pseudo au magazine 20 ans, avec petit passage par le cinéma et même le RMI… Autant d’expériences souvent pénibles mais formatrices.
Mon retour à la politique, début 2000, se fera encore par deux voies : 
Un, l’irruption du nouveau Chevènement, très national-républicain, qui rompt ouvertement avec un PS, lui mûr pour le blairisme. 
Deux, la sortie en 2002 de mon pamphlet Jusqu’où va-t-on descendre ? qui fait le bilan de 30 ans de trahison de tous les fondamentaux de gauche et où je prends ouvertement de parti du national-populisme contre le libéralisme libertaire.
Livre prophétique qui connaîtra un grand retentissement, et un appréciable succès de librairie pour mes finances en berne, puisqu’il coïncidera avec l’électrochoc du 21 avril, et la présence au 2e tour de l’élection présidentielle du candidat national, Jean-Marie Le Pen.
C’est lors de cette élection à deux tours que se produira non pas ma conversion, mais mon passage logique du PCF au FN, puisque celui ci correspond, comme cette allocution a pour but de le démontrer, à une constante dans les convictions et les engagements qui ont toujours été les miens, à savoir : la défense, par tous les moyens, du peuple de France, des braves gens et des petites gens qui le porte à bout de bras…
D’abord désireux de voter Chevènement au premier tour, je réalise assez vite qu’il n’a ni les épaules, ni la liberté nécessaires pour aller au bout des ses convictions et qu’il rabattra pour Jospin au second tour (intuition confirmée ces derniers temps par son ralliement à Ségolène pour dix places aux législatives). Pour la première fois, je décide de voter Le Pen, et j’appelle mes anciens camarades communistes, qui n’ont pas renoncé à leur convictions anti-Système, à pratiquer comme moi ce « vote révolutionnaire ».
Les résultats du premier tour me donnent raison et me redonne espoir ; un espoir vite recouvert par le dégoût que m’inspire la campagne totalitaire de l’entre deux tours, campagne ignominieuse qui achève de me persuader que nous ne sommes plus en démocratie, et que le fascisme n’est décidément plus dans le camp qu’on croit !
Après avoir voté Le Pen au premier tour, par stratégie révolutionnaire, je vote donc aussi Le Pen au second par esprit de résistance… Ce qui fait de moi, le communiste qui n’avait jamais voté aux élections présidentielles par cohérence révolutionnaire, un type qui n’aura voté que deux fois aux présidentielles dans sa vie citoyenne, et deux fois pour Jean-Marie Le Pen !
Ces élections passées, qui marquent un virage dans l’histoire politique française, je repars écrire. Plusieurs livres sortirons entre 2002 et 2006 que vous connaissez ou que je vous invite à lire : Socrate à St Tropez, Misères du désir, Vers la Féminisation ?, Chut(e) !... Livres qui parlent beaucoup de la destruction de la France par le communautarisme et le libéralisme.
En 2005, je vote bien sûr contre la ratification de la constitution européenne par référendum, après avoir pronostiqué la victoire du Non à 56 %. Là encore, le FN et le PCF sont ensemble dans le camp qui s’oppose au libre échangisme intégral et à ses destructions…
Il me paraît clair que, depuis la ratification du traité de Maastricht, l’ennemi est le capitalisme financier mondialiste, dont l’Europe est le cheval de Troie. 
Il me paraît tout aussi clair que le peuple de France l’a majoritairement compris. Il me paraît clair aussi que le seul homme politique qui peut combattre ce système ne peut être qu’un nationaliste, indépendant du monde de la finance, de la politique institutionnelle et des médias, et que ce seul homme politique au côté duquel il faut combattre est, aujourd’hui en France, quel que soit son passé et le mien, Jean-Marie Le Pen.
Ayant l’habitude, en bon léniniste, de toujours allier théorie et pratique, et ayant souvent la chance, dans ma vie, de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, je suis mis en relation directe avec Le Pen lors d’un dîner informel, alors que je guerroie, au côté du comique antisioniste Dieudonné, contre un certain communautarisme très actif et persécuteur…Du coup, certains prétendront même que ce serait moi qui aurait fait se rencontrer les deux hommes !
Pour revenir à ma rencontre avec Le Pen, je suis immédiatement séduit par le bonhomme, son humanité, sa drôlerie… traits de caractères qu’il me semble, nous avons en commun et, après quelques échanges, je décide de rallier son comité de campagne où je côtoie sa fille Marine.
La suite vous la connaissez, ce sera le discours de Valmy, mon « coming out » dans les médias afin de montrer à ceux qui pensaient m’ « outer », pour me faire tort, que j’assume ; et ma situation amusante - et coûteuse (c’est ça le luxe) - de seul écrivain et intellectuel de renom ayant rallié la campagne du candidat Le Pen, quand tant d’autres intellectuels, réputés de gauche, ont rejoint, soit Ségolène, soit, plus étrange encore, un certain Nicolas Sarkozy, libre-échangiste et atlantiste, sans doute pour des questions inavouées de politique étrangère !
Je terminerai cette allocution en vous parlant d’avenir, en vous annonçant notamment la création de l’association, Égalité & Réconciliation , dont je prends la présidence. Association « nationaliste de gauche » prônant la réconciliation nationale, et se donnant pour but - ce but qui est le mien depuis quinze ans- de créer l’union sacrée de la gauche patriote et de la droite anti-financière, afin d’atteindre le pourcentage électoral qui permettra au peuple de France de reprendre le pouvoir par les urnes et le contrôle de son destin.
Je vous remercie d’avoir écouté cette brève allocution qui retrace, dans ses grandes lignes, le parcours d’un intellectuel français, du communisme au nationalisme, sans nullement se renier, et j’attends vos questions…
Alain SORAL

dimanche 21 septembre 2014

De la fuite républicaine vers l'abîme au redressement nationaliste

Il est devenu banal de gloser sur la nature calamiteuse de l’actuel occupant de l’Elysée, en droite ligne de celle de son prédécesseur mais sur un mode différent. Il faut dire qu’il y met du sien, notamment avec ses frasques sentimentales.
Toutefois, cette affligeante situation n’est que l’aboutissement actuel de la conjugaison de deux phénomènes qui mettent en cause l’existence même de la France : 1) une crise économique et sociale à l’approfondissement de laquelle le régime et son personnel, toutes tendances confondues, est incapable de remédier ; 2) l’accentuation des principes d’une idéologie républicaine viciée qui domine la France depuis plus de 220 ans après avoir incubé sous un Ancien régime à bout de souffle. La France ne cesse de payer depuis lors ce qu’Albert Camus appelait « l’état de péché mortel depuis qu’elle a décapité son roi » (1).
Il faut le répéter : largement vidée de sa souveraineté, asservie au magistère mondialiste au service d’intérêts financiers et d’un projet d’impérialisme planétaire inspiré par les cercles de pensée d’inspiration kabbalistes, victime d’une classe politique d’une rare médiocrité – mais cautionnée par un peuple médiatiquement anesthésié – qui l’a laissée se désindustrialiser et qui, formée dans des écoles où l’idéologie néolibérale est la base principale de l’enseignement, la France dégénère. Outre un terrifiant processus de remplacement de population, une dénaturation voulue de son âme, elle se vide de sa substance industrielle, tandis que le système d’instruction ne forme plus des intelligences cultivées et de la main d’oeuvre, intellectuelle ou manuelle, adaptée aux besoins réels d’une économie productive, tant les services, rappelons-le, ne sont jamais que les servants des secteurs productifs, car ils ne créent aucune richesse réelle.
L’élection de Hollande a vu l’arrivée au gouvernement de doctrinaires forcenés qui, tel Vincent Peillon, au judaïsme assumé, sont des idéologues d’une religion laïque voulant détruire les fondements mêmes de la culture et de la civilisation françaises : ne dit-il pas (2) qu’il faut « arracher » les enfants à leurs déterminismes familial, ethnique, social, intellectuel ? En fait, nous assistons actuellement à la poursuite d’une entreprise de destruction de la colonne vertébrale de la civilisation française, le catholicisme, et à travers lui de tout principe moral naturel, base indispensable à la vie de toute société saine. Peillon est le successeur des auteurs de la Constitution civile du Clergé de 1791, des Jules Ferry et des gouvernements de Waldeck Rousseau et du « petit père » Combes au début du XXème siècle.
Cela va de pair avec l’alliance plus que jamais établie entre le judaïsme politique et l’Etat ainsi que le montre la stupéfiante affaire Dieudonné où l’on observe un Valls hystérique, voyant dans le geste de la « quenelle », qui n’est rien d’autre que l’expression d’un « ras le bol » généralisé de l’ordre (ou du désordre) actuel, un geste antisémite. Il est vrai que Hollande, recevant le CRIF en décembre 2013, avait dit à Roger Cuckierman, président de cette organisation et dénonçant les spectacles de Dieudonné : « nous vous écoutons ».
Alors que la France connaît des difficultés croissantes, le gouvernement socialiste, tout comme ses prédécesseurs, mais avec plus de zèle encore, a pour priorité de vouloir commander aux âmes des Français. Valls en vient à dire qu’il combattra les  catholiques qui s’opposent à l’avortement – qualifiés par lui « d’intégristes » – aussi durement qu’il combattra les islamistes, confondant défense de la vie avec des gens en guerre contre le monde européen. Or, cette nervosité est à la mesure de la fragilité du système : anti naturel, il se défend avec la rage de quelqu’un qui se sait mortellement menacé. La violence des répressions, tant dans le matraquage de manifestants pacifiques que dans la dissolution sur papier d’organisations politiques nationalistes depuis un an, en est un indice certain.
En effet, le succès des manifestations qui se déroulent depuis plus d’un an montrent que le pays se réveille. Depuis 2013, avec la subversion morale et sociétale éclatante que constitue la loi Taubira annonciatrice de lois facilitant la procréation artificielle « hors sol » et une loi sur l’assassinat des vieillards hypocritement appelée loi sur « la fin de vie », un courant s’est levé en France. Oh, c’est encore bien peu : les dirigeants du « Jour de Colère » du 26 janvier pensent – par manque de formation politique – que le régime reste valable, les hommes seuls étant à rejeter.
Or c’est du système dont il faut se débarrasser car il est vicié dans ses principes, nuisibles à la France et par conséquent aux Français. La démocratie inorganique est une mascarade et une escroquerie. La république ne peut être confondue avec la France mais se sert de celle-ci pour prospérer et continuer à propager la gangrène qu’elle a peu à peu communiquée à l’Europe entière, notamment après 1918. Le judaïsme politique incarné par le CRIF et la LICRA y occupe une place prépondérante tandis que la maçonnerie, aux origines communes, sert de magistère à la république dite française depuis plus de deux siècles.
Dans l’action politique, il s’agit de donner des rendez-vous. Nombre de gens, impatients, les fixent hâtivement. C’est le cas du Front national qui ne sait que donner des rendez-vous électoraux, autrement dit des rendez-vous dans le cadre d’un système nuisible et irréformable. Ce qu’il faut c’est, comme le font les Nationalistes, donner rendez-vous à la France, la France éternelle, celle de la Terre et des morts, selon la formule de Maurice Barrès. Ce rendez vous est celui d’une période révolutionnaire où la France que nous incarnons rencontrera l’aspiration de la plupart des Français parce que la situation sera devenue telle que la vérité de la France s’imposera à eux comme unique condition du développement de leur personne et de leur existence.
Alors, à partir d’une France restaurée dans sa souveraineté, dans la fidélité à son génie millénaire, il sera possible de la reconstruire, spirituellement, économiquement et socialement pour le bien de tous les Français et de la civilisation. Sachons forger l’instrument de ce dessein, nourris d’un idéal qui transcende les âges et dépasse nos propres existences.
MILITANT
(1) Le Mythe de Sisyphe, 1942
(2) Le Journal du dimanche 01/09/2012

dimanche 13 juillet 2014

Hommes et peuples, matières jetables après usage

Depuis de nombreuses années, les entreprises n’ont plus de « personnel » mais des « ressources humaines ». Ce n’est pas anodin : cette modification révèle un changement de mentalité et de « paradigme » économique. Là où l’économie laissait encore transparaître quelque dimension humaine, charnelle, s’est substitué l’homme-matière, l’homme machine à produire, ressource énergétique à forme humaine.
Une illustration emblématique de ce qui est tout simplement une régression de civilisation nous a été donnée le 12 décembre 2013 par un administrateur français de la BCE (Banque centrale européenne), Benoît Cœuré, qui a déclaré (en anglais) que la déflation qui affecte les « PIGS » (à savoir le Portugal, l’Irlande, la Grèce et Espagne = Spain en anglais) n’est pas le problème de la BCE, que le chômage de masse n’est pas un problème mais une solution (1). Autrement dit, peu importe qu’il y ait plus de 20 % de chômeurs dans certains de ces pays, que des familles soient réduites à la misère, l’essentiel est que les grands équilibres financiers soient préservés, que l’idéologie économique à la mode soit sauve, même si, au passage, l’obligation de la BCE de concourir au plein emploi, prévue dans les traités européens est oubliée.
Évidemment, la cause des difficultés des « PIGS » (appellation d’ailleurs injurieuse pour ces peuples puisqu’en anglais cela signifie « cochons ») est l’euro, monnaie unique qui veut maintenir sous une même férule des Etats à l’économie aussi différente que celle de l’Allemagne et de la Grèce ou du Portugal. Mais l’important, présentement, est de remarquer comment, avec le plus grand cynisme, des êtres humains sont passés par pertes et profits d’une économie au service de la finance apatride et de son projet mondialiste. Ce ne sont plus des hommes au chômage, miséreux mais des facteurs de production mis au rebut.
Or cette mise à la poubelle, en quelque sorte de milliers de personnes, n’est qu’un aspect de l’entreprise mondialiste. Dans la plus grande discrétion, le 18 octobre 2013, a été signé un projet d’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’U.E. et le Canada, autrement dit un accord de libre échange généralisé.
Outre le fait qu’un tel traité favorisera le Canada dont la monnaie est inférieure d’un tiers à celle de l’euro et dont l’économie est à la hauteur de son remarquable savoir-faire, il contient des dispositions qui, tout en altérant un peu plus la souveraineté des Etats de l’U.E., constituent autant de mécanismes broyeurs des peuples.
Entre autres, cet accord va consacrer la supériorité des droits des entreprises sur ceux des citoyens ou des consommateurs et sur la défense de l’intérêt général, puisqu’il est prévu qu’il adopte le mécanisme de règlement des différends « État-investisseur » ou « Investor-State Dispute Settlement » ( ISDS).
Ce mécanisme, dit de « protection des investissements », ouvre le droit à une entreprise de poursuivre un État ou une instance infra-étatique si une réglementation la prive de bénéfices escomptés ; le différend sera arbitré par un panel d’experts privés, de façon discrétionnaire et en dehors des juridictions publiques nationales, régionales ou multilatérales sur le modèle de l’Organe de règlement des différends de l’OMC. Seules des sociétés transnationales américano-européennes voire euro-américaines en tireront bénéfice en pouvant engager des poursuites de plusieurs millions d’euros pour contester notamment les politiques de protection sociale et de santé publique des États.
Par exemple, si un gouvernement augmente le SMIC au delà d’une simple revalorisation technique, il pourra être condamné par un tel tribunal au motif qu’il aurait favorisé le salarié par rapport à son employeur, celui-ci étant contraint alors d’augmenter la masse salariale au détriment de ses bénéfices … et du service des actionnaires. Un tel cas de figure s’est déjà produit Egypte.
Ce traité U.E. Canada n’est que le poisson-pilote du futur traité euratlantique en cours de négociation avec les Etats-Unis qui, en liaison avec l’ALENA, le « marché commun » de l’Amérique du nord, créera « le plus grand marché du monde », comme l’a dit le tout puissant président de la Commission européenne Manuel Barroso, agent bien connu des cercles mondialistes transatlantiques, qui a en outre déclaré que l’accord avec Ottawa devait « servir de modèle pour d’autres négociations ».
Ainsi, l’homme, rebaptisé ressource humaine, qui aura pu échapper à son assassinat intra utéro par avortement, sera-t-il plus que jamais matière à profit pour les intérêts économiques et financiers apatrides, avant que, vieillissant, coûtant alors plus qu’il ne pourra rapporter, il soit éliminé sous la douce appellation d’euthanasie, comme un objet usé dont on n’a plus l’usage. Entretemps, il aura été privé du cadre protecteur de la nation dont on sait qu’elle est le verrou à faire sauter, comme l’a dit Edmond de Rothschild en 1970.
Dans un tel contexte, en ce début d’année 2014, la rédaction de MILITANT ne peut que formuler en matière de vœux que ceux d’intensifier notre combat en informant le plus grand nombre de nos concitoyens, de recruter et former ceux qui ne sont pas dupes de l’état actuel du monde, afin de constituer l’outil révolutionnaire indispensable pour mettre fin à cette entreprise de mort qui menace à la fois les hommes et les nations par lesquelles ils accomplissent leur destinée. Il en va tout simplement de la survie de la civilisation.
MILITANT
(1) « Deflation in the south is part of the adjustment and is not in itself an issue », cité dans le compte rendu de la Deutsche Bank d’une réunion tenue le 12/12/2013

samedi 24 mai 2014

La lutte contre le mondialisme est aussi une lutte contre le sionisme international

LA LUTTE CONTRE LE MONDIALISME EST AUSSI UNE LUTTE CONTRE LE SIONISME INTERNATIONAL

Aujourd’hui pour tout militant patriotique et socialiste qui se respecte la lutte contre le mondialisme est incontournable. En effet le Nouvel Ordre Mondial est un ennemi mortel pour tous les peuples épris de liberté. Les diktats du NOM visent à détruire progressivement les concepts d’indépendance nationale et de justice sociale dans le but d’enrichir une poignée d’oligarques et de satisfaire leurs besoins de domination mondiale. Le NOM cherche aussi à uniformiser le monde et à éradiquer les différentes cultures et identités nationales qui font la richesse de ce monde. Étant la seule superpuissance au niveau mondial, l’impérialisme américain est associé avec raison au NOM. On n’a qu’à penser à toutes les guerres d’agression déclenchées par les Yankees depuis un peu plus d’un siècle (guerre du Vietnam, les deux guerres du Golfe, la guerre contre l’Afghanistan, l’invasion du Panama en 1989, etc) pour constater le rôle extrêmement néfaste et dangereux qui est rempli par l’impérialisme américain dans l’instauration du NOM. Règle générale les militants nationalistes et socialistes sont très clairs dans leur opposition à cet ennemi cruel et impitoyable.

Il existe un autre adversaire qui lui est étroitement associé et qui est tout aussi redoutable. C’est le sionisme international représenté par l’État d’Israël et ses alliés internationaux que sont toutes les organisations pro-israéliennes, comme le CRIF en France, AIPAC aux États-Unis et le Centre consultatif des relations juives et israéliennes au Canada et au Québec. Ces organisations font de leur mieux pour influencer la politique étrangère de leurs États respectifs dans un sens qui soit totalement pro-israélien et hostile aux intérêts légitimes du peuple palestinien. Ce dernier est opprimé par le gouvernement israélien depuis la Nakba (catastrophe) de 1948 qui a été marqué par leur expulsion massive de leur terre ancestrale par les milices juives. Le sionisme international est un partenaire majeur des États-Unis pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial. Il y a une alliance indéfectible entre leur deux depuis au moins la guerre des Six Jours en 1967. Ils ont un intérêt commun à détruire les États arabes qui pratiquent une politique indépendante et qui défendent avec acharnement leur indépendance nationale dans le but de favoriser l’hégémonie américano-sioniste sur le Proche-Orient. Israël est aussi un des seuls pays dans le monde à soutenir le blocus injustifiable et inhumain des USA contre Cuba socialiste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les analystes lucides du NOM parlent d’un axe américano-sioniste. Bien entendu les « bien-pensants » s’empressent d’hurler à l’antisémitisme et aux « théories du complot »!

Les preuves de l’existence de cet axe sont néanmoins nombreuses et évidentes. Les deux guerres du Golfe et le renversement du régime baathiste et socialiste de Saddam Hussein en Irak témoignaient d’une volonté commune des États-Unis et d’Israël de se débarrasser d’un ennemi encombrant et gênant au Proche-Orient. Saddam Hussein s’opposait clairement et sans compromis au sionisme et soutenait la lutte du peuple palestinien contre le colonialisme israélien. La montée de l’Irak comme puissance régionale à partir des années 70 et le refus du Parti Baath au pouvoir de servir de valet à l’impérialisme américain était une épine dans le pied de l’axe américano-sioniste. C’est pourquoi en 1981, le gouvernement israélien a détruit le réacteur nuclaire Osirak que Saddam avait entrepris de construire pour mettre fin au monopole nucléaire irakien au Proche-Orient. Par la suite l’État sioniste a soutenu fermement les deux guerres du Golfe et a salué l’effondrement du régime de Saddam Hussein. Il ne faut pas oublier non plus que bon nombre de néoconservateurs américains sont juifs, tels que Richard Perle, Paul Wolfowitz, Norman Podhoretz, et s’identifient fermement à la défense des intérêts israéliens. Ils furent parmi les premiers à revendiquer la destruction du régime baathiste et socialiste en Irak et à colporter le mensonge des armes de destruction massive, qui servit de prétexte à l’invasion de ce pays en 2003.

Plus récemment en 2011, l’OTAN, qui est totalement sous le contrôle de l’axe américano-sioniste, a déclenché une guerre contre la Libye de Mouammar Khadafi, sous prétexte que ce dernier « massacrait son peuple ». En réalité le gouvernement libyen était aux prises avec une rébellion contre-révolutionnaire fomentée par des islamistes qui voulaient renverser le régime en place de connivence avec les puissances occidentales, trop avides de mettre la main sur le pétrole de ce pays. Encore une fois Israël a donné son appui à cette guerre impérialiste, même s’il n’a pas participé en tant que tel. Khadafi et son régime représentaient un autre défi pour l’État sioniste, notamment à cause de son soutien à la cause palestinienne. Lors d’un discours à l’ONU en 2009, il avait vivement dénoncé les politiques colonialistes et racistes israéliennes, ce qui avait choqué profondément les États-Unis et Israël. Il s’en était pris aussi aux guerres contre l’Irak et l’Afghanistan. Il était donc devenu une cible de choix pour le Nouvel Ordre Mondial.

Maintenant c’est au tour de la Syrie baathiste et socialiste de Bachar El-Assad de subir les foudres de l’axe américano-sioniste, avec la guerre civile déclenchée par des groupes islamistes financés de l’extérieur et responsables de nombreuses exactions contre des populations civiles, notamment les chrétiens. Bien entendu ces crimes ne sont pas ou peu mentionnés par les médias aux ordres qui préfèrent présenter les ripostes de l’armée syrienne comme des « crimes de guerre »! Le gouvernement syrien est, tout comme l’était l’Irak au temps de Saddam Hussein, un adversaire résolu et formidable de l’État sioniste et un grand défenseur des droits du peuple palestinien. Il a donné refuge sur son territoire à des combattants du Front Populaire pour la libération de la Palestine et de d’autres organisations similaires. Il revendique le retour du plateau du Golan spolié par les Israéliens depuis 1967. C’est donc un ennemi à abattre pour les néoconservateurs sionistes du Nouvel Ordre Mondial!

Tous ceci nous démontre que les militants patriotiques et socialistes qui se refusent à combattre le sionisme international, et pire encore qui le soutiennent au nom de la lutte contre l’Islam, sont des traîtres à la cause patriotique et sociale et font le jeu du NOM. Un combat efficace contre le NOM ne peut faire l’économie d’une lutte acharnée contre les sionistes et leur pouvoir démesuré, sinon il est condamné à l’impuissance la plus totale et il contribue à la victoire du mondialisme ultra-libéral. C’est pourquoi les patriotes sociaux québécois sont des adversaires déclarés et sans compromis du sionisme international, instrument de l'impérialisme yankee, et font de la lutte contre ce dernier un axe prioritaire de leur combat anticapitaliste et anti-impérialiste.

Richard Chartrand

samedi 17 mai 2014

La crise ukrainienne et la perversité de l'Occident mondialiste

Tant la volonté hégémonique de l’Occident mondialiste que le satanisme qui l’inspire apparaissent déjà dans le manichéisme grossier qui nous présente d’un côté, les « bons », à savoir les putschistes de Kiev et de l’autre, les « mauvais », « ceux qui sortent de l’histoire » (dixit Obama qui raisonne en marxiste), autrement dit les Russes. Pour s’en convaincre, il suffit de citer le Financial Times du 3 février 2014 « Si les Ukrainiens font tomber l’homme de Kiev (Ianoukovitch), les Russes pourraient se demander pourquoi ils ne devraient pas faire de même avec l’homme du Kremlin ». En clair, il faut éliminer Vladimir Poutine car il veut construire une Russie enracinée et fidèle à ses traditions contrairement au mondialisme qui est une entreprise de déracinement des peuples et de destruction de l’ordre naturel.
Le satanisme occidental se révèle par la duplicité des discours tenus par ses porte-paroles et qui révèlent des contradictions éclatantes. Ce qui s’est passé à Kiev courant février 2014 relève du coup d’Etat et le pouvoir qui en est issu n’a aucune légitimité autre que celle d’avoir réussi son coup de force ; reconnaître un tel pouvoir revient pour les chancelleries occidentales à nier la valeur des pouvoirs élus démocratiquement, ceux-là mêmes qu’elles appellent de leurs voeux ; or Viktor Ianoukovitch, quoi que l’on pense de lui, a été élu démocratiquement et reconnu comme tel.
La duplicité apparaît sans ambiguïté lorsque l’on sait que les chevilles ouvrières partisanes du coup d’Etat qui ont le soutien occidental, Svoboda et Pravii Sektor – qui représentent avant tout la partie « galicienne » de l’actuel Etat d’Ukraine -, se proclament « anti sémites », ce que ne peuvent ignorer les dirigeants occidentaux. Savoir que des soldats israéliens encadrent les putschistes et voir un BHL, boutefeu en Libye et en Syrie, « antiraciste » proclamé, aller à Kiev soutenir des « antisémites » et des « nationalistes » qu’il combat en France suffit à comprendre que le thème de l’antisémitisme n’est qu’un instrument de domination utilisé par le judaïsme politique sur les peuples d’Europe.
Notons ici que ces partis « nationalistes » sont dévoyés car le nationalisme ne se construit pas sur la haine de l’autre mais sur l’amour de son pays et le souci d’agir en fonction des intérêts de sa nation : or Svoboda est hanté par sa haine, notamment celle du Russe, ce qui ne permet pas de penser une politique nationaliste mais de pratiquer
un dévoiement du nationalisme dans lequel ces gens deviennent les « idiots utiles » du mondialisme.
La duplicité occidentale éclate encore dans son attitude face à la légitime et mesurée réaction de Moscou qui intervient pour protéger les naturels russes menacés par les provocations des putschistes. Or les Occidentaux qui dénoncent l’ingérence russe au sein d’un Etat souverain ne cessent de pratiquer le droit d’ingérence partout dans le monde où un pouvoir les dérange ; les cas de l’Irak, de la Libye, de la Syrie sont édifiants. En outre, il ne sert à rien de remplacer un Ianoukovitch qui n’est pas un modèle de vertu par d’autres personnages encore moins recommandables.
Quant au chef du gouvernement putschiste, Iatseniouk, il est notoirement lié aux cercles mondialistes, tel le Bilderberg. Et les choses n’ont pas tardé : le FMI, pour « aider » l’Ukraine financièrement, a imposé dès le 9 mars 2013 que le système de transport du gaz du pays soit cédé gratuitement à la société américaine Chevron, que les aciéries devront transmettre 50 % d’actions à la propriété de la Ruhr allemande, tandis que la production de charbon du Donbass sera effectuée par une société finlandaise, le tout assorti d’une baisse des retraites ! Bref, le pillage de l’Ukraine par les mondialistes est lancé !
Mais au delà de ces faits, il faut raisonner sur la longue durée. A l’exception de sa partie ouest, passée sous l’autorité moscovite seulement après 1940, l’Ukraine est une des Russies qui font de la Russie une nation impériale. Le tsar n’était-il pas « empereur de toutes les Russies » ? Et l’actuel Etat d’Ukraine est une création stalinienne, au même titre que la Biélorussie et le Kazakhstan qui sont autant de démembrements artificiels de la Russie qui, par nature, ne peuvent être durables. Ses contours n’échapperont pas à une révision. La Crimée, peuplée essentiellement de Russes (avec une minorité Tatar), est un cas d’école. Et il y aurait à réfléchir sur le fait que l’Occident qui fut anti soviétique défende de tels Etats sauf à se rappeler la collusion de fait entre les Soviets et les banquiers mondialistes dès 1917.
Allons plus loin. Sur la longue durée, se manifestent des lignes de forces géopolitiques qui tirent l’histoire avec des forces supérieures aux volontés de tel ou tel groupe politique. L’Ukraine relève naturellement de l’aire géopolitique de la Russie et les menées américaines sont objectivement des agressions inspirées par la doctrine de Mac Kinder.
Quant aux Etats-Unis, avec la « doctrine de Monroe », ne considèrent-ils pas les Amériques comme leur chasse gardée ?
Poursuivons. Le principe de l’intangibilité des frontières reflète la volonté de figer un ordre international qui est le produit d’un rapport de forces nécessairement temporaire, même s’il peut durer un siècle ou deux. Les frontières actuelles de l’Europe, notamment pour l’Europe centrale et orientale, ont été tracées en 1919 et en 1945, non pas sur un principe d’équité et de respect des réalités ethno-nationales mais sur la vengeance et l’idéologie. Sous le statu quo actuel, couvent des contentieux souvent légitimes, telle la question de minorités magyares vivant hors de la Hongrie, celle de la Transnistrie, celle des Gagaouzes en Moldavie … et la question de la Prusse orientale, avec notamment l’oblast russe de Kaliningrad se posera un jour. L’Europe, dans les décennies à venir, ne fera pas l’économie d’une révision des frontières (de même que l’Afrique aux frontières fixées arbitrairement par les Européens en 1885).

Or les facteurs qui sont à l’origine de l’actuel ordre international se modifient et vacillent. Le monde blanc est miné et affaibli. Les Etats-Unis sont en faillite. Quant à l’U.E., elle est inconsistante, envahie par des populations extra-européennes inassimilables, formée d’Etats languissants et qui, sauf l’Allemagne, sont économiquement affaiblis.
Dans tout cela, la France, dirigée depuis des lustres par despoliticiens médiocres et corrompus, à la remorque de leurs maîtres d’Outre-Atlantique, se délite. Avant tout soucieux d’assurer leur élection, ils oublient l’intérêt national de la France qui, dans l’affaire ukrainienne, consiste à jouer l’apaisement dans un pays artificiel, en faillite, en proie à la corruption, et à resserrer les liens économiques et politiques avec Moscou, clé de la stabilité de l’est-européen.
Face à un Occident consumériste, individualiste, dépravé, vautré dans les vices, dévoré par une crise économique sans précédent, la Russie, avec tous ses défauts, ses faiblesses, fait figure d’élément sain en Europe. Et les nationalistes de l’Europe de l’Ouest, à commencer par les nationalistes français, doivent oeuvrer à délivrer leurs pays de l’occupation mondialiste et préparer sur des bases assainies cette Europe des peuples qui va de Dublin à Vladivostok.
MILITANT

mercredi 24 avril 2013

La lutte palestinienne toujours à l'ordre du jour

Voici une version mise à jour d'un article que j'ai écrit sur la question palestinienne.

LA LUTTE PALESTINIENNE TOUJOURS À L’ORDRE DU JOUR 


La lutte de libération nationale et sociale palestinienne est encore à l’ordre du jour en dépit de tous les discours mondialistes sur le caractère supposément dépassé du nationalisme. Le peuple palestinien doit affronter quotidiennement la férocité et la brutalité de la machine de guerre israélienne largement financée par l’impérialisme américain, qui est son plus grand allié dans le monde avec le Canada. En 2006, en 2009 et plus près de nous en novembre 2012, la bande de Gaza a été soumise à des attaques militaires de grande envergure de la part de l’armée israélienne qui ont détruit notamment l’unique centrale électrique de Gaza ainsi que bien d’autres infrasctructures palestiniennes en plus de tuer un grand nombre de civils palestiniens. En 2006, la guerre d’Israël contre la bande de Gaza a été quelque peu occultée par les médias bourgeois occidentaux à cause de la guerre contre le Liban qui a été également profondément meurtrière et destructrice. Encore une fois l’État sioniste a joui d’une impunité totale en perpétrant ses innombrables crimes de guerre.

Depuis 2007, le gouvernement israélien, sous le prétexte des attaques à la roquette des groupes armés palestiniens et de la prise du pouvoir par le Hamas, impose un blocus total à Gaza, réduisant sa population à une famine grandissante et insupportable. Israël se targue toujours de son retrait de la bande de Gaza effectué à l’été 2005 quand il a retiré ses colons et ses troupes de ce territoire qui est le plus densément peuplé au monde. Par contre l’État sioniste contrôle toujours les entrées et les sorties de Gaza, qui est entouré d’une barrière électrifiée depuis 1994, ce qui en fait une véritable prison à ciel ouvert. Sans compter que les tentatives d’apporter de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza sont violemment réprimées par l’armée israélienne, comme ce fût le cas avec la flottille turque Mavi Marmara au printemps 2010, alors que neuf personnes ont été tuées lors de l’agression de Tsahal contre les militants humanitaires. Pas étonnant que les Palestiniens soient profondément réticents à se prosterner devant ce soi-disant « geste de bonne volonté » du gouvernement israélien. Il ne faut pas oublier que ce dernier n’a jamais caché ses intentions de profiter du retrait de Gaza pour mieux renforcer son emprise sur la Cisjordanie et y agrandir ses colonies de peuplement. Ce qui n’a jamais empêché les puissances occidentales et leurs médias de présenter le retrait des quelques 8000 colons israéliens de la bande de Gaza ainsi que des soldats chargés d’assurer leur « sécurité » comme un pas vers la création d’un État palestinien et donc vers la « paix » dans cette région du monde.

Tous les « processus de paix » mensongers qui ont été parrainés par les États-Unis et l’Union Européenne depuis le début des années 90, que ce soit les Accords d’Oslo, la Feuille de Route de George W.Bush ou les fausses promesses de Barack Obama, ont permis à l’État sioniste d’intensifier la colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967 et d’y renforcer constamment son emprise générale. Pendant les années d’Oslo, soit entre 1993 et 2000, Israël a doublé le nombre de ses colons en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et a agrandi ses colonies, rétrécissant sans cesse les territoires disponibles pour les Palestiniens. La célèbre poignée de main à Washington en 1993 entre le premier ministre israélien Yithzak Rabin et le dirigeant palestinien Yasser Arafat sous les auspices de Bill Clinton, a conduit à l’une des plus grandes escroqueries du siècle dernier. La direction de l’OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) autour de Yasser Arafat était trop heureuse d’obtenir un certain pouvoir en échange du bradage des droits nationaux des Palestiniens. Les accords d’Oslo ne comportaient aucune garantie pour la création d’un État palestinien viable et indépendant, tout au plus on y parlait d’une vague entité palestinienne, et aucune mention d’un quelconque gel de la colonisation israélienne. L’Autorité Palestinienne nouvellement crée était chargée de maintenir « l’ordre » autrement dit de réprimer les masses palestiniennes pour le compte des impérialistes américains et israéliens. Ce qui permettait à ce dernier de développer en toute tranquillité ses colonies, les yeux du monde étant braqués sur le « processus de paix » en cours et la police palestinienne assurant la sécurité des colons israéliens contre les attaques des militants palestiniens. A l’été 2000 quand Yasser Arafat « osa » rejeter les offres « généreuses » du premier ministre israélien Ehoud Barak et du président américain Bill Clinton, qui visaient ni plus ni moins à enfermer les Palestiniens dans des territoires morcelés, une intense campagne de dénigrement fut lancée par Israël et les États-Unis contre l’Autorité Palestinienne coupable à leurs yeux de « refuser la paix ». La vérité est plutôt qu’Arafat craignait d’être chassé de son poste s’il acceptait une offre aussi insultante pour son peuple. La suite est connue, Ariel Sharon qui était alors le chef de l’opposition néoconservatrice en Israël, effectua une visite provocatrice sur l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem et la deuxième Intifada éclata pour exprimer la colère des Palestiniens contre les conséquences désastreuses des accords d’Oslo.

Quant à la Feuille de Route élaborée par le criminel de guerre George W.Bush en 2003 après l’agression impérialiste contre l’Irak, elle fût tout aussi synonyme de fausses promesses et de spoliation pour les Palestiniens que les accords d’Oslo. Israël n’a respecté  aucun de ses engagements, que ce soit le gel de la colonisation, la libération des prisonniers palestiniens et le démantèlement des colonies construites depuis 2001. Il ne faut pas oublier que  ce sont uniquement les colonies illégales selon la loi israélienne c’est-à-dire érigées sans l’autorisation officielle de l’État sioniste, qui sont ciblées pour le démantèlement. Il est donc facile pour le gouvernement israélien de légaliser les colonies «illégales» pour éviter de les évacuer! Au début de son mandat en 2009, Barack Obama, a fait semblant de montrer de la fermeté face à Israël, surtout après l’élection du faucon Binyamin Netanyahu, question de se montrer différent de ses prédecesseurs, mais n’a pas osé protesté quand les colonies israéliennes se sont développées à nouveau et n’a jamais remis en question le généreux financement américain à Israël. Pas question de désobéir au puissant lobby pro-israélien qui a tant d’influence et d’emprise sur la politique américaine! Ses critiques, bien modérées au demeurant, des politiques israéliennes n'ont pas été suivies de gestes ou de mesures pour contraindre son allié israélien à la moindre concession envers les Palestiniens. L'actuel "processus de paix" qui a débuté à l'été 2013 sous l'égide de Barack Obama et de son secrétaire d'État John Kerry est tout aussi illusoire et mensonger que les précédents. Le gouvernement israélien ne cesse de multiplier la construction de nouveaux logements pour les colons juifs en Cisjordanie et donc d'étendre les colonies existantes, alors que le gel de toute activité de colonisation serait un minimum vital pour un authentique processus de paix! Selon les fuites des négocations qui sont parvenues à la presse, le gouvernement israélien refuse tout retour aux frontières de 1967 et veut conserver le contrôle de la vallée du Jourdain. Alors que reste-il aux Palestiniens sinon des miettes? Le premier ministre israélien Netanyahu s'entête aussi à demander aux Palestiniens de reconnaître le caractère "juif" de l'État d'Israël, sachant très bien que ces derniers ne sont pas intéressés à accepter un nettoyage ethnique des citoyens arabes israéliens qui vivent sur ce territoire depuis des siècles.

Tous les principaux partis politiques israéliens, que ce soit les « colombes » du parti Travailliste, les « faucons » du Likoud (parti politique de droite proche des néoconservateurs yankees) ou les « centristes » du parti Kadima fondé en 2005 avec des transfuges travaillistes comme Shimon Peres, partagent à quelques nuances près la même hostilité pour les droits nationaux des Palestiniens et la même idéologie sioniste suprémaciste et colonialiste. Le petit parti Meretz qui se réclame de la gauche sioniste, s’oppose à l’occupation des territoires palestiniens mais a souvent soutenu les politiques bellicistes du gouvernement israélien, notamment lors de la guerre du Liban en 2006 et de celles contre Gaza en janvier 2009 et en novembre 2012, à l’exception d’un certain membres de longue date, commes les anciennes députées à la Knesset, Shulamit Aloni et Naomi Chazan. Le grand mouvement « pacifiste » La Paix Maintenant a lui aussi appuyé les attaques militaires contre Gaza et le Liban et s’oppose au retour des réfugiés palestiniens au nom de la préservation du sacro-saint caractère juif d’Israël. C’est facile de faire des grands discours creux et grandiloquents sur la « paix » tout en se ralliant au discours belliciste dominant dès que la classe dirigeante israélienne déclenche ses guerres. En Israël comme partout ailleurs dans le monde les concepts de "gauche" et de "droite" sont de plus en plus dépassés et ne rendent plus compte des réalités politiques actuelles.

La capitulation de la direction de l’OLP face aux dirigeants américains et israéliens lors de la signature des accords d’Oslo en 1993 montre plus que jamais l’impasse et l’échec de sa politique, qui cherche à collaborarer avec les puissances occidentales et l’État sioniste pour obtenir un mini-État palestinien. En janvier 2006, le Hamas a été élu à la tête de l’Autorité Palestinienne. Ce vote a montré le mécontentement face au Fatah de Mahmood Abbas à cause de sa corruption et de sa politique conciliante face à Israël et aux Etats-Unis. Le Hamas a obtenu une grande popularité en  fournissant depuis plusieurs années des services sociaux à la population palestinienne, ce que le Fatah ne fait pas. Il suit en cela l’exemple du Hezbollah libanais qui est très populaire dans le sud du Liban. Pour montrer leur mécontement de l’élection du Hamas, nombre de pays occidentaux ont cessé d’envoyer de l’aide internationale aux Palestiniens, question de montrer leur obéissance aux diktats américano-israéliens. Pour mieux montrer le deux poids deux mesures qui prédomine dans ce domaine, l’élection de gouvernements dominés par des bellicistes fanatiques et des Juifs fondamentalistes, tels que le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman ou bien Naftali Bennett, chef du Foyer Juif et ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Emploi, qui sont de farouches défenseurs de la colonisation de la Cisjordanie, en Israël n’a jamais provoqué la moindre pression politique et économique de la part des puissances occidentales. Notons ici que le gouvernement néoconservateur canadien fût un des premiers à couper l’aide aux Palestiniens, démontrant clairement sa volonté d’être un valet fidèle de l’Empire.


Nous devons soutenir pleinement et sans réserves le combat des patriotes révolutionnaires palestiniens, car ils sont des alliés importants et fondamentaux dans la lutte contre l’impérialisme américano-sioniste. Ils sont un exemple de par leur courage et leur détermination pour tous les patriotes socialistes québécois, français et européens en général qui se battent contre le mondialisme ultralibéral et sioniste. Ils sont aussi un exemple pour les travailleurs et les travailleuses qui se battent un peu partout dans le monde contre les attaques du capital et pour l’avènement d’une société socialiste. Malgré les compromis d’une partie de leurs dirigeants, comme Mahmood Abbas, les militants patriotiques palestiniens n’abandonnent pas la lutte et résistent à la spoliation progressive de leurs territoires par les sionistes qui multiplient les colonies et les routes de contournement réservées à l’usage des Juifs. Le but du gouvernement israélien est d’annexer la plus grande partie de la Cisjordanie et de ne laisser aux Palestiniens que qu’une collection de bouts de territoires sans aucune perspective de viabilité étatique. Tout ceci mène à la nécessité pour tous ceux et celles qui solidaires avec les Palestiniens de participer activement à une campagne internationale en faveur du boycott, du désinvestissement et des sanctions contre l’État d’Israël dans le but de mettre fin à la politique de nettoyage ethnique et de dépossession exercée contre le peuple palestinien. Les militants indépendantistes québécois doivent apporter un soutien sans faille à la lutte du peuple palestinien en tant que lutte anti-impérialiste et pour la libération nationale. L’impunité totale dont jouit depuis trop longtemps le gouvernement israélien doit cesser, sans quoi il n’y aura jamais de justice ni de paix véritable au Moyen-Orient.