tag:blogger.com,1999:blog-57640133819344539352024-03-12T19:56:29.109-07:00Nazbol Québecblogue patriotique et social pour un Québec libreRichard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.comBlogger23125tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-87656251230115589612019-07-21T05:28:00.002-07:002021-10-16T07:54:44.992-07:00L'anticommunisme est toujours une arme idéologique contre les acquis de la classe ouvrière<blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><p style="text-align: left;"><i>Voici la mise à jour d'un article du camarade François Tremblay sur l'anticommunisme et ses effets pervers publié sur le site du Parti communiste du Québec </i></p></blockquote></blockquote></blockquote><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px;"><p style="text-align: left;"><a href="(https://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=7110)">(https://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/Archives/page_article.php?article_id=7110)</a> </p></blockquote></blockquote></blockquote>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span face=""arial" , sans-serif"><span><i><br /></i></span></span></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;"><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">L’anticommunisme est une arme idéologique contre les acquis de la classe ouvrière</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">L’idéologie anticommuniste, car il s’agit bien d’une idéologie, n’a cessé de gagner du terrain depuis la chute du mur de Berlin il y a 30 ans. C’est la marque non seulement de la droite libérale et conservatrice, mais aussi d’une bonne partie de la gauche social-démocrate. Il est de bon ton dans bien des milieux intellectuels de dénigrer en bloc le communisme, voire de le considérer comme une idéologie criminogène (dixit le tristement célèbre Livre noir du communisme). On n’en finit plus de publier des livres qui dépeignent Lénine comme un bourreau, un dictateur assoiffé de sang et qui présentent la Révolution d’Octobre comme un triste coup d’état orchestré par une poignée de fanatiques. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Le bilan des pays autrefois socialistes comme l’URSS et les pays d’Europe de l’Est est vu comme étant globalement négatif et n’ayant été qu’une longue suite de crimes et de violations des droits humains. La réalité est pourtant beaucoup plus nuancée que ce portrait totalement manichéen. Non pas que nous devons considérer que le « socialisme réel » était paradisiaque. Il y a eu bien des erreurs et des fautes graves qui furent perpétrées lors de la construction du socialisme, tant en URSS qu’en Europe de l’Est, en Chine, au Vietnam, etc. Nous devons tirer des leçons des aspects négatifs qui existaient dans les pays socialistes pour ne pas répéter les mêmes erreurs à l’avenir. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">D’un autre côté il y a eu aussi bien des aspects positifs dans les régimes socialistes, au niveau notamment des acquis sociaux de la classe ouvrière. La sécurité d’emploi était généralisée, le coût des loyers ridiculement bas, tout comme celui des transports en commun, la proportion de femmes sur le marché du travail était très élevé, les garderies étaient facilement accessibles pour les enfants d’âge préscolaire et l’éducation était gratuite à tous les niveaux. Les protections sociales étaient donc très importantes et la restauration du capitalisme représenta une débâcle majeure pour les droits et les acquis des travailleurs et des travailleuses. Le droit à l’avortement libre et gratuit était garanti dans la plupart des pays socialistes et les femmes de la République démocratique allemande (RDA) l’obtinrent bien avant leurs contreparties de l’Allemagne de l’Ouest. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Le journaliste et militant communiste français Henri Alleg a bien décrit dans son livre Le Grand bond en arrière, publié pour la première fois, en 1997 les conséquences catastrophiques de l’effondrement du socialisme en URSS (1). C’est un capitalisme sauvage de type mafieux qui s’empara du contrôle de l’économie soviétique en alliance avec les multinationales occidentales et les institutions prédatrices et contrôlées par l’impérialisme américain comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. Alleg a qualifié la privatisation massive de l’économie des pays de l’ex-URSS du « plus grand hold-up de tous les temps ». La nostalgie des bienfaits du socialisme était palpable au sein du peuple qui se sentait floué et trahi par ceux qui lui avaient promis le paradis avec la restauration du capitalisme. En même temps Henri Alleg était très conscient des problèmes qui avaient cours dans les pays socialistes et des graves erreurs qui furent commises par les dirigeants, et pas seulement Staline, et il ne cherche nullement à idéaliser ces régimes politiques. Mais la lourde responsabilité des puissances impérialistes occidentales, et plus particulièrement les États-Unis, ne peut être éludée. En effet la course aux armements qui fût imposée à l’URSS par les faucons de l’impérialisme américain, tout au long de la guerre froide, constitua une entrave sérieuse au développement économique et l’amélioration des conditions matérielles du peuple. Les pressions de l’impérialisme constituèrent un obstacle majeur au développement de la démocratie socialiste, les dirigeants se sentant constamment assiégés et menacés. Il ne s’agit pas de justifier toutes les violations de la légalité socialiste, mais plutôt de comprendre le contexte dans lequel évolua l’URSS jusqu’à son démantèlement en 1991.</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Des reculs sociaux se produisirent aussi en Occident suite à la chute du mur de Berlin. Le camp socialiste représentait un contrepoids au capitalisme et à l’impérialisme. Les forces du marché se déchaînèrent en quelque sorte à partir du début des années 90 et firent reculer les acquis chèrement gagnés de la classe ouvrière. L’intellectuel de gauche américain Michael Parenti démontra avec justesse dans un de ses textes à quel point le « capitalisme à visage humain » fût relégué à l’histoire après la fin de la guerre froide (2). Les interventions militaires impérialistes se multiplièrent aussi, notamment lors de la guerre du Golfe, la guerre en Bosnie, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, etc. Dans les pays capitalistes avancés de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest c’est la course à l’austérité, à la déréglementation, à la privatisation, à la rigueur budgétaire en coupant dans les services publics et les programmes sociaux, etc. La virulente propagande anticommuniste distillée par les médias et les films hollywoodiens a affaibli sérieusement l’espoir d’une alternative politique dans une grande partie des masses ouvrières et populaires. Ce qui ne facilite pas bien sûr la tâche des organisations communistes qui doivent redoubler d’efforts pour contrer la désinformation et faire la promotion du socialisme en tant que seule alternative à la barbarie capitaliste.</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"> </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Depuis la première parution de cet article en 2019, il y a eu des campagnes anticommunistes féroces contre la Chine et Cuba. La République populaire de Chine est accusée de perpétérer un génocide contre le peuple Ouïghour au Xinjiang, un territoire autonome situé dans le nord-ouest du pays. C'est une campagne orchestrée par les puissances occidentales et les médias à leur service avec la collaboration du journal d'extrême-droite Epoch Times. La sociologue Danielle Bleitrach trace un portrait très différent de la situation des Ouïghours et parle même d'un développement exceptionnel de cette région à bien des nouveaux depuis de nombreuses années. Voici quelques exemples qu'elle nous donne:</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">"Les Ouïghours ont été exemptés de la politique de l’enfant unique initiée par la Chine en 1978.</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">La population ouïghoure au Xinjiang a doublé au cours des quarante dernières années. Entre 2010 et 2018, la population ouïghoure du Xinjiang a augmenté de 25% (tandis que la population han de cette région a augmenté de 2%).</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">En outre, l’espérance de vie au Xinjiang est passée de seulement 30 à plus de 74 ans depuis 1949.</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Les Ouïghours (et d’autres minorités en Chine) obtiennent également de nombreux traitements préférentiels — discrimination positive — dans les collèges et d’autres domaines.</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Le PIB du Xinjiang a augmenté de 1000% au cours des 20 dernières années; et la pauvreté absolue dans la région a été totalement éradiquée" (3).</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Un drôle de génocide n'est-ce pas? On est à mille lieux de l'holocauste perpétré par les nazis contre les juifs. Mais la religion anticommuniste permet de dire n'importe quelle énormité contre les régimes socialistes encore existants en ce monde. Bien des affirmations mensongères sont encore véhiculées de nos jours au sujet de Staline, de Mao, de la Corée du Nord et sont aussi colportées par une certaine gauche. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">L'ouverture des archives soviétiques dans les années 90 a permis de démontrer la fausseté de nombre d'informations diffusées par les historiens anticommunistes. Le nombre de prisonniers était très inférieur aux chiffres de 8 à 12 millions communément entendus et ce en incluant aussi les prisonniers de droit commun. Le nombre d'exécutions durant les purges des années 30 n'a rien à avoir avec les millions avancés par Soljenitsyne et cie. Il y a eu bien sûr des injustices et des erreurs très graves et on doit les dénoncer, mais sans commune mesure avec les crimes nazis. Il ne faut pas sous-estimer aussi les graves menaces pesant contre l'URSS à la veille de la 2ème guerre mondiale. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Cuba socialiste a aussi fait face à toute une campagne de propagande mensongère suite à des manifestations orchestrées par des éléments pro-impérialistes et anticommmunistes en juillet dernier. La pandémie et le renforcement du blocus par l'administration Trump ont engendrés bien des problèmes ainsi qu'un certain mécontentement dans la population cubaine, qui furent exploités par les ennemis de la révolution cubaine. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">On répéta encore une fois les sempiternels clichés sur la dictature castriste qui "emprisonnerait" le peuple Cubain depuis 1959, alors que la révolution a chassé du pouvoir un impitoyable dictateur pro-américain, Fulgencio Batista. Le gouvernement cubain a été accusé de mal gérer la pandémie, alors que les médecins cubains travaillent d'arrache-pied pour développer des vaccins.</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">Le blocus américain nuit terriblement à l'approvisionnement en matériel médical et les autorités font des pieds et des mains afin de protéger la population contre ce terrible virus. Il y a déjà trois vaccins approuvés par les autorités médicales, Soberana 2, Soberana Plus et Abdala. Des pourparlers sont en cours avec l'OMS afin de les faire reconnaître par cette dernière. Encore une fois la pernicieuse propagande anticommuniste a tout fait pour discréditer les efforts et les politiques d'un gouvernement socialiste basé sur la défense des intérêts de la classe ouvrière. </span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">François Tremblay</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">⦁<span style="white-space: pre;"> </span>https://editionsdelga.fr/portfolio/le-grans-bond-en-arriere/</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">⦁<span style="white-space: pre;"> </span>http://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Autres/MaBibliotheque/ReculsSociaux.pdf</span></div><div align="center" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial;">⦁<span style="white-space: pre;"> </span>https://histoireetsociete.com/2021/01/10/xinjiang-et-ouighours-ce-quon-ne-vous-dit-pas/</span></div><div><br /></div></div>
<br />Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-46362567969803124082018-09-09T15:39:00.028-07:002021-05-15T04:34:47.905-07:00Manifeste des patriotes communistes québécois<p align="center" class="Textbody" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: center;"><span class="StrongEmphasis"><span style="font-size: 18pt;">Manifeste des
patriotes communistes québécois</span></span><o:p></o:p></p><p align="center" class="Textbody" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: center;"><i><span style="font-size: large;">Une version légèrement augmentée de ce texte</span><span style="font-size: 24px;">.</span></i></p><p align="center" class="Textbody" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"> </span></p>
<p align="center" class="Textbody" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: center;"><b><i><span face="Arial, sans-serif" style="background: white; font-size: 13.5pt;">Pour une synthèse efficace
entre le social et le national adaptée au contexte québécois.<o:p></o:p></span></i></b></p>
<p align="center" class="Textbody" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: center;"><span class="StrongEmphasis"><span style="font-size: 14pt;">L</span></span><span style="font-size: 14pt;">e Québec est encore une nation dominée par l'impérialisme
anglo-canadien depuis près de 260 ans. Cette domination perdure malgré la
volonté du peuple québécois de se libérer de ce joug cruel. Pour mener à terme
notre lutte de libération nationale et sociale nous avons besoin d'une
alternative claire et précise. Ce ne sont pas le Parti Québécois ni le Bloc
Québécois en tant que fervents adeptes du libéralisme économique et du
libre-échange qui peuvent réaliser l’indépendance du Québec. Le parti Québec
Solidaire qui est infesté de trotskystes et qui est très axé sur les questions
sociétales, davantage que sur les luttes ouvrières, n'est pas non plus une
alternative crédible. Le communisme patriotique représente justement la
doctrine qui est nécessaire pour donner un deuxième souffle au mouvement indépendantiste
québécois.</span><o:p></o:p></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">Le communisme patriotique prône une fusion entre le patriotisme et
le socialisme dans une perspective de libération nationale et sociale. Nous
rejetons fermement le système d’exploitation capitaliste qui concentre la
richesse produite par la classe ouvrière entre les mains d'une élite
ploutocratique et apatride toujours plus avide de profits exorbitants. La
nationalisation des secteurs prédominants de l'économie, comme les banques, les
ressources naturelles, les grandes entreprises, en tant que première étape, est
une nécessité vitale pour empêcher les intérêts privés d'acquérir trop de
pouvoir sur notre vie politique. Nous participons aux luttes de la classe
ouvrière et des autres secteurs opprimés de la société contre les attaques de plus
en plus brutales du capital contre nos acquis sociaux et nos droits
démocratiques.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;"> </span><span style="font-size: 14pt;">Nous nous situons dans la lignée politique des dirigeants et
théoriciens marxistes et révolutionnaires comme Marx, Engels, Lénine, Staline,
Mao, Enver Hoxha, Ho Chi Minh, Fidel Castro, Che Guevara, Leonid Brejnev et
bien d’autres qui ont théorisé et dirigé le combat des travailleurs et des
travailleuses contre le capitalisme et l’impérialisme. Les patriotes
communistes considèrent que le camp socialiste qui était constitué par l’URSS
et les pays d’Europe de l’Est, représentait une avancée par la classe ouvrière
malgré ses défauts et les graves erreurs perpétrées par ses dirigeants. Les
systèmes de protection sociale qui existaient dans les pays socialistes
procuraient de nombreux avantages à la classe ouvrière comme la santé et
l’éducation gratuites, des logements bon marché, des garderies accessibles et
abordables, la sécurité d’emploi, etc. Ces régimes constituaient un contrepoids
à l’impérialisme et leur chute a donné encore plus les mains libres à
l’offensive anti-ouvrière et antisociale du capital. L’Union soviétique et les
pays d’Europe de l’Est ont été de puissants alliés dans la lutte menée par les
pays du Tiers-Monde pour se libérer de la domination coloniale et pour échapper
aux griffes de l’impérialisme américain, ennemi principal des peuples à travers
le monde.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">La défense de Cuba et de la Corée du Nord socialistes contre le
danger de restauration capitaliste est aujourd’hui une tâche fondamentale pour
tout militant anticapitaliste digne de ce nom. Nous défendons également la
révolution bolivarienne initiée par le défunt président vénézuélien Hugo Chavez
et poursuivie par Nicolas Maduro contre les attaques et le harcèlement constant
de l’impérialisme américain et ses alliés, dont le Canada. Les patriotes communistes québécois sont
solidaires du combat mené par le Pôle de la Renaissance communiste française et
par Réveil communiste contre la dégénérescence social-démocrate du PCF et pour
la renaissance d’un parti communiste digne de ce nom et basé sur les principes
du marxisme-léninisme.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">Nous rejetons le racisme et la xénophobie sous toutes leurs
formes, mais nous sommes opposés au masochisme national qui fait l'éloge des
cultures étrangères et considèrent en même temps la fierté nationale et
patriotique légitimes comme étant du fascisme. Le Québec est un pays
francophone et doit le rester et nous devons être fiers de nos racines et de
nos origines afin de ne pas disparaître sous le rouleau compresseur anglo-saxon
grandement favorisé par la mondialisation ultralibérale. Nous n'avons rien
contre les autres nations et cultures mais nous revendiquons le respect de ce
que nous sommes en tant que peuple porteur d'une culture particulière et
originale. Nous sommes les héritiers de la Nouvelle-France et à ce titre nous
pouvons nous revendiquer de la culture européenne, ce qui n’exclut en rien la
solidarité prolétarienne internationale avec les luttes des travailleurs et des
différents peuples opprimés dans le monde. Nous donnons par exemple notre appui
aux luttes de libération nationale comme celle du peuple palestinien contre
l'État sioniste colonialiste ou bien des Abkhazes et des Ossètes du Sud contre
le régime géorgien au service de l’impérialisme américain. Les patriotes
communistes québécois sont également solidaires du régime socialiste d’Alexandre Loukachenko au Bélarus contre les tentatives
de déstabilisation et de renversement par une opposition libérale téléguidée
par l’OTAN et l’Union Européenne. Loukachenko a préservé de nombreux acquis de
l’époque soviétique et c’est un dirigeant patriotique qui veut sauvegarder l’indépendance
de son pays face aux puissances impérialistes occidentales.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">En résumé nous combattons les politiques néolibérales de
privatisation et de démantèlement des programmes sociaux ainsi que la dictature
des multinationales assoiffées de profit, nous luttons pour la défense de la
langue et de la culture française au Québec. Le capitalisme est un système
exploiteur et apatride qui n’a aucun respect pour les langues et les cultures
nationales et qui représente un obstacle fondamental à leur épanouissement. Il
contribue grandement au phénomène de l’anglicisation du monde en faisant de
l’anglais la langue des affaires et du marché du travail au mépris des
travailleurs et des travailleuses qui partout dans le monde veulent défendre
leur droit de travailler dans leur langue nationale respective. Au Québec nous
faisons toujours face à la volonté de nous assimiler et de nous faire disparaître
dans le marais anglo-saxon largement prédominant en Amérique du Nord. Il faut
renforcer la loi 101 qui a été tellement édulcorée depuis plus de vingt ans par
l'action combinée de la Cour Suprême du Canada et de certains gouvernements
québécois. Le capitalisme cherche également à baisser constamment nos
conditions de travail et à dégrader notre niveau de vie dans une perspective
d’uniformisation sociale vers le bas.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">Si vous êtes d’accord avec ce texte n’hésitez pas à nous
rejoindre. Notre combat de libération nationale et sociale ne peut attendre
plus longtemps. Nous avons besoin d’une organisation structurée et remplie de
militants et de militantes de bonne volonté qui ont à coeur l’indépendance de
notre pays, la sauvegarde de notre langue et de culture ainsi que la lutte
acharnée et sans relâche contre le système d’exploitation capitaliste et pour
l’instauration d’une société socialiste.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">En avant vers un Québec libéré du joug du capital et socialiste !<o:p></o:p></span></p><p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;"><br /></span></p>
<p class="Textbody" style="margin-bottom: 0cm; mso-pagination: widow-orphan;"><span style="font-size: 14pt;">Richard Chartrand</span></p>
<br />Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-67795294575093096922018-04-27T03:57:00.001-07:002018-04-27T03:57:34.307-07:00L'homophobie au sein de la Révolution Cubaine<div class="title" style="background-color: white; border: 0px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<h2 itemprop="headline" style="border: 0px; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: 35px; margin: 10px 15px 13px 22px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #362f2d; font-family: Helvetica, Arial, sans-serifl; font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"><i>Entretien accordé par la fille de Raul Castro, Mariela Castro Espin, au spécialiste de Cuba Salim Lamrani, sur la lutte contre l'homophobie à Cuba et les progrès qui ont été accomplis depuis les années 70. Voici le lien de l'article: </i></span></span><span style="color: #362f2d; font-family: Helvetica, Arial, sans-serifl; font-size: small;"><span style="font-weight: 400;"><i>https://www.mondialisation.ca/concernant-lhomophobie-fidel-castro-a-toujours-assume-ses-responsabilites-en-tant-que-leader-du-processus-revolutionnaire/5321644</i></span></span></h2>
<h2 itemprop="headline" style="border: 0px; color: #362f2d; font-family: Helvetica, Arial, sans-serifl; font-size: 24px; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: 35px; margin: 10px 15px 13px 22px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L’homophobie au sein de la Révolution Cubaine</h2>
<div style="color: #362f2d; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;">
<b>par Salim Lamrani</b></div>
<div style="color: #362f2d; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif;">
<br /></div>
<h3 class="subtitle" style="border: 0px; color: #362f2d; font-family: inherit; font-size: 18px; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 18px; margin: 10px 15px 10px 22px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Entretien avec Mariela Castro Espín, directrice du Centre d’éducation sexuelle (CENESEX) à Cuba</h3>
<div class="sharethis" style="background: rgb(228, 228, 228); border: 0px; color: #362f2d; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; height: 25px; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 5px; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<em style="background-color: white; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><br /></em></div>
<div class="sharethis" style="background: rgb(228, 228, 228); border: 0px; color: #362f2d; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; height: 25px; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 5px; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<em style="background-color: white; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">Mariela Castro Espín a réussi à s’émanciper de son héritage familial. Nièce de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine et fille de Raúl Castro, actuel Président de Cuba, Mariela Castro a gagné une renommée internationale non pas grâce à son patronyme mais grâce à son action en faveur du droit à la diversité sexuelle</em></div>
<div class="sharethis" style="background: rgb(228, 228, 228); border: 0px; color: #362f2d; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; height: 25px; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 5px; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<em style="background-color: white; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><br /></em></div>
<div class="sharethis" style="background: rgb(228, 228, 228); border: 0px; color: #362f2d; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; height: 25px; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 5px; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<em style="background-color: white; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">.</em></div>
</div>
<div class="content" itemprop="articleBody" style="background-color: white; border: 0px; color: #362f2d; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; font-stretch: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: 20px; margin: 0px 10px 13px; padding: 10px 15px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Directrice du Centre d’éducation sexuelle (CENESEX) à Cuba, licenciée en Psychologie et en Pédagogie, titulaire d’un Master en Sexualité, Mariela Castro a fait sienne la cause des homosexuels, bisexuels, lesbiennes et transsexuels, et a permis à ces communautés de sortir de la marginalité à laquelle la société l’avait cantonnées.</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">L’action du Cenesex a été couronnée de succès. Depuis 2007, une journée contre l’homophobie est célébrée chaque 17 mai à Cuba. Les opérations de changement de sexe sont entièrement prises en charge par l’Etat. L’homophobie a sensiblement reculé même si elle est toujours persistante dans certains secteurs. Enfin, les institutions tels que le Parti Communiste de Cuba ou le Ministère de la Culture sont désormais des alliés de premier ordre dans la lutte en faveur des droits pour tous.</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Mariela Castro ressemble à sa mère Vilma Espín. Elle a hérité, à la fois, de sa beauté naturelle et de son caractère. En effet, comme l’illustrent ces conversations, elle méprise souverainement la langue de bois et n’hésite aucunement à pointer du doigt les injustices commises par le passé à Cuba, ni à dénoncer les obstacles institutionnels encore présents au sein de la société. Son franc-parler ne fait pas l’unanimité au sein du pouvoir cubain, notamment auprès du secteur le plus conservateur. Mais, comme elle se plait à le répéter, à chaque fois que le Président Raúl Castro reçoit une plainte à son sujet, sa réponse reste invariablement la même : « Si tu as quelque chose à dire à propos de ma fille, va la voir directement ». A ce jour, personne n’a osé.</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Lors de ce dialogue, aucun sujet n’a été éludé, que ce soit la situation des homosexuels au triomphe de la Révolution, les tristement célèbres Unités militaires d’aide à la production, le fameux « Quinquennat gris », la fondation du CENESEX, la lutte contre l’homophobie, la prostitution, le phénomène transgenre ou le mariage pour tous. Mariela Castro n’a éludé aucune question et n’a imposé aucune condition préalable à la discussion.</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Salim Lamrani : Mariela Castro, quelle était la situation des minorités sexuelles en 1959, au triomphe de la Révolution, à Cuba ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"> </strong>Mariela Castro Espín : Au début des années 1960, la société cubaine était le reflet de son héritage culturel, principalement espagnol. Cuba avait une culture homo-érotique, patriarcale et donc, par définition, homophobe, comme toutes les sociétés patriarcales. A cette époque, le monde entier était patriarcal et homophobe, sans aucune distinction, aussi bien les pays développés que les nations du Tiers-monde.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Il est cependant curieux que le processus émancipateur de la Révolution cubaine qui revendiquait dans son programme politique la lutte contre les inégalités, les différentes formes de discrimination contre les femmes, le racisme, et qui tentait d’éliminer les injustices, les brèches entre la ville et la campagne, ne se soit pas intéressé au sort des homosexuels et ne les ait pas considérés comme étant victimes de discriminations de toute sorte.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Pour quelles raisons ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : L’homophobie était la norme y compris après le triomphe de la Révolution. Cela était le cas dans toutes les cultures occidentales basées sur la religion catholique dominante. L’homophobie était au cœur des relations de genre telles qu’elles s’étaient établies culturellement.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
La Révolution cubaine a permis au peuple cubain d’obtenir la souveraineté nationale et a remis en cause de nombreux paradigmes tels que la virginité de la femme comme condition préalable pour le mariage, l’absence de divorce, le statut de chef de famille de l’homme, la naturelle fidélité de la femme face à l’infidélité de l’homme, la disqualification de la famille monoparentale et de la femme célibataire, mais ne s’est pas attaquée au problème de la diversité sexuelle.<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Donc à l’époque, être homophobe était quelque chose de « naturel ».</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"> </strong>MCE : L’homophobie était la norme. Ce qui était considéré comme anormal était le respect à l’égard de celles et ceux qui avaient choisi une orientation sexuelle différente. Mais, je le répète, cela n’était pas spécifique à Cuba. Il en était de même dans le reste du monde. L’homophobie institutionnalisée des premières années de la Révolution reflétait cette réalité et était en adéquation avec la culture de l’époque. Se moquer des homosexuels était quelque chose de naturel, tout comme les mépriser ou les dénigrer. Il était normal de les discriminer sur le marché de l’emploi, dans leur vie professionnelle, et cela était l’aspect le plus grave.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Les Unités Militaires d’Aide à la Production (UMAP)</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Dans les années 1960, entre 1965 et 1968, l’Etat cubain a mis en place les Unités militaires d’aide à la production, les UMAP, dans lesquelles ont été intégrés de force les homosexuels. Pourriez-vous revenir sur cet épisode sombre de la Révolution cubaine ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Il faut tout d’abord préciser que les UMAP concernaient tout le monde, tous les hommes en âge d’effectuer le service militaire, et non pas uniquement les homosexuels. C’était un service militaire obligatoire pour tous les jeunes majeurs. Cela n’était en aucun cas réservé aux homosexuels. Certains ont même parlé de camps de concentration pour homosexuels. Je crois qu’il ne faut pas exagérer et rester fidèle à la vérité historique. Je le répète, les UMAP ont concerné absolument tout le monde, sauf ceux qui pouvaient justifier d’un emploi stable. Les étudiants devaient mettre entre parenthèses leur carrière universitaire pour effectuer leur service militaire au sein des UMAP.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Il convient de rappeler le contexte de l’époque. Notre pays était constamment agressé par les Etats-Unis. Il y avait eu la Baie des Cochons en avril 1961, la crise des Missiles en 1962, et les groupes de la CIA composés d’exilés cubains multipliaient les attentats terroristes. Les bombes explosaient à Cuba tous les jours. On brulait des champs de canne à sucre. On faisait dérailler des trains. On attaquait des théâtres au bazooka. Il ne faut pas oublier cette réalité. Nous vivions sous état de siège. Des groupes paramilitaires étaient réfugiés dans les montagnes de l’Escambray et assassinaient les paysans favorables à la Révolution, torturaient et exécutaient les jeunes professeurs qui avaient intégré la campagne d’alphabétisation. Au total, 3 478 Cubains ont perdu la vie à cause du terrorisme de cette époque. Il s’agissait d’une période très difficile où nous étions agressés en permanence et où la lutte des classes était à son paroxysme. Les propriétaires terriens avaient réagi avec beaucoup de violence à la réforme agraire et n’étaient pas disposés à perdre leur position privilégiée au sein de la société. Il y avait donc à Cuba une mobilisation générale pour la défense de la nation et de ce contexte sont nées les UMAP, en guise de service militaire.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Pour quelles raisons alors, les UMAP ont-elles été associées au règne de l’arbitraire et de la discrimination ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Il y a une raison à cela. Etant donné que tout le monde devait participer à la défense du pays, les groupes marginaux tels que les hippies par exemple ont dû intégrer les UMAP, mais également les enfants de la bourgeoisie qui s’étaient habitués à une vie de loisirs et ne travaillaient pas, étant financièrement à l’abri. Ainsi, ceux qui ne s’étaient pas impliqués et préféraient un rôle d’observateur, devaient intégrer les UMAP et travailler dans les usines ou dans l’agriculture, y compris les groupes qui ne se sentaient pas engagés dans le processus de transformation sociale mis en place en 1959. Ces gens-là étaient mal vus par la société cubaine, qui les rejetait pour leur manque d’implication dans la construction de la nouvelle nation révolutionnaire et les considérait comme étant des parasites.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Je me souviens avoir entendu, dans ma jeunesse, certaines réflexions désobligeantes à mon égard, en raison de mon lien de parenté avec Fidel Castro – mon oncle – et Raúl Castro, mon père. Certains disaient : « c’est une <em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">bitonga</em> », c’est-à-dire, une « fille à papa », une personne jouissant d’une position privilégiée, qui n’avait pas le même train de vie que le reste de la jeunesse, en raison de ses liens familiaux. Cela me mettait dans une colère noire et je m’efforçais de faire tout ce que les autres faisaient en rejetant tout privilège ou favoritisme. Je n’ai jamais supporté ce qualificatif de <em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">bitonga</em>, qui était extrêmement méprisant.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L’armée a donc créé les UMAP pour soutenir les processus de production. Mais la réalité fut différente. Le Ministère de l’Intérieur était chargé de gérer les groupes de marginaux et de « parasites », de les repérer et de les intégrer aux UMAP, par la contrainte et la force, car le service était obligatoire.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Cette méthode semble pour le moins arbitraire.</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Il faut reconnaitre que la façon de procéder a été pour le moins arbitraire et discriminatoire. Il y a eu des voix qui se sont élevées au sein de la société cubaine pour se prononcer contre ces mesures, parmi lesquelles celle de la Fédération des Femmes Cubaines, ainsi que de nombreuses personnalités. Les plaintes déposées par certaines mères de famille ont déclenché ce mouvement de protestation contre les UMAP.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Qu’en était-il des homosexuels ? Ils ont été victimes de nombreux abus au sein des UMAP.</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Au sein de cette société homophobe, dans ce contexte d’hégémonie masculine et virile, les autorités ont considéré que les homosexuels sans profession devaient intégrer les UMAP pour devenir de véritables « hommes ». Dans certaines UMAP, ces personnes ont été traitées avec les mêmes égards que tout le monde et n’ont pas été victimes de discrimination. Dans d’autres UMAP, où régnait l’arbitraire, les homosexuels étaient injustement séparés des autres jeunes. Il y avait donc le groupe des homosexuels et des travestis, le groupe des religieux et des croyants, le groupe des hippies, etc.… Un traitement particulier leur était réservé, avec des railleries quotidiennes et des humiliations publiques. En un mot, les discriminations qui existaient au sein de la société cubaine se sont faites plus vives, plus acerbes au sein des UMAP.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Il est certain que la création et le fonctionnement des UMAP ont été arbitraires. Ce fut la raison pour laquelle ces unités ont été définitivement fermées trois ans plus tard. Mais, encore une fois, je le répète, la situation des homosexuels dans le reste du monde était similaire, parfois pire. A l’évidence, cela ne justifie en rien les discriminations dont ont été victimes les homosexuels à Cuba.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Quelle était la situation des minorités sexuelles dans le reste du monde ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Il y a une étude extrêmement intéressante d’un chercheur américain David Carter sur les mouvements LGBT en Amérique latine et dans le reste du monde. Par exemple, dans notre continent, les homosexuels étaient impitoyablement pourchassés notamment sous les dictatures militaires.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Encore une fois, je le répète, il ne faut pas que cela nous empêche d’analyser avec un œil critique ce qui s’est passé à Cuba.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Quelle a été la responsabilité de Fidel Castro dans la création des UMAP ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Fidel Castro est comme Don Quichotte. Il a toujours assumé ses responsabilités en tant que leader du processus révolutionnaire. Par sa position, il considère qu’il doit prendre la responsabilité de tout ce qui s’est passé à Cuba, aussi bien les aspects positifs que les côtés négatifs. C’est une démarche très honnête de sa part, même s’il me semble que cela n’est pas juste, car il ne doit pas assumer seul la responsabilité de tous ces abus.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Ce n’est d’ailleurs ni juste ni proche de la vérité historique. C’était une époque où émergeait une société nouvelle avec la création de nouvelles institutions, au beau milieu d’agressions, de trahisons, de menaces contre sa vie personne – car je vous rappelle que Fidel Castro a été victime de plus de 600 tentatives d’assassinat. Ne pouvant s’occuper de tout, il a dû déléguer de nombreuses tâches</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Concrètement, quel est le lien de Fidel Castro avec les UMAP ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : Fidel Castro n’est pas à l’origine de la création des UMAP. En réalité, la seule relation que Fidel Castro a eue avec les UMAP a été lorsqu’il a décidé de les fermer, suite aux nombreuses protestations émanant de la société civile, et suite à l’enquête menée par la direction politique des Forces armées qui a conclu que de nombreux abus avaient été commis. A partir de cette date, il a été décidé de ne plus inclure les homosexuels dans le service militaire afin de leur éviter toute discrimination au sein d’un corps réputé pour son homophobie non seulement à Cuba, mais également à travers le monde. Là encore, on pourrait rétorquer qu’il s’agissait d’une nouvelle discrimination à leur égard mais leur incorporation aux forces armées avait été si néfaste en raison des préjugés existants, qu’il en a été décidé ainsi.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SL : Quelle était la position de votre père, Raúl Castro ?</strong></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
MCE : J’ai souvent évoqué ce sujet avec mon père et il m’a expliqué qu’il était extrêmement difficile de faire tomber les préjugés sans une politique d’éducation. D’ailleurs, l’univers militaire reste encore aujourd’hui un monde très machiste à Cuba. Il est d’ailleurs connu que dans nos sociétés on rejette toujours ce qui est différent. Imaginez donc le contexte des années 1960.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
A ce sujet, le CENESEX a lancé un programme de recherche sur les UMAP et nous sommes en train de recueillir les témoignages des personnes qui ont souffert de cette politique.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Salim Lamrani</em></strong><em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Suite :</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><a href="http://www.mondialisation.ca/le-pc-cubain-etait-a-limage-de-la-societe-cubaine-cest-a-dire-machiste-et-homophobe/5321920" style="border: 0px; color: #3b4d81; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">«Le PC cubain était à l’image de la société cubaine, c’est-à-dire machiste et homophobe»</a></strong><em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">, 05 février 2013</em> (2/4)</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><a href="http://www.mondialisation.ca/un-pays-comme-cuba-une-nation-socialiste-doit-defendre-legalite-des-droits-pour-tous/5322214" style="border: 0px; color: #3b4d81; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">« Un pays comme Cuba, une nation socialiste, doit défendre l’égalité des droits pour tous »</a></strong><em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">, 07 février 2013 </em>(3/4)</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">-« La lutte pour l’égalité et contre toutes les injustices est un devoir universel qui doit concerner l’ensemble des citoyens » (4/4)</em></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Article original en portugais :</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a href="http://operamundi.uol.com.br/conteudo/entrevistas/26925/sobre+homofobia+fidel+sempre+assumiu+responsabilidades+diz+mariela+castro.shtml" style="border: 0px; color: #3b4d81; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">http://operamundi.uol.com.br/conteudo/entrevistas/26925/sobre+homofobia+fidel+sempre+assumiu+responsabilidades+diz+mariela+castro.shtml</a></div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, <strong style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Salim Lamrani</strong> est Maître de conférences à l’Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin-bottom: 14px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Son dernier ouvrage s’intitule <em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba</em>, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).</div>
</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-3840440376527717732017-07-19T05:41:00.000-07:002018-12-16T16:18:58.959-08:00Lutte des classes ou lutte symbolique?<h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="font-family: georgia, utopia, "palatino linotype", palatino, serif; font-size: 22px; font-stretch: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;">
<span style="background-color: #eeeeee;"><i>Article publié sur le site de Benedikt Arden www.rebellium.info et qui remet en question la tactique du vandalisme dans le cadre de la lutte contre la gentrification.</i></span></h3>
<div>
<span style="background-color: blue;"><br /></span></div>
<h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="font-family: georgia, utopia, "palatino linotype", palatino, serif; font-size: 22px; font-stretch: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;">
Lutte des classes ou lutte symbolique?</h3>
<div>
<br /></div>
<h3 class="post-title entry-title" itemprop="name" style="font-stretch: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0px; position: relative;">
<div class="post-header" style="color: #eeeeee; font-family: arial, tahoma, helvetica, freesans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1em;">
<div class="post-header-line-1">
</div>
</div>
<div class="post-body entry-content" id="post-body-6757246296986741957" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 586px;">
<div class="separator" style="clear: both; color: #eeeeee; font-family: arial, tahoma, helvetica, freesans, sans-serif; font-size: 13px; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDh9US5bOcONPdkb3z1MILuzhKjhR8HfEmcg5617LOUpBxao4rZiFUX9L30sOcN7reHELc3M88jwZnDAHJAfgiGvhOW6YMHMyFHt-XgP0ng9Y63XdTb4XJxfwoHqhN7Ocio7OyUpMvLx0z/s1600/gentrification-protest-02.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; color: red; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-decoration-line: none;"><span style="background-color: black;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDh9US5bOcONPdkb3z1MILuzhKjhR8HfEmcg5617LOUpBxao4rZiFUX9L30sOcN7reHELc3M88jwZnDAHJAfgiGvhOW6YMHMyFHt-XgP0ng9Y63XdTb4XJxfwoHqhN7Ocio7OyUpMvLx0z/s320/gentrification-protest-02.jpg" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border-radius: 5px; border: 1px solid rgb(204, 204, 204); box-shadow: rgba(0, 0, 0, 0.2) 0px 0px 20px; padding: 8px; position: relative;" width="320" /></span></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Le sujet fait polémique et les occasions n’ont guère manqué, car au moins 4 ou 5 fois par année à Montréal nous apprenons qu’un commerce se fait vandaliser en raison de cette question. J’ai bien sûr eu l’occasion de polémiquer sur le sujet à plusieurs reprises, mais je n’avais jamais perçu ce débat autrement que comme une erreur tactique due au manque d'expérience de certains militants trop épris de sensations fortes. Comme ces polémiques ne me semblaient pas particulièrement sérieuses et que celles-ci sont presque exclusivement internes à la gauche<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn1" name="_ednref1" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[1]</span></span></span></a>, je n’ai jamais cru bon d’en faire un article. Mais depuis la dernière « action directe » à l’encontre de l’épicerie 3734 du quartier St-Henri<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn2" name="_ednref2" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[2]</span></span></span></span></a> en mai dernier<span class="MsoHyperlink">,</span> j’ai commencé à accepter l’idée que cette pratique devait réellement être considérée par bien des gens comme étant une bonne chose, car de plus en plus soutenu par des textes<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn3" name="_ednref3" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[3]</span></span></span></span></a> se voulant sérieux. Malgré le fait que ce genre « d’action directe », en plus d’être nuisible sur le plan de la politique traditionnelle<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn4" name="_ednref4" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[4]</span></span></span></a>, soit totalement erronée du point de vue de la lutte des classes. Donc cette fois, je me dois de m’incliner devant l’actualité et revenir sur cette question qui me paraissait pourtant si simple il y a à peine 10 ans, mais qui se trouve à être aujourd’hui un vecteur de confusion chez ceux qui cherchent à s’attaquer à ce qui engendre l’injustice.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Mais d'abord, revenons aux faits. La lutte contre la gentrification n’est pas vieille, mais est tout de même le produit d’un processus qui lui est visible depuis plusieurs décennies. Pour faire court, disons que plusieurs quartiers ont historiquement été bâtis ou peuplés par les masses ouvrières dans les périodes d’industrialisation (pour Montréal, c’est surtout au court de la fin du 19<sup>e</sup> siècle). Ces secteurs pauvres, par définition, étaient bâtis pour être clairement distincts et séparés des secteurs bourgeois, pour des raisons que vous connaissez sans doute déjà. Après la Seconde Guerre mondiale, l’occident tout entier connut une croissance économique fulgurante (<span class="LienInternet"><span style="color: white;">les Trente Glorieuses</span></span>), ce qui, avec le concours d’une industrialisation accélérée, fit émerger chez nous une nouvelle élite francophone et une large classe moyenne. Cette industrialisation donna le coup de grâce au modèle de société rurale ultramontaine et fit augmenter de beaucoup la population urbaine, encore majoritairement pauvre. Le centre-ville de Montréal ayant à cette époque un très haut niveau de <span class="LienInternet"><span style="color: white;">criminalité</span></span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn5" name="_ednref5" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="line-height: 16.8667px;">[5]</span></span></span></a>, c’est surtout les banlieues qui profitèrent de l’essor de ces années de croissance. C’est donc à partir de la génération suivante<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn6" name="_ednref6" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="line-height: 16.8667px;">[6]</span></span></span></a> que ce retour en ville de gens plus ou moins aisés fût initié. De manière modeste, il est vrai, ces nouveaux arrivants souhaitaient d’abord profiter de la baisse de la criminalité et des bas loyers, afin de se placer près du centre-ville, où les emplois avaient tendance à se centraliser<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn7" name="_ednref7" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="line-height: 16.8667px;">[7]</span></span></span></a>. On doit aussi ajouter à ces considérations que les divers paliers de gouvernement ont mis en place plusieurs plans de réaménagement urbain pendant les années 80, afin d’inciter de potentiels nouveaux arrivants<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn8" name="_ednref8" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[8]</span></span></span></a> pour ainsi profiter des taxes que cet exode des banlieues et des régions pouvait engendrer.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">C’est surtout à la fin des années 90 que ce que l’on appelle aujourd’hui « l’embourgeoisement des quartiers populaires » se fit le plus sentir, avec la troisième génération : les Y. Cette génération reconnue pour sa tendance artistique, son ouverture sur le monde et son côté passablement bohème fût le socle de ce que les Français, et nous par la suite, appellerons les « bobos », ou « bourgeois bohèmes ». Cette nouvelle classe sociale, sans être vraiment bourgeoise au sens strict du mot<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn9" name="_ednref9" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="line-height: 16.8667px;">[9]</span></span></span></a>, est par contre friande du mode de vie urbain, de culture, des produits du terroir et d’écologie. C'est pourquoi les commerces du genre épicerie fine, produits équitables et boutiques/restaurants/bars thématiques et/ou artistiques ont émergé de cette population même, au cours des années 2000. Enfin, le terme de « bobo », d'ailleurs issu du vocabulaire de l’extrême droite française<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn10" name="_ednref10" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[10]</span></span></span></a>, définirait des citoyens qui se veulent engagés socialement, mais qui ne voudraient pas trop sacrifier de leur confort et qui donc se limitaient aux éléments surtout esthétiques (et consommables) du progressisme. Ce terme, comme vous l’avez compris, est évidemment péjoratif et a surtout pour objectif (pour la gauche) d’afficher le mépris des militants de terrain envers la « petite bourgeoisie<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn11" name="_ednref11" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[11]</span></span></span></a>urbaine ». Les fameux « <i>young urban professionals</i> » diront certains.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Évidemment, l’espace de ces quartiers étant limités et le libre marché étant de rigueur dans notre civilisation néolibérale, les premiers quartiers embourgeoisés ont vite débordé sur les autres et de fil en aiguille, les quartiers défavorisés ont vite fait place aux quartiers « branchés » et les prix des loyers ont de ce fait explosé en peu de temps. Sauf exception de quelques îlots majoritairement composés de personnes issues de l’immigration, qui ne tarderont probablement pas non plus à suivre cette tendance. Évidemment, il y a encore peu de temps, il ne venait à personne de la gauche radicale de blâmer les « bobos » pour ces conséquences indirectes et même qu’il était reconnu que la base sociale de cette population était l’une des composantes de cette gauche radicale. À cette récente époque, la gentrification était surtout associée à une conséquence du néolibéralisme, qui réfute toutes organisations sociales et qui devait être combattu comme telle. Mais par un étrange processus, certains militants en sont aujourd’hui venus à blâmer les petits commerces de ces quartiers, comme principale source de l’effet pervers qu’occasionnent le « libre marché » et le néolibéralisme.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Or, il est pourtant notablement facile à intégrer que la concurrence entre multinationales est un mythe aussi « rationnel » que la résurrection du Christ ! Cette collaboration entre les divers acteurs du capitalisme engendre ce que Lénine dénonçait déjà en <span class="LienInternet"><span style="color: white;">1916</span></span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn12" name="_ednref12" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[12]</span></span></span></a>, soit les cartels et les monopoles industriels. Groupes multiples, mais, à l’instar des leurs homologues du crime organisé, capables de s’entendre sur les prix et les pratiques commerciales. Ces cartels ayant de longue date colonisé les centres commerciaux, les jeunes entrepreneurs sont contraints la plupart du temps<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn13" name="_ednref13" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="line-height: 16.8667px;">[13]</span></span></span></a> aux commerces de « niches ». Soit le commerce dont les produits ont une survaleur non économique, comme le commerce équitable, écologique, biologique et de luxe. De cette façon, les commerçants peuvent utiliser l’éthique (dans le cas des produits équitables, bio, etc.) des habitants du quartier pour concurrencer les grandes bannières. C’est d’ailleurs l’un des points d’attraction qu’ont ces quartiers chez cette classe « bobo », comme je l’ai déjà mentionné. Et ceci, sans compter que ce type de pratique commerciale était depuis longtemps pratiquée par les communautés issues de l’immigration avant d’être imitée par ces populations. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">En plus du commerce, il y a de plus en plus de condos dans ces centres. Et là, on nage en terrain un peu plus connu, car la lutte contre la gentrification était auparavant centrée sur cette question. Mais comme pour le commerce, les habitations de ce type suivent les demandes de cette nouvelle population, car pour un grand nombre de ces Y, les logements locatifs sont perçus avec raison comme de l’usure. C’est pourquoi un grand nombre d’entre eux sont amenés à quitter leur ancien logement locatif (dont l’entretien est souvent négligé afin d’en augmenter les profits) pour aller se trouver un endroit dont la responsabilité leur revient. C’est d’ailleurs de cette façon que les quartiers avoisinants se font coloniser par cette population. Soit en quittant un logement souvent trop cher, pour emménager dans un condo dans un quartier moins cher (ce qui contribue évidemment à en augmenter le coût global). Comme pour le commerce, c’est souvent en passant par des pratiques responsables sur le plan individuel que les effets gentrificateurs se font le plus sentir et il n’est guère pertinent de juger les gens qui font ces choix, car, sauf à vouloir attendre le grand soir de la révolution sociale, ceux-ci ne peuvent choisir qu’entre ces deux types d’habitations. Les logements sociaux étant bien évidemment réservés aux familles les plus pauvres.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">À partir de maintenant, le décor est planté et il nous est déjà possible de voir ce qui cloche dans « l’action directe » de nos militants anti-embourgeoisement. Selon les dires de leurs défenseurs, il ne serait pas question de nier la bonne conscience progressiste des acteurs de ce problème, mais de leur faire comprendre (par des actes bien peu diplomatiques) qu’ils rendent la vie impossible aux premiers habitants (les pauvres) de par leurs trains de vie sardanapalesque (bio, équitable, etc.). <span class="LienInternet"><span style="color: white;">D’après Fred Burrill</span></span></span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn14" name="_ednref14" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[14]</span></span></span></span></a><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">, il ne serait pas non plus question de justifier la présence des multinationales, mais de simplement reconnaître qu’ils offrent les produits dont les pauvres auraient besoin (McDonald, Dollorama, Insta-Chèques, dépanneurs à bière, prêteurs sur gages, tavernes à machine à sous, etc.). Pour les logements, l’argumentaire est passablement le même, soit ne pas vanter le système locatif classique, même si tacitement soutenu, tout en réclamant des logements sociaux, car l’accès aux condos ne serait pas envisageable pour cette population. </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">La première chose que l’on note dans cette rhétorique, c’est que malgré son « ni-ni »<a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn15" name="_ednref15" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="line-height: 16.8667px;">[15]</span></span></span></a>, il y a quand même des effets qui se démarquent clairement en faveur de l’une des parties, car ceux qui en font les frais sont bien sûr les plus faibles des deux. Il est, comme vous savez, beaucoup plus facile de s’attaquer aux petits commerces et aux habitations que de faire grand tort aux franchises de multinationale et aux rentiers du logement des beaux quartiers. Ensuite, ces attaques se veulent surtout « symboliques » et, de ce fait, visent les commerces ayant surtout une « apparence bourgeoise » et ceci sans vraiment tenir compte de ce que signifie le concept de « bourgeoisie ». Ces commerces « d’apparence bourgeoise » sont, comme nous l’avons vu, basés sur la survaleur non économique pour exister, mais comme ils ne sont pas le fruit d’un choix véritable, mais d’une nécessité issue du cadre économique néolibéral actuel, et que, de surcroît, il soit basé sur des offres de consommation se voulant généralement plus responsables</span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn16" name="_ednref16" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[16]</span></span></span></span></a><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">. Il est difficile de ne pas y voir un support objectif au commerce le plus immonde qui existe, soit le commerce de la pauvreté. Car, si cette industrie offre, il est vrai, des produits de consommation plus abordables aux « consommateurs pauvres », celle-ci le fait bien évidemment sur le dos des « travailleurs pauvres », qui (sans parler des esclaves du tiers monde) sont bien souvent la même personne !<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Car le commerce de la pauvreté est un cercle vicieux où le travailleur pauvre et le consommateur pauvre sont souvent le même, mais où le second (par schizophrénie sociale) ne respecte pas l’intérêt de classe du premier. Donc répudier le commerce « bobo » est une façon de valoriser l’intérêt du consommateur pauvre au détriment de son intérêt de classe, en tant que travailleur pauvre. Car le niveau de retombée économique de ce genre de commerce est incontestablement supérieure d’avec celui des Walmarts, Dollorama, etc</span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn17" name="_ednref17" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[17]</span></span></span></span></a><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">. Par ailleurs, il n’est pas ici question de prétendre, comme le font les <span class="LienInternet"><span style="color: white;">néopoujadistes</span></span>, qu’il y aurait une différence de nature entre petit et grand commerce et qu’il faille revenir aux petits commerces d’antan pour plus de justice. Mais de démontrer que de combattre le petit commerce de niche revient à montrer que l’on ne comprend pas du tout le monde dans lequel on vit et donc que l’on n’est aucunement en mesure de se battre pour l’améliorer concrètement. Comme vous le savez surement déjà, les multinationales ont depuis longtemps compris que leur intérêt était de séparer l’égoïsme du consommateur de son intérêt de classe en tant que travailleur(se), car le premier est le pire ennemi du second. Mais de voir des militants se revendiquant de l’anticapitalisme ne pas voir cette évidence, relève de l’exploit ! Et je ne parle pas de toute la vanité avec lequel ces analystes du dimanche vantent leurs analyses « macroéconomiques » uniquement composées de consommateurs et de commerces ! </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">Encore une fois, je ne prétends pas que le petit commerce serait la voie du socialisme, mais bien de souligner que le petit commerce engendre beaucoup plus de retombées à l’ensemble du peuple (et donc des plus pauvres) que toutes ces grandes bannières qui appauvrissent le peuple tout en s’en nourrissant. Il est donc absurde de croire que de combattre le commerce de niche (souvent local et écologique), en évoquant le pouvoir d’achat des classes les plus défavorisées, quand celles-ci engendrent objectivement plus de richesse et d’emploi que les grandes chaînes. De plus, il est patent de voir que toute cette question évacue le problème central qu’est la question du revenu ! Car c’est précisément la logique d’optimisation du capital variable</span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn18" name="_ednref18" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[18]</span></span></span></span></a><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"> qui engendre la pauvreté extrême et non pas le prix des objets de consommation. De ce point de vue, il est certes pertinent de dénoncer l’embourgeoisement artificiel des grandes villes par les politiciens et les entrepreneurs, mais pas au prix d’un irresponsable combat contre la basse classe moyenne. La seule chose utile à faire (hors de la politique et de la révolution, qui n’est pas à l’ordre du jour), si l’on tient à cœur l’intérêt des classes pauvres, est de lutter pour l’augmentation des salaires</span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn19" name="_ednref19" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[19]</span></span></span></span></a><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"> (et/ou le salaire minimum à vie</span><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_edn20" name="_ednref20" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 16.8667px;">[20]</span></span></span></span></a><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">)</span><span class="MsoHyperlink"><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">,</span></span><span style="font-family: "arial" , sans-serif;">l’augmentation des services sociaux ainsi que tous autres types de pression contre les mesures d’austérité. Et ceci, tout en revendiquant plus de logements sociaux, comme le fait le FRAPPU depuis longtemps. En dehors de ces actions concrètes, la guerre au capitalisme reste le point fixe de notre horizon. Mais de se laisser aller vainement à une lutte de classe factice entre sous-prolétariats et classe moyenne urbaine, autrement-dit entre ceux qui peuvent se payer des saucisses bio ou pas, relève d’un confusionnisme tout à fait détestable.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><b>Benedikt Arden (août 2016) </b><o:p></o:p></span></div>
<div>
<span style="background-color: #eeeeee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br clear="all" />
</span></span><br />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<span style="background-color: #eeeeee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br />
</span></span><br />
<div id="edn1">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref1" name="_edn1" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[1]</span></span></span></span></a> Toutes les tendances de droite sont évidemment unies pour condamner ce genre d’action.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn2">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref2" name="_edn2" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[2]</span></span></span></span></a> <a href="http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/05/25/002-quartier-saint-henri-vague-vandalisme-embourgeoisement-anarchistes.shtml">http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/05/25/002-quartier-saint-henri-vague-vandalisme-embourgeoisement-anarchistes.shtml</a><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn3">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref3" name="_edn3" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[3]</span></span></span></span></a><a href="https://ricochet.media/fr/1193/le-saucissier-du-coin-de-la-rue" target="_blank">https://ricochet.media/fr/1193/le-saucissier-du-coin-de-la-rue</a><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn4">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref4" name="_edn4" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[4]</span></span></span></span></a> Rares sont les citoyens de ces quartiers et de l’ensemble de la population qui approuvent ce genre d’action, même si certains en comprennent les motivations et aucun parti de gauche ne s’en revendique. Ces actions ont donc comme seul effet de donner du grain à moudre aux démagogues réactionnaires et faire bifurquer les débats centraux, vers ce genre d’évènements.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn5">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref5" name="_edn5" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[5]</span></span></span></span></a> Dû pour une bonne part à l’augmentation de la population de jeunes, la hausse de la richesse générale (autrement dit, des magots), ainsi qu’à l’effondrement de l’influence de l’Église. <a href="http://classiques.uqac.ca/contemporains/cusson_maurice/cycles_criminalite_securite/cycles_criminalite_securite_texte.html#cycles_criminalite_2_3">http://classiques.uqac.ca/contemporains/cusson_maurice/cycles_criminalite_securite/cycles_criminalite_securite_texte.html#cycles_criminalite_2_3</a><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn6">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref6" name="_edn6" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[6]</span></span></span></span></a> La génération X pour faire simple.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn7">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref7" name="_edn7" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[7]</span></span></span></span></a> Les années 80-90 se caractérisent par un déclin de l’industrie des secteurs premiers des régions, d’une hausse du prix de l’essence et d’un centralisme métropolitain issu des mécaniques de la nouvelle mondialisation économique, qui culminera avec l’ALÉNA.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn8">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref8" name="_edn8" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[8]</span></span></span></span></a> Immigrants d’autre pays comme d’autre région ou de ville.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn9">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref9" name="_edn9" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[9]</span></span></span></span></a> Cette classe est souvent issue du salariat des services gouvernementaux (hôpital, école, fonction publique, etc.) et du haut tertiaire (sièges sociaux, gestion, publicité, technologie, etc.) et non pas des propriétaires de moyen de production. <o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn10">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref10" name="_edn10" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[10]</span></span></span></span></a> D’abord utilisé par le philosophe Michel Clouscard dans les années 70, le terme fût repris par Alain Soral dans les années 90, puis popularisé dans le langage de l’extrême droite dans les années 2000.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn11">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref11" name="_edn11" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[11]</span></span></span></span></a> J’emploie ce terme ici au sens que ces militants l’utilisent et non dans son sens exact.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn12">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref12" name="_edn12" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[12]</span></span></span></span></a> L'impérialisme, stade suprême du capitalisme<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn13">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref13" name="_edn13" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[13]</span></span></span></span></a><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"> </span></span>Exception faite des nouvelles technologies.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn14">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref14" name="_edn14" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[14]</span></span></span></span></a> <a href="http://ici.radio-canada.ca/audio-video/media-7536637/violences-anti-embourgeoisement-dans-saint-henri">http://ici.radio-canada.ca/audio-video/media-7536637/violences-anti-embourgeoisement-dans-saint-henri</a><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn15">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref15" name="_edn15" title=""><sup><sup><span style="line-height: 10.3819px;">[15]</span></sup></sup></a><sup> </sup>Ni l’un ni l’autre.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn16">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref16" name="_edn16" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[16]</span></span></span></span></a><sup> </sup>Il est vrai que le commerce équitable n’est pas toujours si équitable, mais une grande partie des produits locaux le sont incontestablement.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn17">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref17" name="_edn17" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[17]</span></span></span></span></a> Via une interprétation plus réaliste du principe libéral du « ruissellement des richesses ».<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn18">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref18" name="_edn18" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[18]</span></span></span></span></a> L’on doit mettre de côté la question des personnes assistées sociales, qui sont une autre question.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn19">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref19" name="_edn19" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[19]</span></span></span></span></a> Comme dans le cas de la très pertinente campagne de <a href="http://15plus.org/">15plus.org</a><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="edn20">
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="file:///G:/Textes/Lutte%20des%20classes%20ou%20lutte%20symbolique.docx#_ednref20" name="_edn20" title=""><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-family: "calibri" , sans-serif;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="line-height: 14.95px;">[20]</span></span></span></span></a> <a href="https://www.youtube.com/watch?v=uhg0SUYOXjw">https://www.youtube.com/watch?v=uhg0SUYOXjw</a></span></div>
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="background-color: #eeeeee; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></div>
<div class="MsoEndnoteText">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><i><span style="background-color: #eeeeee;">source de l'article: http://www.rebellium.info/2016/08/lutte-des-classes-ou-lutte-symbolique_3.htm</span><span style="background-color: black;">l</span></i></span></div>
</div>
</div>
</div>
</h3>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-25312869256328762742016-07-10T12:33:00.002-07:002016-07-10T12:33:54.987-07:00Au capitalisme en crise générale une seule alternative: le socialisme!<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><i>Déclaration de l'Union des Révolutionnaires Communistes de France sur la crise du capitalisme et l'impossibilité de le réformer. On peut trouver leur site web à l'adresse suivante: http://www.urcf.fr/</i></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;">Maurice Cukierman </span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;">AU CAPITALISME EN CRISE GÉNÉRALE
UNE SEULE ALTERNATIVE:
LE SOCIALISME ! </span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;">La victoire temporaire de la contre-révolution n’a pas modifié le
caractère de notre époque : c’est celle du passage du capitalisme
au socialisme. L’aiguisement de la crise générale du capitalisme
dans la dernière période, met à l’ordre du jour pour les
communistes la nécessité de poser la question de la révolution
nécessaire pour renverser le capitalisme devant la classe ouvrière
et les masses, et de définir leur stratégie en fonction de cet
objectif.</span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><b>Le capitalisme est obsolète</b></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;">Le capitalisme a joué un rôle fondamental dans le développement
de l’humanité : il a tiré de l’abrutissement séculaire des centaines
de millions d’individus, développant les sciences, les forces
productives. Mais avec l’émergence du capitalisme de monopoles à
la fin du XIXe
siècle, ce que les communistes appellent
l’Impérialisme, des traits de caractères se sont affirmés qui sont
allés en s’accentuant.</span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">C’est tout d’abord la tendance à la guerre, car la grande
bourgeoisie (l’oligarchie financière) est en perpétuelle concurrence
avec ses semblables pour s’assurer des marchés, le contrôle des
matières premières et de la force de travail. Deux guerres
mondiales illustrent le propos sans oublier les innombrables conflits
locaux. Le développement inégal du capitalisme pousse les uns à
vouloir prendre le contrôle, tandis que les autres veulent le </span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">conserver. C’est ainsi que la domination des Etats-Unis ne peut
masquer leur inquiétude devant leur long déclin. L’accentuation des
conflits, provoqués ou utilisés par les principales puissances
impérialistes, dans une vaste zone s’étendant de la péninsule
arabique au Pakistan, de l’Ukraine au Yémen, de la Syrie à la
Somalie et la Libye, en passant par la Palestine, l’Irak et
l’Afghanistan, avec des ramifications en Afrique subsaharienne
montre bien que le risque de guerre n’est pas une vue de l’esprit.
L’impérialisme français est à la pointe en la matière tant par son
engagement dans les conflits que par la place qu’y joue l’industrie
d’armement (et le commerce qui l’accompagne). Mais si les coffres
des monopoles et de l’oligarchie financière se remplissent, pour
autant ce type d’activité ne débouche pas sur la création de
richesses sociales mais sur la destruction de celles-ci. Pour les
bourgeoisies monopolistes, la guerre c’est aussi écarter le risque de
la révolution en suscitant le chauvinisme, la collaboration de classe,
la division du prolétariat (entre nationalité). La guerre localisée où
les différents impérialismes s’affrontent indirectement, y compris
quand ils sont « dans le même camp », l’histoire l’a montrée, risque
de déboucher sur un conflit général qui pourrait être fatal à
l’humanité. Le capitalisme débouche tendanciellement sur la
barbarie.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Mais le caractère dépassé de ce système ne se limite pas à cela.
Les lois même de développement du capitalisme le rongent comme
un cancer. Les contradictions se multiplient. Ainsi le progrès se
heurte à la loi du profit. Par exemple, d’un coté on invente
l’informatique, on met internet en place, mais de l’autre, on
multiplie les obstacles à l’utilisation culturelle de ses outils, en
s’opposant à la gratuité de l’accès aux biens, et l’on en réduit
l’utilisation au commerce, tandis qu’on en profite pour tenter
d’étouffer l’esprit critique, et économiser sur l’Education. Dans la
production l’automatisation est freinée, voir gelée, car le travail non
qualifié permet une meilleure rentabilisation du capital.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Le taux moyen de profit espéré par les capitalistes s’affaiblit par
une accumulation gigantesque de capitaux constants, et du coup
les capitalistes tentent de se rattraper par la course à
l’augmentation de la masse des profits pour répondre aux besoins
de l’accumulation. Mais cela contribue à faire baisser le taux de
profit, augmentant l’importance de capitaux qui ne trouvent pas à
se placer et se ruent sur la spéculation, l’usure (prêts aux Etats par exemple, mais aussi crise des subprimes), les trafics en tout genre,
provoquant un encombrement plus grand encore. Dans le même
temps on comprime les salaires, les revenus de la petite
bourgeoisie diminuent, et la consommation recule. Si cela
augmente les profits des monopoles, en même temps, cela rétrécit
le marché et les marchandises (dont la vente permet au capital de
se réaliser) ne trouvant plus preneur, s’accumulent. C’est ainsi
qu’alors que des centaines de millions de personnes sur cette
planète n’ont pas le minimum pour survivre, que l’on procède à la
destruction des richesses que le travail a créées. De la même
manière que les laboratoires pharmaceutiques cessent la production
de médicaments indispensables parce que, dans les pays où l’on en
a besoin, on ne peut les payer au prix qu’en veulent les
monopoles ! Les progrès des forces productives se traduisent par
l’expulsion de centaines de millions de travailleurs de la sphère de
la production sociale (et qui ne peuvent y retourner), quand
l’augmentation du temps de travail est partout à l’ordre du jour !
C’est la course aux profits, et non le progrès technique,
« l’inconscience des gens », qui entraîne le monde vers une
catastrophe écologique par la dilapidation des richesses naturelles,
la gabegie permanente, l’incapacité à maîtriser la nature.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Craignant que les peuples résistent, la bourgeoisie monopoliste,
liquide la démocratie bourgeoise pour mettre en place des régimes
technocratiques lui permettant de gouverner sans entrave : partout
le parlementarisme est remis en cause, les libertés démocratiques
formelles des régimes bourgeois précédents sont remises en cause,
ce que montrent aussi bien la loi Macron que la réforme territoriale,
que les lois qui dictent le choix de leurs candidats aux partis
politiques (la fameuse parité par exemple), ou la négation des
élections quand le résultat n’est pas celui attendu (les
référendums ). L’Union Européenne est l’instrument de cette
tendance à la réaction politique, permettant à la bourgeoisie des
pays qui la composent, à leurs gouvernements, d’imposer les choix
de l’oligarchie financière en passant par-dessus les peuples et de
démolir les édifices juridiques que le mouvement ouvrier a construit
par ses luttes. Cela s’accompagne par la montée en puissance des idéologies les plus réactionnaires, l’irrationalisme, l’obscurantisme
religieux, la peur du progrès, le repliement sur soi et
l’individualisme, le racisme, les obsessions sécuritaires…
Le capitalisme aujourd’hui c’est « no futur » pour tous ceux qui
n’ont que leur travail pour vivre ! </span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-72979202828845565782015-12-25T05:51:00.001-08:002015-12-25T05:51:29.083-08:00Élection fédérale canadienne: Rien à gagner pour le Québec!<i>Voici mon article sur les dernières élections canadiennes qui a été publié dans le numéro 677 de la revue nationaliste sociale française Militant. Son site web se trouve à l'adresse suivante: http://www.revue-militant.fr/.</i><br />
<b><span style="font-size: large;"><br /></span></b>
<b><span style="font-size: large;">Élection fédérale canadienne: Rien à gagner pour le Québec!</span></b><br />
<br />
<br />
Le 19 octobre dernier les électeurs et électrices canadien-nes mirent un terme à neuf ans de gouvernement conservateur lors de la dernière élection fédérale. Les conservateurs de Stephen Harper dirigeaient le pays depuis janvier 2006 et avaient même réussi à obtenir un gouvernement majoritaire en 2011. Leur règne a été marqué par des politiques d'austérité, avec de multiples coupures dans les programmes sociaux et les services publics, un soutien sans faille aux guerres de l'Empire américano-sioniste et un alignement total sur les politiques des extrémistes israéliens dirigés par Binyamin Netanyahu. Sous Stephen Harper le Canada est devenu en effet le meilleur allié d'Israël, supplantant ainsi les USA! Au début de l'année 2015, le gouvernement conservateur a adopté, avec le soutien du Parti Libéral du Canada, le controversé projet de loi C-51 soi-disant pour lutter contre le terrorisme, mais qui en réalité ouvre la porte à une attaque en règle contre les droits et libertés. Les pouvoirs des services secrets, notamment en matière d'écoute électronique ont été fortement accrus. Ce projet de loi se rapproche très fortement du tristement célèbre Patriot Act américain. Tout en se réclamant de la droite "chrétienne" morale, Stephen Harper n'a rien fait pour remettre en question le mariage homosexuel adopté en 2005 par ses prédécesseurs libéraux et n'a fait que de très timides tentatives pour restreindre l'avortement qui sont mortes au feuilleton. Un conservatisme qui se résumait donc à la droite économique et militariste!<br />
<br />
Il y avait donc beaucoup de raisons pour chasser les conservateurs du pouvoir. Les partis d'opposition comme le Nouveau Parti démocratique (social-démocrate et membre de la IIème Internationale), le Parti libéral, le Parti Vert ont tout fait pour se présenter comme étant la meilleure alternative au néoconservateur sioniste Harper. Au Québec, le Bloc Québécois, qui détenait la majorité des sièges québécois à la Chambre des communes (parlement québécois) avant d'être balayé par le NPD en 2011, a tout fait pour redorer son blason indépendantiste et se présenter comme étant le meilleur défenseur des intérêts québécois à Ottawa. Le Bloc a beau se prétendre patriotique et indépendantiste, il n'en reste pas moins que c'est un parti mondialiste et libre-échangiste ainsi qu'un grand défenseur de l'avortement et du mariage homosexuel. Sans compter que le BQ a soutenu la guerre en Libye en 2011, à l'instar des autres partis politiques fédéraux. Sur la question d'Israël, le Bloc Québécois a fait des efforts pour se distinguer des autres partis, mais son chef Gilles Duceppe n'a jamais mystère de sa préoccupation pour la "sécurité" de l'État sioniste! En bref, un parti "nationaliste" au service du Nouvel ordre mondial!<br />
<br />
Au départ de la campagne électorale, qui a été la plus longue de l'histoire canadienne, une durée de deux mois et demi, du 2 août au 18 octobre, la normale étant cinq semaines, le Nouveau Parti démocratique avait le vent dans les voiles et certains sondages lui prédisaient une victoire éclatante. Mais avec le temps l'appui à ce parti s'est érodé, entre autres parce qu'il n'arrivait pas à se démarquer du Parti libéral sur le plan du programme. Étant donné que le Parti libéral a longtemps dirigé le Canada, c'est donc un parti majeur de la bourgeoise canadienne, les électeurs ont préféré porter leurs votes sur ce parti en tant que valeur sûre, contrairement au NPD qui n'a jamais été au pouvoir au niveau fédéral. La question du niqab ou voile intégral a nui quelque peu au NPD, notamment au Québec ou ce parti était dominant depuis 2011. Lors des élections fédérales, contrairement aux élections provinciales québécoises, les gens peuvent voter à visage couvert, ce qui veut dire qu'une femme musulmane peut voter avec son niqab et c'est accepté aussi pour les cérémonies d'assermentation à la citoyenneté. Les conservateurs par opportunisme électoral ont déclaré vouloir changer la loi pour mettre fin à cette situation, alors que les libéraux et le NPD se sont prononcé en faveur du statu quo. Les réactions ont été vives au Québec qui a connu des histoires d'accommodements déraisonnables dans le passé, mais c'est uniquement le NPD qui a écopé et qui a perdu une grande partie de ses sièges dans la Belle Province. Ces réactions étaient compréhensibles, mais en même temps il y a eu de la surenchère, en ce sens que la culture et l'identité québécoises ne sont pas menacées uniquement par le port du niqab, loin de là. Le rejet du catholicisme, qui fait partie intégrante de nos racines, ne contribue en rien à la défense de notre identité. Le niqab, tout détestable soit-il, est devenu une cible facile, un bouc émissaire alors que bien souvent nous ne cherchons pas à valoriser nos racines. Sans oublier que le problème fondamental est celui de l'immigration de masse qui nous est imposée par l'État canadien anglo-saxon dans le but de nous noyer dans un multiculturalisme et un métissage destructeurs.<br />
<br />
Le grand vainqueur de cette élection, le Parti Libéral du Canada, qui a remporté 184 sièges sur 338, un nombre suffisant pour former un gouvernement majoritaire, est bien souvent considéré comme étant un contrepoids aux "méchants" conservateurs sionistes et militaristes. Ce portrait est très loin de la réalité. Au sujet du soutien à l'État belliqueux sioniste, les libéraux sont sur la même longueur d'ondes que les conservateurs, à peu de choses près. Le chef du PLC, Justin Trudeau, a multiplié les déclarations d'amour et de soutien envers Israël au cours des dernières années (1) et (2). Le PLC a soutenu la guerre en Libye en 2011, ainsi que les tentatives de chasser du pouvoir le président syrien Bachar El-Assad, sans compter son soutien à l'intervention impérialiste en Afghanistan qu'il a intitié en 2001 quand il détenait le pouvoir. Tel que mentionné plus haut, il a donné son aval au projet de loi "anti-terroriste" C-51, acceptant ainsi le renforcement du contrôle exercé par les services secrets canadiens sur notre vie privée. Pour ce qui est des politiques d'austérité du gouvernement Harper que les libéraux ont dénoncé, il ne faut pas oublier le bilan de ce parti quand il était au pouvoir entre 1993 et 2006 avec les innombrables compressions à l'assurance-chômage, les coupures drastiques dans les paiements de transfert aux provinces qui servent à financer les programmes sociaux et l'utilisation des surplus de la caisse d'assurance-chômage pour éponger le déficit fédéral! Cet argent était destiné à l'amélioration des prestations d'assurance-chômage et il a servi à redorer le blason financier du gouvernement canadien! La seule différence significative entre Harper et Trudeau, est ce que ce dernier sera plus sensible aux demandes et revendications des lobbys féministes, LGBT et environnementalistes.<br />
<br />
Il est imporant maintenant de rappeler, en tant que patriote et nationaliste québécois, que Justin Trudeau est le fils de Pierre Trudeau Elliott qui a été premier ministre du Canada et chef du PLC entre 1968 et 1984 et qui a défendu une ligne très dure envers le mouvement indépendantiste québécois, allant jusqu'à instaurer la loi martiale en 1970, connue au Québec sous le nom de loi des mesures de guerre, sous le prétexte de deux enlèvements commis au nom du Front de libération du Québec. Justin Trudeau s'est opposé à la reconnaissance de la nation québécoise par le gouvernement Harper en 2006, sachant très bien que ça pavait la voie à la reconnaissance de l'indépendance du Québec (3). Cette reconnaissance était purement symbolique et n'impliquait aucune reconnaissance officielle du droit du Québec à l'autodétermination, mais le fait de s'y opposer démontre que Justin Trudeau est un Canadien chauvin et antiquébécois de la pire espère. Il est donc un adversaire résolu du mouvement québécois pour l'émancipation nationale et sociale, au moins autant que son prédécesseur et nous ne lui ferons pas de quartier. Cette élection ne fait que prouver une fois de plus que le Québec francophone est une nation à part entière et qu'elle n'a rien à faire dans ce Canada valet de l'empire américano-sioniste.<br />
<br />
Richard Chartand<br />
Directeur du Cercle Militant Québécois<br />
<br />
<br />
(1) https://www.liberal.ca/fr/declaration-du-chef-du-parti-liberal-du-canada-justin-trudeau-a-loccasion-du-jour-de-lindependance-disrael/<br />
(2)https://www.liberal.ca/statement-liberal-party-canada-leader-justin-trudeau-situation-israel-gaza/<br />
(3) http://lautjournal.info/20151016/justin-trudeau-digne-heritier-de-petRichard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-53001071255910650792015-09-13T05:50:00.002-07:002015-09-13T05:50:30.344-07:00La Russie, pierre d'achoppement du mondialisme?<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<i>Éditorial du numéro 669 de la revue nationaliste sociale française Militant sur le rôle prépondérant que joue la Russe dans la lutte contre le mondialisme. Le site web de cette revue se trouve à l'adresse suivante: www.revue-militant.fr .</i></div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<b>LA RUSSIE , PIERRE D’ACHOPPEMENT DU MONDIALISME ?</b></div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
En 1991, la dislocation de l’ URSS faisait de la Russie, qui peu d’ années auparavant disputait aux États-Unis le rôle de puissance planétaire, une puissance secondaire. L’éclatement de l’empire russe soviétique transformait des frontières administratives en frontières d’États indépendants, laissant en dehors de la République de Russie plusieurs dizaines de millions de Russes, tandis qu’elle devenait la proie de prédateurs occidentaux et de boutiquiers sans scrupules connus depuis lors sous l’appellation d’oligarques. Pourtant, en 1999, l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine amorçait le redressement de la Russie qui, depuis lors reconquiert progressivement son statut naturel de grande puissance mondiale. Or cette politique irrita aussitôt les États-Unis dans la mesure où la Russie refusait de souscrire à leur projet de Nouvel Ordre mondial et de leur être de fait inféodée. Des révolutions « de couleur » furent fomentées tant en Biélorussie qu’ en Ukraine, en Géorgie et au Kirghizstan, sans grand succès. Le conflit s’ élargissait à l’international, notamment en Syrie où la diplomatie russe bloquait la poursuite de la déstabilisation du Proche-Orient commencée en 2003 en Irak.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />Mais en février 2014, jouant sur la nature hétérogène et le caractère artificiel de l’actuel État ukrainien, les Etats-Unis concoctèrent le coup d’État de Maïdan par lequel leurs hommes liges accédèrent au pouvoir à Kiev. Toutefois, par leurs maladresses provocatrices, aggravées par la haine – peut-être compréhensible mais contre productive par nature – que des Ukrainiens de l’ Ouest nourrissent envers Moscou, s’aliénèrent les populations russophones qui, légitimement résistèrent à l’agression dont elles étaient victimes. Il n’en f allait pas plus pour déclencher l’actuel conflit du Donbass assorti de « sanctions » occidentales qui, s’il sert les desseins d’un Oncle Sam en déclin en réactivant la division de l’Europe, est dommageable à l’unité dont le Monde blanc a besoin pour faire face aux défis posés par le réveil des autres civilisations. Et la stabilité en Europe passera inévitablement par une révision raisonnée de certaines frontières, véritable gageure il est vrai dans le contexte actuel. Ajoutons que l’ assassinat de Boris Nemtsov vient « à point » pour tenter de déstabiliser la Russie à la manière de ce qui s’est passé à Kiev en 2001, nombre de propos codés le laissant entendre.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />Toutefois, au delà d’un conflit ayant pour enjeu le maintien des Etats-Unis comme seule puissance planétaire, mais aussi, de plus en plus, l’affirmation d’une Allemagne retrouvée en Europe centrale notamment, la nouvelle opposition entre la Russie et l’Occident voulue par ce dernier est, plus encore, un conflit entre deux modèles de société et de civilisation. Deux conceptions s’opposent : d’un côté, la Russie qui fonde son avenir sur sa tradition millénaire dont l’orthodoxie chrétienne ; de l’autre les États-Unis et l’ U.E. qui veulent imposer un ordre social subverti, constructiviste, amoral, posant comme principe que l’artificiel conçu par l’ homme est substituable au réel.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />La Russie privilégie sainement le renouvellement endogène des générations alors que l’ Occident vise au remplacement des populations blanches par l’immigration, niant le rôle vital de la spécificité ethnique et culturelle, les hommes étant posés comme interchangeables. C’est ainsi que la Russie combat l’inversion et la perversion des mœurs illustrées par le « mariage » des paires homosexuelles, la théorie du genre, idées prônées par l’ Occident et présentées par lui comme étant la nouvelle norme obligatoire. A vrai dire, la Russie, qui pendant 70 ans, fut le siège de la subversion mondiale et d’ un régime criminel dont elle fut la première victime, s’ affirme comme l’ancrage actuel de notre civilisation millénaire, tandis que l’Occident devient synonyme de barbarie. Il est tenu par une classe dirigeante maîtrisant les pouvoirs économique, médiatique et politique qui sous les apparences de classes politiques nationales est en réalité dénationalisée, trahissant et détruisant les peuples dont elle est sensée être issue mais dont elle est le premier ennemi. Cette « superclasse mondiale » est un gouvernement d’occupation, avec ses « idiots utiles » dont les peuples d’ Europe doivent se délivrer pour tout simplement subsister.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />Au XXe siècle, l’Europe a vu s’ effondrer les derniers pans de son ordre traditionnel millénaire avec la disparition notamment de l’empire austro-hongrois suivi de la victoire d’idéologies matérialistes, issues des « Lumières », nourries d’une dimension anthropocentrique par laquelle l’homme, s’identifiant à Dieu, a cru pouvoir faire ce que bon lui semblait. Entre temps, une réaction venue des tréfonds des peuples, dans l’ urgence, à savoir les « fascismes », a échoué. Or , depuis 1991 ,alors que libéralisme apatride et maçonnique triomphent, que l’ argent roi et la spéculation volent les peuples au profit d’une minorité transnationale, voilà qu’un peuple lui oppose une politique fondée sur la tradition et l’intérêt national. Les pseudo élites occidentales, prisonnières de schémas de pensée matérialistes, ne comprennent plus.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />Il ne s’ agit pas d’idéaliser la Russie ; la corruption y est endémique. Des puissances mafieuses menacent et la mentalité d’une partie de l’ élite est infectée par l’Occident et a partie liée avec les intérêts des apatrides occidentaux et israéliens, ce qui menace toute politique de construction d’ un modèle proprement russe. Les défis (économique, démographique) à relever sont loin d’ être gagnés. Cependant, sous ces graves réserves, elle est aujourd’hui l’ un des rares pays d’Europe à afficher une volonté d’assurer l’avenir en continuité avec son passé millénaire.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />Pour cette raison, fidèles à leur doctrine, les nationalistes qui jadis ont combattu la Russie communiste parce qu’ elle menaçait la civilisation européenne, doivent aujourd’hui soutenir la Russie de Vladimir Poutine. Pour cela, il leur faut combattre les mensonges et la propagande qui façonnent l’opinion publique dans l’ U.E. et la fourvoient, mais aussi travailler à instaurer des Etats nationalistes, c’est-à-dire des États fondés tout simplement sur la politique naturelle, à savoir des régimes qui unissent les générations passées, les présentes et celles à naître et veulent une politique de sauvegarde de la civilisation européenne par l’établissement d’ une Europe des patries aux forces équilibrées.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
<br />En Occident s’établit insidieusement une dictature sourde faite d’une inflation de lois liberticides, chaque jour renforcées. Aux États-Unis, le « 11 septembre » a justifié le vote du Patriot Act, modèle du genre, copiée dans le monde occidental. En France,l’affaire Charlie Hebdo de janvier 201 5 sert d’alibi à une classe politique des plus méprisables et nuisibles qui soit pour mettre les Français sous contrôle, les désarmer mentalement avec cet acide intellectuel qu’ est l’antiracisme estampillé par le CRIF , tandis que le laïcisme maçonnique vise à déraciner et lobotomiser les jeunes générations et que Manuel Valls affirme, dans sa haine aveugle de notre civilisation, que son ennemi principal est « l’ extrême droite », ce qui, dans son langage, désigne les Français non reniés que sont les nationalistes. Mais l’ordre (ou le désordre) occidental est plus fragile qu’on ne l’imagine : la crise financière de 2007, calmée à coups de milliards virtuels, va resurgir tôt ou tard, aggravée. Le golem islamique fabriqué par les mondialistes soudera moins les peuples d’ Europe qu’il ne fera éclater des sociétés déstabilisées par un multiculturalisme d’importation. Le travail des nationalistes est aujourd’hui culturel et spirituel au premier chef. C’est par la révolution des cœurs et des âmes que la subversion mondialiste pourra être combattue victorieusement.</div>
<div style="background-color: white; border: none; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline; word-wrap: break-word;">
Éditorial de <em style="border: none; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">MILITANT</em>.</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-40546558366162115622015-07-13T05:13:00.001-07:002015-07-13T05:13:24.097-07:00Vers la démocratie dictatoriale<div dir="LTR" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><i>Voici une analyse d'André Gandillon, directeur de la revue nationaliste sociale française Militant, du tristement célèbre Patriot Act américain qui confère des pouvoirs de surveillance énormes à l'État et qui menace sérieusement les droits et libertés au nom de la lutte au terrorisme. Le site web de la revue Militant se trouve à l'adresse suivante: </i></span><span style="font-size: 13.3333330154419px;"><i>http://www.revue-militant.fr/.</i></span></span></div>
<div dir="LTR" style="text-align: center;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div dir="LTR" style="text-align: center;">
<span style="font-size: 10pt;"><b><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">VERS LA DÉMOCRATIE DICTATORIALE</span></b></span></div>
<div dir="LTR" style="text-align: center;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Les événements du 11 septembre 2001 à New York ont été à l'origine d'un processus de dérive totalitaire aux Etats-Unis qui s'aggrave au fil des ans. Il importe d'en faire le point, d'autant plus que d’autres pays ont suivi l</span><span style="font-size: 10pt;">’exemple des Etats-Unis, comme la France avec la Loi sur la Sécurité Quotidienne et que progressivement des lois multiples s'en prennent aux "libertés numériques".</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt; font-weight: bold;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Une loi d'exception</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les premières entorses aux droits constitutionnels des Américains datent des années 1990, à la suite du premier attentat contre le World Trade center en 1993 et de celui qui a détruit le bureau Fédéral d'Oklahoma City en 1995 : le Congrès avait alors voté l"Antiterrorism and Effective Death Penalty Act (ou AEDPA) le 24 avril 1996, altérant les garanties liées à l'habeas Corpus. </span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">A la faveur de l'émotion provoquée par les attentats du 11 septembre 2001 à New York, George Bush, alors président des Etats-Unis a fait adopter des lois d'exception, notamment le Patriot Act, adopté à la quasi unanimité des membres du Congrès et signé le 26 octobre 2001 dont la validité était initialement prévue pour quatre ans. Quelles sont les principales dispositions de cette loi, qualifiée "d'arme guidée au laser " par le Ministre de la justice d'alors, John Ashcroft, et objet de vives critiques dès sa publication car elle empiète sur les libertés individuelles,.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cette loi antiterroriste contient des dispositions inquiétantes en matière de surveillance sur le Net et autorise notamment la mise sur écoute de tout appareil de communication utilisé par toute personne en rapport, de près ou de loin, avec un présumé terroriste. La loi confirme l’autorisation accordée au FBI d’installer un logiciel de surveillance, nommé Carnivore afin d’épier la circulation des messages électroniques et de conserver les traces de la navigation sur le Web de toute personne suspectée de contact avec une puissance étrangère. Pour ce faire, seul l’aval d’une juridiction spéciale, dont les activités sont confidentielles, est nécessaire.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt; font-weight: bold;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Des dispositions sans cesse renforcées</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Fin novembre 2003, avec le Patriot Act II, précédemment le Domestic Security Enhancement Act, le Congrès a encore accru les pouvoirs du FBI.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Un nouvel amendement facilite l’utilisation des National Security Letters (LSN), qui permettent à l’agence fédérale de requérir de FAI ou de sites Web des informations personnelles sur les internautes, sans aucun contrôle judiciaire.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le nouveau texte supprime notamment l’obligation pour le FBI de soumettre chaque année au Congrès un rapport sur l’utilisation de ces NSL.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les sénateurs, lors du vote de l’amendement ont souligné que l’extension du recours à ce type d’ordre administratif remet en question l’équilibre des pouvoirs au sein des institutions américaines.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il peut aussi retirer aux américains leur citoyenneté s’ils sont soupçonnés d'aider toute organisation qui a été étiquetée comme "terroriste" même sans qu'ils le sachent. En janvier 2004, le Président Bush a demandé au Congrès de rendre permanent le Patriot Act alors que celui-ci devenait caduc en 2005.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les associations de défense de libertés individuelles ont évidemment dénoncé cette démarche insistant sur les dérives auxquelles a déjà donné lieu cette loi provisoire.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais, fait aggravant, cette loi liberticide sert de modèle international pour d'autres Etats qu'i s'empressent d’adopter des lois similaires, tandis que Washington se targue d’être le héraut de la liberté d’expression sur Internet, lançant de nouveaux programmes pour lutter contre la censure au niveau mondial (Global Internet Freedom Act, juin 2003 a pour objectif de lutter contre la censure de l’Internet mise en place par des régimes répressifs comme la Chine, elle prévoit la création d’un bureau de la liberté de l’Internet (Office of Global Internet Freedom). L'objectif est clair : il s'agit d'affaiblir les ennemis tout en renforçant ses propres défenses.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Depuis le 11 septembre, des bases de données contenant des informations sur des dizaines de milliers de citoyens ordinaires ont été récupérées par des agents fédéraux désireux de collecter le moindres informations susceptible de les aider dans la lutte contre le terrorisme (listes supermarché, listings de voyages, plongeurs sous-marins de San Francisco et même des informations issues de bases de données publiques !</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il semble qu’aucune activité ne soit exclue du champ d’investigation de l’Etat Américain dans une atmosphère où la sécurité est devenue prioritaire. Car même si aucune limitation n’est explicite, la peur des représailles aurait un effet inhibant sur les comportements publics. Pour sa part, le FBI a forcé l’ACLU (American Civil Liberties Union ou Union américaine pour les libertés civiles) à censurer un paragraphe sur son site qui indiquait quelles informations le FBI est autorisé à exiger sous le couvert du Patriot Act !</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt; font-weight: bold;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Une loi anti constitutionnelle</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le Patriot Act contourne le contrôle judiciaire et réduit les protections en matière criminelle. Les droits constitutionnels suivants sont susceptibles d’être violés :</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">1<span style="font-size: smaller; vertical-align: super;">er</span> amendement : liberté de religion, de parole, de réunion et de la presse.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">4<span style="font-size: smaller; vertical-align: super;">ème</span> amendement : droit de ne pas subir des recherches et des saisies déraisonnables.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">5<span style="font-size: smaller; vertical-align: super;">ème</span> amendement : nul individu ne peut être privé de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans un procès équitable.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">6<span style="font-size: smaller; vertical-align: super;">ème</span> amendement : droit à un procès public rapide par un jury impartial, le droit d’être informé des éléments de l’accusation, le droit de confronter les témoins et d’assistance juridique.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">8<span style="font-size: smaller; vertical-align: super;">ème</span> amendement : pas de détention arbitraire ou cruelle ni de condamnation exceptionnelle.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">14<span style="font-size: smaller; vertical-align: super;">ème</span> amendement : tous les individus (citoyens américains ou non) résidant aux EU ont droit à un procès équitable et une égale protection par la loi.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Le critère de la "probable cause</span><span style="font-size: 10pt;"> of crime" disparaît : le FBI disposait déjà d’un grand pouvoir en matière de surveillance des communications sur Internet et le téléphone, notamment en cas de crimes impliqués dans une attaque terroriste : désormais, ces écoutes peuvent avoir lieu pour n'importe quel crimes.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’article 218 du Patriot Act amende le FISA (America's Foreign Intelligence Surveillance Act), signé par en octobre 1978 Jimmy Carter, qui établit les procédures à suivre en matière de surveillance électronique dans les affaires d'espionnage) afin que le FBI puisse secrètement conduire des recherches physiques ou sur écoutes afin de prouver l’existence d’un crime et ce même sans urgence : cette disposition s’applique même aux citoyens américains.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’article 215 donne autorisation aux agents du FBI à obtenir à travers tout les pays un order de la cour FISA ou de tout juge fédéral, et permettant d’obtenir des informations en rapport avec la lutte contre le terrorisme ou contre les activités clandestines : informations très sensibles peuvent être collectées (dossier médical, santé mentale, docs financiers, vidéos louées, empreintes, échantillons ADN à partir de cheveux, contrats de travail, drogues, données d’immigration).</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le juge n’exerce plus aucun pouvoir discrétionnaire : il doit délivrer cet "order" sur présentation par le FBI d’une demande affirmant que ces enregistrements sont collectés dans un but d’enquête contre le terrorisme international.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Selon l'article 216, le juge doit délivrer l’"order" dès réception de l’attestation même s’il n’est pas d’accord et qu’il est certain que les agents ne trouveront pas d’informations pertinentes : le juge n’est alors plus le protecteur des la vie privée.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt; font-weight: bold;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La vie privée menacée</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La législation courante, jusqu'à 2001, établissait (Arrêts Schenck v. US (1919) et Abrams v. US (1919) que la liberté d’expression peut uniquement être punie si elle représente un " danger actuel et clair " imminent. En 1969 dans Brandenberg v. Ohio, la Cour Suprême a précisé que la liberté d’expression ne peut être empêchée que si elle est intentionnellement et vraisemblablement source d’attaque imminente illégale à l’ordre social.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Aujourd'hui, au nom de la lutte contre le terrorisme, l’administration peut désormais conduire des opérations en secret, réprimer des délits d’opinion, placer sous surveillance des citoyens même lorsqu’il n’y a pas d’éléments permettant de soupçonner une activité criminelle, recueillir des informations sensibles sur la vie privée des citoyens et des étrangers résidant aux Etats-Unis.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La loi des droits civiques (Bill of Rights) en est la dernière victime : Le vice-président Richard Cheney a annoncé la couleur, en déclarant peu après le 11 septembre 2001 : "Beaucoup de mesures que nous avons été obligés de prendre deviendront permanentes dans la vie américaine, elle feront partie d’une nouvelle normalité". Les Etats-Unis ne se considèrent plus liés aux principes qui ont longtemps constitué leurs fondements Cette loi a ressuscité le délit d’association et elle a créé une cour spéciale ayant accès à des informations classifiées (secret défense) pour déporter des étrangers suspectés de terrorisme. Et surtout elle a supprimé la loi – qui n’avait que quelques années de vie – interdisant au FBI d’enquêter sur les activités concernant le premier amendement (liberté d’expression, association politique, religieuse et de presse).</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Par ailleurs, le 15 juillet 2002, la Chambre des représentants a adopté le Cyber Security enhancement Act dont le texte avait été rédigé avant le 11 septembre mais adopté dans le prolongement du Patriot Act. Parmi ses dispositions citons celle-ci : toute personne qualifiée de "hacker" (pirate informatique) qui met en danger sciemment ou "par imprudence", la vie d’autres personnes par l’usage d’un ordinateur peut être emprisonnée à vie.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le renouvellement du Patriot Act a permis d’inscrire dans la durée des mesures qui, lors de leur première adoption en 2001, furent justifiées par une situation d’urgence. Les dispositions d’exception prises par le gouvernement états-unien, après les attentats du 11 septembre 2001, se fondent sur le vote du Congrès stipulant "que le Président est autorisé à utiliser toutes les forces nécessaires et appropriées contre les nations, organisations ou personnes qui ont planifiés, autorisés, commis ou aidés les attaques terroristes survenues le 11 septembre 2001....". C’est ainsi que le Patriot Act autorise l’incarcération, sans procès ni inculpation, pour une durée indéterminée d’étrangers soupçonnés de terrorisme, tout en installant une surveillance généralisée de la population. Certaines de ces mesures de contrôle sont permanentes, d’autres furent votées pour une période de quatre ans. Ces dernières, contenues dans 16 articles, venaient à expiration fin 2005. Pour pouvoir être prolongées, elles devaient faire l’objet d’un vote des deux Chambres autorisant leur réinstallation.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ce n'est pas tout. L’article 215 du Patriot Act autorise le Bureau fédéral d’investigation (FBI) à utiliser certaines clauses dérogatoires qui rendent l’application du quatrième amendement de la Constitution pratiquement inapplicable. Les agents fédéraux peuvent saisir, sans motif ou preuves valables, des archives contenants des renseignements personnels dans les bibliothèques, les hôpitaux, les banques, les universités et même les entreprises. Cela inclut des opérations de profilage à partir de certains critères tels la religion, l’appartenance ethnique, les lectures d’une personne ainsi que les sites Internet qu’elle visite. Depuis quand le lecteur d’un roman policier est-il vu comme un criminel en devenir? En quoi un citoyen qui emprunte quelques ouvrages sur Al-Qaeda, pour sa culture personnelle, est-il un membre potentiel de ce réseau terroriste? Il n’existe aucun lien direct entre les activités intellectuelles d’une personne et ses actions. Comme les lois liberticides françaises (loi Pleven, Loi Gayssot), le droit subit une régression dans la emsure où l'on ne juge pas sur les faits mais sur les intentions.</span></span></div>
<div style="text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En 2002, le président Bush a signé un ordre exécutif qui autorise la National Security Agency (NSA) à mettre sous écoute toute personne qui réside aux États-Unis sans contrôle judiciaire. L’ordre peut être donné par le ministère de la Justice et il n’est pas nécessaire de présenter une quelconque preuve de lien avec le terrorisme. Ainsi, le FBI a pleine autorité pour rassembler une quantité astronomique de renseignements à partir des communications téléphoniques ou numériques qui entrent et sortent du pays. C'est d'ailleurs une faiblesse car trop d'informations tue l'information.</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt; font-weight: bold;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Barak Obama en rajoute</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Or, le Patriot Act a été déjà renouvelé à deux reprises : une première fois le 9 mars 2006, à la suite – reconnaissons-le – d'âpres discussions au Congrès - avec le paraphe de George Bush ; une deuxième fois, le 26 mai 2011 sous la signature de Barack Obama, la prorogation étant valable jusqu'en juin 2015. Ainsi, dix ans après l'adoption de cette législation d'exception, Barack Obama ne l'a pas abrogée. Mais, plus encore, il l'a renforcée, au motif de combattre le terrorisme, transformant progressivement les Etats-Unis en un Etat policier. En effet, le 31 décembre 2011, alors que l'attention des gens est traditionnellement relâchée, il signait le NDAA (National Defense Authorization Act for Fiscal Year 2012) laissant entendre dans ses articles 1031 et 1032 qu’il est désormais permis de détenir, sans procès ni imitation de durée, tout citoyen américain suspecté d’avoir collaboré avec des individus ou groupes perçus (identified as) comme terroristes.</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 12pt; text-indent: 8pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La nouveauté de ces dispositions est que tout citoyen américain soupçonné à tort ou à raison d'activité terroriste pourra être interné dans des prisons comme Guantanamo. Etant donné la définition extrêmement souple de “terroriste” (tout ce que peut s’associer, de près ou de loin, avec Al-Qaïda et le 11 septembre) et l’absence de possibilité de défense, cela veut dire en fait absolument n’importe qui associé de près ou de loin à un mouvement contestataire. Les Etats-Unis en sont presque là où était l’URSS avec le KGB, l’Allemagne de l’Est avec la Stasi : un Etat policier totalitaire.</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Les textes du NDAA sont suffisamment imprécis pour laisser libre cours à l'arbitraire tout en paraissant anodins. Ainsi, lorsqu'un citoyen américain est pris en flagrant délit d'aide à l'ennemi, il relève des lois de sécurité traditionnelles relatives à la trahison. Mais si un citoyen américain est simplement soupçonné de collaboration avec l'ennemi, il ne dépend plus nécessairement de la justice civile mais peut relever directement de la justice militaire avec tout l'arbitraire qui en découle. Il est donc clair que ce genre de disposition peut être utilisé de manière discrétionnaire contre toute personne qui serait considérée comme gênante pour le régime en place. Nous pouvons mesurer les conséquences infinies d'un texte apparemment anodin, destiné apparemment à la seule sécurité publique. Lorsque l'on connaît l'arbitraire relatif aux décisions d'internement à Guantanamo, il est facile de penser que le pire n'est pas à exclure. Les inquiétudes peuvent être accrues lorsque l'on sait qu'une autre loi l'Enemy Expatriation Act</span><a href="http://www.govtrack.us/congress/bill.xpd?bill=h112-3166" target="_blank"></a><span style="font-size: 10pt;">, se trouve en attente de vote au Congrès depuis janvier 2012 : elle prévoit en effet de dépouiller de sa nationalité américaine tout citoyen accusé (sans être nécessairement jugé) de collaboration avec l’”ennemi”!</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Certes, les réactions sont nombreuses face à ces dispositions qui vont clairement à l'encontre des règles édictées par la Constitution de 1787. Mais la dérive sécuritaire est elle que rien ne semble actuellement en mesure de l'arrêter.</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le danger de cette évolution consiste en ce qu'il est possible d'emprisonner les gens sans limites et hors de tout contrôle judiciaire, supprimant ainsi toutes garanties minimales de justice et de droit pour tout un chacun.</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> Il est compréhensible qu'en période de guerre des mesures d'exception puissent être prises. Mais, dans le contexte actuel, il est clair que ces mesures peuvent viser aussi bien de véritables terroristes, tels des commandos islamistes, faisant courir des dangers réels à la population, que toute personne ou groupe de personne qui, par ses idées et ses actions politiques est considéré comme constituant un danger pour le pouvoir en place dont nous savons qu'il est avant tout au service de coteries et de cercles de pensées dont les intérêts ne concordent pas avec ceux du Monde blanc.</span></span></div>
<div dir="LTR" style="line-height: 12pt; margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt; text-align: justify; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La nature totalitaire de ces textes apparaît plus clairement encore lorsque l'on considère la politique laxiste, en dépit des paroles et des effets de manches, relative à l'immigration et à l'acceptation de populations dont la culture, la civilisation et les intentions sont autres que celles propres au génie culturel des fondateurs des Etats-Unis et même parfois contraires. Il en est de même en Europe occidentale où les gouvernants, à la suite des Etats-Unis, mènent une politique de trahison en ouvrant grandes les portes de l'immigration inassimilable tandis qu'ils envoient des troupes à des milliers de kilomètres de l'Europe s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres peuples et d'autres Etats souverains. </span></span></div>
<div style="margin-bottom: 14pt; margin-top: 14pt;">
<br /></div>
<div dir="LTR" style="text-align: right; text-indent: 8pt;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">André GANDILLON</span></span></div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-64352673487635102962015-06-03T06:59:00.000-07:002015-06-03T06:59:09.478-07:00Ça ne peut plus continuer comme ça<div class="cartouche" style="background-color: white; border: 0px; font-stretch: inherit; margin: 0px 0px 1.3em; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<h1 class="crayon article-titre-45919 " style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-stretch: inherit; margin: 0.3em 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: small; font-variant: inherit; font-weight: normal; line-height: 1.2em;"><i>Un autre article du journaliste et auteur Richard Lahaie qui a été publié sur le site indépendantiste www.vigile.net . L'article original se trouve sur le lien suivant: </i></span><span style="color: #333333; font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal; line-height: 38.4000015258789px;"><i>http://vigile.net/Ca-ne-peut-plus-continuer-comme-ca .</i></span></span></h1>
<div style="color: #333333; font-family: Verdana, sans-serif; line-height: 14.7854785919189px;">
<b><span style="font-size: large;">Ça ne peut plus continuer comme ça</span></b></div>
<div style="color: #333333; font-family: Verdana, sans-serif; line-height: 14.7854785919189px;">
<br /></div>
<div class="bloc_auteur" style="border-bottom-color: rgb(221, 221, 221); border-bottom-style: solid; border-width: 0px 0px 1px; color: #333333; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0.5em 0px; overflow: hidden; padding: 0.7em 0.2em; vertical-align: baseline;">
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;">Si les analyses politiques sur la pauvreté n’ont pas beaucoup d’intérêt dans la population s’explique sans doute par l’amélioration du niveau de vie général qui est aujourd’hui certainement plus élevé qu’au début du 20e siècle. La réduction du temps de travail, l’augmentation des salaires, l’accessibilité à davantage de confort, traduisent une élévation du niveau de vie. Ce phénomène qui n’est pas dû à un virement altruiste des capitalistes, mais plutôt à la volonté de ces derniers de créer un marché de consommation plus grand. Les discours politiques dénonçant l’exploitation économique ont perdu l’attention des travailleurs qui se sont endormis face à cette situation.</span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;"><br /></span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;">Les bandits des marchés financiers comme Standard & Poor’s, Moody’s ou Fitch semblent de plus en plus puissants. Ils imposent leurs lois, leurs méthodes, leur langue, leur absence de morale. Partout, ils sont les maîtres dans nos entreprises, dans nos commerces et dans nos quartiers. Ils mesurent notre temps et contrôlent nos déplacements. Au travail, ils nous évaluent, augmentent nos cadences de travail et nos rendements. Ils comptabilisent et chiffrent tout. Ils décident des taux d’emprunt, peuvent nous ruiner du jour au lendemain. Ils nous oblige à quitter notre maison, à nous congédier par milliers et à nous jeter à la rue. Ils ont droit de vie et de mort sur des régions entières. Ils exigent que la population se serre la ceinture. Mais que fait le premier ministre ? Le gouvernement doit agir ! Hé oui, il agit. Il collabore avec nos exploiteurs. Ce n’est pas le peuple qui est au pouvoir, ce sont les grosses fortunes. Ils font et défont, sans même s’en cacher, les gouvernements en Grèce, en Italie ou ailleurs. En pleine révolution tunisienne, l’agence de notation Moody’s baissait la note du pays arguant l’instabilité politique et sociale. Un bon dictateur y a rien de mieux pour maintenir ou augmenter le taux de profit, quitte à verser des larmes de crocodile quand les morts jonchent les rues.</span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;"><br /></span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;">Les élections sont pour bientôt. Nous élirons un autre premier ministre, de gauche cette fois ! Pourtant, au fond de vous, vous savez que cela ne changera rien, mais quand même, vous vous dîtes que ce sera un peu moins pire. Demandez aux Grecs, aux Espagnols, aux Irlandais, aux Hongrois s’ils ont le sentiment que ça a été « moins pire » avec les socialistes ! Tous pourris, à gauche comme à droite !</span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;"><br /></span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;">On nous dit que nous plaçons quelqu’un « à la tête de l’État ». Mais cet État sert les intérêts des banquiers, des financiers, des gros actionnaires. Il préserve les milliardaires de l’impôt et augmente la TVQ. Cet État démoli les services publics en dégradant l’école par de multiples réformes, privatise en douce la santé et brade les ressources naturelles avec son Plan Nord. Cet État maintient les inégalités en enrichissant les riches et en appauvrissant les pauvres. Ce ne sont pas nos intérêts qu’il défend.</span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;"><br /></span></div>
<div class="auteur" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: inherit; font-size: 1.05em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: 1.5em;">Richard Lahaie</span></div>
</div>
</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-75545222493933718362015-04-21T15:01:00.001-07:002015-04-21T15:01:02.509-07:00Esclaves de tous les pays unissez-vous!<div class="cartouche" style="background-color: white; border: 0px; font-stretch: inherit; margin: 0px 0px 1.3em; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<h1 class="crayon article-titre-40865 " style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-stretch: inherit; margin: 0.3em 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-size: small; font-variant: inherit; font-weight: normal; line-height: 1.2em;"><i>Article publié par l'auteur et journaliste Richard Lahaie sur le site www.vigile.net. Il date de 2011 mais demeure toujours pertinent sur les aberrations de notre système parlementaire. L'article original se trouve sur le lien suivant: </i></span><span style="color: #333333; font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal; line-height: 19.2000007629395px;"><i>http://vigile.net/Esclaves-de-tous-les-pays-unissez .</i></span></span></h1>
<div style="color: #333333; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 13.4413442611694px; line-height: 14.7854785919189px;">
<br /></div>
<h1 class="crayon article-titre-40865 " style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; color: #333333; font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; line-height: 1.2em; margin: 0.3em 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="font-size: large;">Esclaves de tous les pays unissez-vous !</span></h1>
<div style="color: #333333; font-family: Verdana, sans-serif; line-height: 14.7854785919189px;">
<br /></div>
<div class="bloc_auteur" style="border-bottom-color: rgb(221, 221, 221); border-bottom-style: solid; border-width: 0px 0px 1px; color: #333333; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0.5em 0px; overflow: hidden; padding: 0.7em 0.2em; vertical-align: baseline;">
<div class="auteur" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span class="nowrap" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap;">Richard <span style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-transform: uppercase; vertical-align: baseline;">LAHAIE </span></span></div>
<div class="auteur" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span class="nowrap" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap;"><span style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-transform: uppercase; vertical-align: baseline;"><br /></span></span></div>
<div class="auteur" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="auteur" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span class="nowrap" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap;"><span style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-transform: uppercase; vertical-align: baseline;"><br /></span></span></div>
<div class="auteur" style="border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-family: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div style="border: 0px; font-size: 1.05em; font-stretch: inherit; line-height: 1.5em; margin-bottom: 1em; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
En cette rentrée scolaire, il est d’actualité de se poser des questions sur la démocratie parlementaire. Malgré les beaux discours des biens pensants de notre société, le système parlementaire n’incarne pas la liberté, puisque la gestion de la société est confiée à des individus, qui une fois les élections passées, ont carte blanche pour faire ce qu’ils veulent. De plus, lorsqu’un gouvernement est désavoué par 75% de la population comme le gouvernement Charest et qu’il impose une augmentation des frais de scolarité malgré la désapprobation générale de la population, c’est faire fi de la justice sociale. D’autant plus que ce gouvernement n’a pas été élu par la majorité de la population.</div>
<div style="border: 0px; font-size: 1.05em; font-stretch: inherit; line-height: 1.5em; margin-bottom: 1em; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
En réalité, la démocratie parlementaire n’est pas une « démocratie » au sens propre du terme (pouvoir du peuple), mais une oligarchie. Car dans ce système, il suffit d’obtenir la majorité des sièges pour qu’une minorité de personnes (les élus) gèrent la société selon leur plateforme électorale et non selon la volonté de la majorité des électeurs. Ce système n’a jamais éliminé les inégalités sociales, l’exploitation économique et les rapports de domination dans la société. Non seulement, il ne les a jamais supprimés, mais il les a entretenus. À qui profitent les diplômes universitaires si ce n’est pas aux employeurs ? Il serait donc tout naturel et raisonnable que la facture de la formation universitaire des étudiants soit payée par les employeurs ! Déjà pour les emplois non universitaires, les employeurs payent une formation en entreprise aux nouveaux employés. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les emplois demandant une formation universitaire ?</div>
<div style="border: 0px; font-size: 1.05em; font-stretch: inherit; line-height: 1.5em; margin-bottom: 1em; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Or ce n’est pas le cas dans le système capitaliste, il met le fardeau économique sur le dos des étudiants. C’est l’esclave qui paye sa formation et ses outils de travail. L’État fait tout en son pouvoir pour préserver les intérêts des puissances économiques qui l’ont construit. Il est donc impossible qu’un jour les élections puissent changer l’ordre des choses. J’entends, depuis le dégel des frais de scolarité, la petite droite québécoise nous servir l’argument suivant : Les universités sont sous financées, les étudiants doivent faire leur part. Si les universités étaient réellement sous financées, elles ne se lanceraient pas dans des projets de construction pharaonique comme « l’îlot voyageur » pour l’Uqam ; les frais de changement de nom de la station de métro Longueuil et son campus moderne pour l’Université de Sherbrooke ; les nouveaux pavillons de Concordia et de l’Université de Montréal à Outremont. N’oublions pas la prime de départ du recteur de l’Université Laval. Si les universités étaient mieux gérées, les étudiants n’auraient pas à payer les pots cassés.</div>
<div style="border: 0px; font-size: 1.05em; font-stretch: inherit; line-height: 1.5em; margin-bottom: 1em; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
À chaque élection, on ne demande jamais aux électeurs le bien-fondé du gouvernement, mais sur les gens qui le composent. L’idée de gouvernement est ainsi agréée de fait et non discutable. La démocratie nous condamne à vivre sous son autorité. Le choix qu’elle nous offre est un faux choix. La population n’a plus le réflexe de protester et accepte l’inacceptable. Comme dans la télé série « Racine », l’esclave noir, Toby, tente à chaque occasion de s’évader. Puis lorsqu’il a eu des enfants en captivité, ceux-ci ne comprennent pas son désir de liberté. Car lorsque l’on a connu depuis son enfance l’esclavage, on ne peut pas imaginer facilement la liberté ! C’est la même chose pour la classe ouvrière et les pauvres, la mobilisation contre un système injuste est de moins en moins possible s’ils n’ont pas accès à une éducation post-secondaire. Plus ils sont instruits, plus ils développent leur sens critique et les journaux populistes n’ont plus d’influence sur leurs opinions. C’est pour ça que le gouvernement hausse les frais de scolarité, ça réduit l’accès aux études universitaires et tue la menace d’une société qui pense par elle-même. Autrefois, un secondaire 5 assurait un bon emploi. Aujourd’hui, un baccalauréat assure des paiements mensuels sur plusieurs années sans pour autant décrocher un emploi dans le domaine que l’on a étudié. Esclaves de tous les pays unissez-vous et questionnez la pertinence des gouvernements</div>
</div>
</div>
</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-79173148680408022362014-11-22T07:55:00.000-08:002014-11-22T07:55:42.188-08:00Du communisme au nationalisme: Itinéraire d'un intellectuel français<div class="surlignable" style="margin: 0px; padding: 0px;">
<h1 class="crayon article-titre-2975 entry-title" style="margin: 0px; padding: 25px 0px 10px 20px;">
<span style="font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: small; font-weight: normal; line-height: 30px;"><i>Discours prononcé par le sociologue français et président du mouvement Égalité et Réconciliation (www.egaliteetreconciliation.fr) pour expliquer son cheminement politique (</i></span><span style="font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal; line-height: 30px;"><i>http://www.egaliteetreconciliation.fr/Du-communisme-au-nationalisme-2975.html).</i></span></span></h1>
<h1 class="crayon article-titre-2975 entry-title" style="font-family: verdana, helvetica, sans-serif; line-height: 30px; margin: 0px; padding: 25px 0px 10px 20px;">
<span style="font-size: large;">Du communisme au nationalisme</span></h1>
<h2 class="crayon article-soustitre-2975 soustitre" style="color: #aaaaaa; font-family: arial, sans-serif; font-style: italic; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 20px;">
<span style="font-size: large;">Itinéraire d’un intellectuel français<span style="text-align: right;"> </span></span></h2>
</div>
<div class="cartouche" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0px; padding: 0px;">
<div class="surlignable articleinfos" style="font-size: 12px; margin: 10px 10px 10px 0px; padding: 0px;">
<ul id="infosarticle" style="font-size: 1.1rem; list-style: none; margin: 0px; padding: 0px 2px 0px 20px; width: 335px;">
<li style="margin: 0px; padding: 0px 0px 2px;"><i style="font-size: 15px; margin: 0px; text-align: justify;">(allocution prononcée à Vénissieux le vendredi 2 mars 2007 )</i></li>
<li style="margin: 0px; padding: 0px 0px 2px;"><span style="font-size: 15px; text-align: justify;"><br /></span></li>
<li style="margin: 0px; padding: 0px 0px 2px;"><span style="font-size: 15px; text-align: justify;">Il faut toujours commencer par le commencement…</span></li>
</ul>
</div>
</div>
<div class="surlignable textearticle" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 15px 0px; padding: 15px 0px 0px;">
<div class="crayon article-texte-2975 texte entry-content" style="margin: 0px; min-height: 400px; padding: 0px;">
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Je suis un déclassé, fils de notaire, né en province et monté à Paris en famille au début des années 60.<br style="margin: 0px;" />Mon père ayant fait de mauvaises affaires, j’ai passé mon enfance dans une cité dortoir pour ouvriers de chez Renault, comme il en fleurissait tant à l’époque.<br style="margin: 0px;" />C’était le gaullisme, les 30 glorieuses…Ambiance populaire, républicaine et saine : la banlieue idéale...</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
À la 6e, mon père, sans argent, mais qui n’avait pas oublié ses origines, a tenu à me sortir de la communale de banlieue pour que je me frotte au grand monde.<br style="margin: 0px;" />Je me suis donc retrouvé du jour au lendemain à Stan, collège catholique de renom, dans un univers que je ne connaissais pas, entre le marquis de Saluces et l’abbé Béguin…<br style="margin: 0px;" />Je faisais tous les jours Meudon-la-Forêt, Montparnasse à vélo !</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Le choc fut rude mais instructif.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Je suis donc un atypique, fils de bourgeois déclassé, ayant passé son enfance au milieu des communistes dans une cité dortoir, mais allant au collège Stanislas, soliste soprane dans la chorale, qui chante à Notre Dame devant le cardinal Marty !</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
À l’adolescence, mon père ruiné quitte Paris, je me retrouve à Grenoble au début des années 70, ville pilote d’extrême gauche, où je fais l’apprentissage de la culture psychédélique, dominante chez les jeunes en rupture de ban de l’époque : musique pop, communautés, drogues…</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
À 18 ans, mon père fuit la justice en quittant la France, et moi je monte à Paris où je vis seul dans la plus complète marginalité, vivant de chantiers de déco, de brocante… Dur mais formateur apprentissage de la survie.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Nous sommes en 76, c’est le mouvement punk, mouvement de révolte à la fois anti-bourgeois et anti-baba cool dans lequel je me retrouve complètement.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Me voilà donc jeune adulte précaire, à la personnalité formée par mes origines et mon vécu : moyen bourgeois sans un sous, attaché à la culture et aux livres de part mon origine de classe, mais révolté et attiré par tout ce qui est contestataire et critique, de part mon vécu de déclassé. Dans un monde culturel entièrement sous contrôle de la gauche, je trouve mes repères dans une culture d’ultra-gauche, à la fois très anti-droite mais aussi très anti-gauche molle : ni Giscard ni Mitterrand… Plutôt de sensibilité « autonome », comme la plupart des marginaux que je croise dans les squats et autres lieux alternatifs qui me permettent de survivre et d’échapper au salariat.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Une constante dans cette sensibilité : sans que je sache bien pourquoi, j’ai toujours été un fervent patriote. Patriotisme qui s’ajoute chez moi à ma passion pour le sport. Sport qui est le dernier endroit où il est permis de vibrer pour la nation, l’équipe nationale, sans être suspecté d’être d’extrême droite (sujet à méditer).</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Mon virage vers le communisme et le PCF sera dû à deux facteurs : <br style="margin: 0px;" />Un, ma rencontre avec le monde, répugnant pour moi, de l’entreprise du tertiaire quand je m’essaierai, toujours pour survivre, au journalisme et à la publicité. <br style="margin: 0px;" />Deux, ma découverte du mensonge trotskiste : monde de bourgeois, le plus souvent cosmopolites, ayant la haine du populo français et n’aspirant qu’à prendre la place de la bourgeoisie de droite catholique pour exercer le pouvoir à sa place, via l’idéologie du métissage et la psychanalyse, là où celle-ci régnait par l’enracinement et le catholicisme.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Je précise que, dés cette époque, je préfère encore un facho à un gauchiste – terme synonyme de trotskiste pour qui connaît bien ce milieu – et que ce que je reproche au facho, que je croise en allant draguer l’étudiante en droit du côté de la fac d’Assas, ce n’est pas sa radicalité révolutionnaire, mais le fait que son origine bourgeoise le poussera inéluctablement à rallier l’UDF ou le RPR (aujourd’hui UMP), une fois son diplôme en poche, comme les Madelin et autres Devedjian…</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Mon entrée au PCF, qui comme son nom l’indique est le Parti Communiste FRANÇAIS, en pleine époque néo-libérale reagano-thatchérienne, est donc motivée à la fois par solidarité avec le travailleur français contre la bourgeoisie exploiteuse - d’ailleurs beaucoup moins patriote que le prolo de base -, mais aussi par haine du trotsko-gauchiste, qu’il soit LCR ou rallié au PS et à sa « culture de gouvernement ». Haine que le trotskiste me rend bien, lui qui me traite de « stalinien » (viendra ensuite après le reniement complet de Libé, le terme facho de gauche !).<br style="margin: 0px;" />Pour vous faire ressentir l’ambiance : je crée d’ailleurs, fin 80, un « collectif des travailleurs des médias », nommé « cellule Ramon Mercader » dont le symbole est deux piolets croisés !<br style="margin: 0px;" />Avec ce collectif, qui publie le petit bulletin « La lettre écarlate », nous faisons campagne pour le « non » à Maastricht… Une campagne pour le non où PCF et FN se retrouvent dans le même camp…</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Mon éloignement du PCF, au milieu des années 90, sera lui aussi motivé par deux facteurs :<br style="margin: 0px;" /><br style="margin: 0px;" />L’un de fond : nous assistons à la déliquescence d’un parti marxiste qui, en pleine époque néo-libérale où l’anti-libéralisme de parti est plus que jamais justifié, a renoncé à tout ses fondamentaux, allant jusqu’à coopter l’idiote arriviste et pseudo féministe Clémentine Autain. Un PCF qui choisit de sacrifier sa base pour sauver l’appareil et qui ne sera plus, à partir de cette époque, qu’une roue de secours du Parti socialiste contre accords aux élections locales, pour sauver quelques privilèges : groupe parlementaire, mairies… Une dégringolade dans la honte et le déshonneur dont le nadir sera la fête Prada place du colonel Fabien et l’engagement du décono-mondain Frédéric Beigbeder pour la présidentielle de 2002. <br style="margin: 0px;" />L’autre facteur sera plus accidentel : ce sera la publication, en 93 je crois, par Jean-Paul Cruse, membre comme moi du « collectif des travailleurs des médias », du texte « Vers un Front national » dans L’Idiot International (que nous contrôlions à l’époque via notre collectif). Texte qui, tout en faisant référence au Front national du Comité National de la Résistance - qui réussit pendant la guerre à faire l’union sacrée des gaullistes et des communistes contre l’ennemi commun - lançait ouvertement l’idée d’un rapprochement du PCF avec cet autre parti du peuple, qui prenait lui-même un tournant très anti-maastrichtien, le Front national de Jean-Marie Le Pen… <br style="margin: 0px;" />Un retour du PCF à ses origines populaires, plutôt que de devenir chaque jour un peu plus le valet des libéraux du PS.<br style="margin: 0px;" />Ce texte nous valu la mise au ban du Parti, le lâchage de Jean-Edern Hallier - pas très courageux sur ce coup là, paix à sa mémoire !-, et d’être étiquetés « rouge-bruns » par Libération, Le Monde et le Canard Enchaîné, trois canards sociaux-démocrates trop contents de se débarrasser de virulents critiques de gauche montrant du doigt leur droitisation (la vraie, celle de l’argent).</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Au milieu des années 90, je me retrouve donc dans la nature, affublé de l’étiquette « rouge-brun », toujours patriote, toujours marxiste, toujours anti-trotskiste… avec pour seule satisfaction politique de me réjouir en douce de la montée de Le Pen, puisque nous avions pronostiqué que cette évolution du PCF lui vaudrait la désertion de son électorat populaire vers le mouvement frontiste, ce qui ne manqua pas d’arriver ; ce qui est parfaitement justifié et moral !<br style="margin: 0px;" />Le PCF de Marie-Georges Buffet, affublé de Clémentine Autain et autres tartes molles, ne pèse plus aujourd’hui que 3 % de l’électorat, derrière LO et la LCR, tandis que le FN du Le Pen de Valmy pèse autour de 20 %, soit les pourcentages exactement inverses de ceux des années 70…</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Je passe sur l’épisode de mon mariage, de mon repli sur la ville de Bayonne où je mûris mes idées, continue le travail de prospective et de synthèse en vivotant du journalisme sous pseudo au magazine 20 ans, avec petit passage par le cinéma et même le RMI… Autant d’expériences souvent pénibles mais formatrices.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Mon retour à la politique, début 2000, se fera encore par deux voies : <br style="margin: 0px;" />Un, l’irruption du nouveau Chevènement, très national-républicain, qui rompt ouvertement avec un PS, lui mûr pour le blairisme. <br style="margin: 0px;" />Deux, la sortie en 2002 de mon pamphlet Jusqu’où va-t-on descendre ? qui fait le bilan de 30 ans de trahison de tous les fondamentaux de gauche et où je prends ouvertement de parti du national-populisme contre le libéralisme libertaire.<br style="margin: 0px;" />Livre prophétique qui connaîtra un grand retentissement, et un appréciable succès de librairie pour mes finances en berne, puisqu’il coïncidera avec l’électrochoc du 21 avril, et la présence au 2e tour de l’élection présidentielle du candidat national, Jean-Marie Le Pen.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
C’est lors de cette élection à deux tours que se produira non pas ma conversion, mais mon passage logique du PCF au FN, puisque celui ci correspond, comme cette allocution a pour but de le démontrer, à une constante dans les convictions et les engagements qui ont toujours été les miens, à savoir : la défense, par tous les moyens, du peuple de France, des braves gens et des petites gens qui le porte à bout de bras…<br style="margin: 0px;" />D’abord désireux de voter Chevènement au premier tour, je réalise assez vite qu’il n’a ni les épaules, ni la liberté nécessaires pour aller au bout des ses convictions et qu’il rabattra pour Jospin au second tour (intuition confirmée ces derniers temps par son ralliement à Ségolène pour dix places aux législatives). Pour la première fois, je décide de voter Le Pen, et j’appelle mes anciens camarades communistes, qui n’ont pas renoncé à leur convictions anti-Système, à pratiquer comme moi ce « vote révolutionnaire ».<br style="margin: 0px;" />Les résultats du premier tour me donnent raison et me redonne espoir ; un espoir vite recouvert par le dégoût que m’inspire la campagne totalitaire de l’entre deux tours, campagne ignominieuse qui achève de me persuader que nous ne sommes plus en démocratie, et que le fascisme n’est décidément plus dans le camp qu’on croit !</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Après avoir voté Le Pen au premier tour, par stratégie révolutionnaire, je vote donc aussi Le Pen au second par esprit de résistance… Ce qui fait de moi, le communiste qui n’avait jamais voté aux élections présidentielles par cohérence révolutionnaire, un type qui n’aura voté que deux fois aux présidentielles dans sa vie citoyenne, et deux fois pour Jean-Marie Le Pen !</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Ces élections passées, qui marquent un virage dans l’histoire politique française, je repars écrire. Plusieurs livres sortirons entre 2002 et 2006 que vous connaissez ou que je vous invite à lire : Socrate à St Tropez, Misères du désir, Vers la Féminisation ?, Chut(e) !... Livres qui parlent beaucoup de la destruction de la France par le communautarisme et le libéralisme.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
En 2005, je vote bien sûr contre la ratification de la constitution européenne par référendum, après avoir pronostiqué la victoire du Non à 56 %. Là encore, le FN et le PCF sont ensemble dans le camp qui s’oppose au libre échangisme intégral et à ses destructions…<br style="margin: 0px;" /><strong style="margin: 0px;">Il me paraît clair que, depuis la ratification du traité de Maastricht, l’ennemi est le capitalisme financier mondialiste, dont l’Europe est le cheval de Troie.</strong> <br style="margin: 0px;" />Il me paraît tout aussi clair que le peuple de France l’a majoritairement compris. Il me paraît clair aussi que le seul homme politique qui peut combattre ce système ne peut être qu’un nationaliste, indépendant du monde de la finance, de la politique institutionnelle et des médias, et que ce seul homme politique au côté duquel il faut combattre est, aujourd’hui en France, quel que soit son passé et le mien, Jean-Marie Le Pen.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Ayant l’habitude, en bon léniniste, de toujours allier théorie et pratique, et ayant souvent la chance, dans ma vie, de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, je suis mis en relation directe avec Le Pen lors d’un dîner informel, alors que je guerroie, au côté du comique antisioniste Dieudonné, contre un certain communautarisme très actif et persécuteur…Du coup, certains prétendront même que ce serait moi qui aurait fait se rencontrer les deux hommes !</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Pour revenir à ma rencontre avec Le Pen, je suis immédiatement séduit par le bonhomme, son humanité, sa drôlerie… traits de caractères qu’il me semble, nous avons en commun et, après quelques échanges, je décide de rallier son comité de campagne où je côtoie sa fille Marine.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
La suite vous la connaissez, ce sera le discours de Valmy, mon « coming out » dans les médias afin de montrer à ceux qui pensaient m’ « outer », pour me faire tort, que j’assume ; et ma situation amusante - et coûteuse (c’est ça le luxe) - de seul écrivain et intellectuel de renom ayant rallié la campagne du candidat Le Pen, quand tant d’autres intellectuels, réputés de gauche, ont rejoint, soit Ségolène, soit, plus étrange encore, un certain Nicolas Sarkozy, libre-échangiste et atlantiste, sans doute pour des questions inavouées de politique étrangère !</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Je terminerai cette allocution en vous parlant d’avenir, en vous annonçant notamment la création de l’association, Égalité & Réconciliation , dont je prends la présidence. Association « nationaliste de gauche » prônant la réconciliation nationale, et se donnant pour but - ce but qui est le mien depuis quinze ans- de créer l’union sacrée de la gauche patriote et de la droite anti-financière, afin d’atteindre le pourcentage électoral qui permettra au peuple de France de reprendre le pouvoir par les urnes et le contrôle de son destin.</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Je vous remercie d’avoir écouté cette brève allocution qui retrace, dans ses grandes lignes, le parcours d’un intellectuel français, du communisme au nationalisme, sans nullement se renier, et j’attends vos questions…</div>
<div style="margin: 10px 20px; text-align: justify;">
Alain SORAL</div>
</div>
</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-59543880016684034742014-09-21T19:18:00.000-07:002014-09-21T19:18:29.601-07:00De la fuite républicaine vers l'abîme au redressement nationaliste<div class="post-info" style="background-color: white; border-bottom-color: rgb(230, 230, 230); border-bottom-style: solid; border-bottom-width: 1px; clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 3px; width: 565.796875px;">
<h1 style="clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 3px; padding: 0px; width: 565.796875px;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><span style="font-weight: normal;"><i>Éditorial du no 657 du journal nationaliste et social français Militant (</i></span></span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-weight: normal; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><i>http://journal-militant.fr/edito-n-657-fevrier-2014)</i></span></span></span></h1>
<div>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><span style="font-weight: normal; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><i><br /></i></span></span></div>
<h1 style="clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 3px; padding: 0px; width: 565.796875px;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;">De la fuite républicaine vers l’abîme au redressement nationaliste</span></h1>
<div class="post-date" style="clear: both; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: bold; height: auto; line-height: 16px; margin: 0px; padding: 0px; text-transform: capitalize; width: 565.796875px;">
<br /></div>
</div>
<div class="post-content" style="background-color: white; clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; height: auto; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2em; width: 565.796875px;">
<div style="text-align: justify;">
Il est devenu banal de gloser sur la nature calamiteuse de l’actuel occupant de l’Elysée, en droite ligne de celle de son prédécesseur mais sur un mode différent. Il faut dire qu’il y met du sien, notamment avec ses frasques sentimentales.</div>
<div style="text-align: justify;">
Toutefois, cette affligeante situation n’est que l’aboutissement actuel de la conjugaison de deux phénomènes qui mettent en cause l’existence même de la France : 1) une crise économique et sociale à l’approfondissement de laquelle le régime et son personnel, toutes tendances confondues, est incapable de remédier ; 2) l’accentuation des principes d’une idéologie républicaine viciée qui domine la France depuis plus de 220 ans après avoir incubé sous un Ancien régime à bout de souffle. La France ne cesse de payer depuis lors ce qu’Albert Camus appelait « l’état de péché mortel depuis qu’elle a décapité son roi » (1).</div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut le répéter : largement vidée de sa souveraineté, asservie au magistère mondialiste au service d’intérêts financiers et d’un projet d’impérialisme planétaire inspiré par les cercles de pensée d’inspiration kabbalistes, victime d’une classe politique d’une rare médiocrité – mais cautionnée par un peuple médiatiquement anesthésié – qui l’a laissée se désindustrialiser et qui, formée dans des écoles où l’idéologie néolibérale est la base principale de l’enseignement, la France dégénère. Outre un terrifiant processus de remplacement de population, une dénaturation voulue de son âme, elle se vide de sa substance industrielle, tandis que le système d’instruction ne forme plus des intelligences cultivées et de la main d’oeuvre, intellectuelle ou manuelle, adaptée aux besoins réels d’une économie productive, tant les services, rappelons-le, ne sont jamais que les servants des secteurs productifs, car ils ne créent aucune richesse réelle.</div>
<div style="text-align: justify;">
L’élection de Hollande a vu l’arrivée au gouvernement de doctrinaires forcenés qui, tel Vincent Peillon, au judaïsme assumé, sont des idéologues d’une religion laïque voulant détruire les fondements mêmes de la culture et de la civilisation françaises : ne dit-il pas (2) qu’il faut « arracher » les enfants à leurs déterminismes familial, ethnique, social, intellectuel ? En fait, nous assistons actuellement à la poursuite d’une entreprise de destruction de la colonne vertébrale de la civilisation française, le catholicisme, et à travers lui de tout principe moral naturel, base indispensable à la vie de toute société saine. Peillon est le successeur des auteurs de la Constitution civile du Clergé de 1791, des Jules Ferry et des gouvernements de Waldeck Rousseau et du « petit père » Combes au début du XXème siècle.</div>
<div style="text-align: justify;">
Cela va de pair avec l’alliance plus que jamais établie entre le judaïsme politique et l’Etat ainsi que le montre la stupéfiante affaire Dieudonné où l’on observe un Valls hystérique, voyant dans le geste de la « quenelle », qui n’est rien d’autre que l’expression d’un « ras le bol » généralisé de l’ordre (ou du désordre) actuel, un geste antisémite. Il est vrai que Hollande, recevant le CRIF en décembre 2013, avait dit à Roger Cuckierman, président de cette organisation et dénonçant les spectacles de Dieudonné : « nous vous écoutons ».</div>
<div style="text-align: justify;">
Alors que la France connaît des difficultés croissantes, le gouvernement socialiste, tout comme ses prédécesseurs, mais avec plus de zèle encore, a pour priorité de vouloir commander aux âmes des Français. Valls en vient à dire qu’il combattra les catholiques qui s’opposent à l’avortement – qualifiés par lui « d’intégristes » – aussi durement qu’il combattra les islamistes, confondant défense de la vie avec des gens en guerre contre le monde européen. Or, cette nervosité est à la mesure de la fragilité du système : anti naturel, il se défend avec la rage de quelqu’un qui se sait mortellement menacé. La violence des répressions, tant dans le matraquage de manifestants pacifiques que dans la dissolution sur papier d’organisations politiques nationalistes depuis un an, en est un indice certain.</div>
<div style="text-align: justify;">
En effet, le succès des manifestations qui se déroulent depuis plus d’un an montrent que le pays se réveille. Depuis 2013, avec la subversion morale et sociétale éclatante que constitue la loi Taubira annonciatrice de lois facilitant la procréation artificielle « hors sol » et une loi sur l’assassinat des vieillards hypocritement appelée loi sur « la fin de vie », un courant s’est levé en France. Oh, c’est encore bien peu : les dirigeants du « Jour de Colère » du 26 janvier pensent – par manque de formation politique – que le régime reste valable, les hommes seuls étant à rejeter.</div>
<div style="text-align: justify;">
Or c’est du système dont il faut se débarrasser car il est vicié dans ses principes, nuisibles à la France et par conséquent aux Français. La démocratie inorganique est une mascarade et une escroquerie. La république ne peut être confondue avec la France mais se sert de celle-ci pour prospérer et continuer à propager la gangrène qu’elle a peu à peu communiquée à l’Europe entière, notamment après 1918. Le judaïsme politique incarné par le CRIF et la LICRA y occupe une place prépondérante tandis que la maçonnerie, aux origines communes, sert de magistère à la république dite française depuis plus de deux siècles.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans l’action politique, il s’agit de donner des rendez-vous. Nombre de gens, impatients, les fixent hâtivement. C’est le cas du Front national qui ne sait que donner des rendez-vous électoraux, autrement dit des rendez-vous dans le cadre d’un système nuisible et irréformable. Ce qu’il faut c’est, comme le font les Nationalistes, donner rendez-vous à la France, la France éternelle, celle de la Terre et des morts, selon la formule de Maurice Barrès. Ce rendez vous est celui d’une période révolutionnaire où la France que nous incarnons rencontrera l’aspiration de la plupart des Français parce que la situation sera devenue telle que la vérité de la France s’imposera à eux comme unique condition du développement de leur personne et de leur existence.</div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, à partir d’une France restaurée dans sa souveraineté, dans la fidélité à son génie millénaire, il sera possible de la reconstruire, spirituellement, économiquement et socialement pour le bien de tous les Français et de la civilisation. Sachons forger l’instrument de ce dessein, nourris d’un idéal qui transcende les âges et dépasse nos propres existences.</div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>MILITANT</strong></div>
<div style="text-align: justify;">
(1) Le Mythe de Sisyphe, 1942<br />(2) Le Journal du dimanche 01/09/2012</div>
</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-25305638425254307422014-07-13T15:46:00.002-07:002014-07-13T15:46:53.252-07:00Hommes et peuples, matières jetables après usage<div class="post-info" style="background-color: white; border-bottom-color: rgb(230, 230, 230); border-bottom-style: solid; border-bottom-width: 1px; clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 3px; width: 565.796875px;">
<h1 style="clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 3px; padding: 0px; width: 565.796875px;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-weight: normal; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><span style="font-size: small;"><i>Éditorial du no 656 du journal nationaliste et social français Militant qui dénonce la transformation de l'être humain en objet jetable après usage par le mondialisme apatride qui affiche un mépris abyssal pour la vie humaine (</i></span></span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><i>http://journal-militant.fr/edito-n-656-janvier-2014/)</i></span></span></h1>
<div style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px;">
<br /></div>
<h1 style="clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; height: auto; letter-spacing: -1px; line-height: 38px; margin: 0px 0px 3px; padding: 0px; width: 565.796875px;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: large;">Hommes et peuples, matières jetables après usage</span></span></h1>
</div>
<div class="post-content" style="background-color: white; clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; height: auto; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2em; width: 565.796875px;">
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Depuis de nombreuses années, les entreprises n’ont plus de « personnel » mais des « ressources humaines ». Ce n’est pas anodin : cette modification révèle un changement de mentalité et de « paradigme » économique. Là où l’économie laissait encore transparaître quelque dimension humaine, charnelle, s’est substitué l’homme-matière, l’homme machine à produire, ressource énergétique à forme humaine.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Une illustration emblématique de ce qui est tout simplement une régression de civilisation nous a été donnée le 12 décembre 2013 par un administrateur français de la BCE (Banque centrale européenne), Benoît Cœuré, qui a déclaré (en anglais) que la déflation qui affecte les « PIGS » (à savoir le Portugal, l’Irlande, la Grèce et Espagne = Spain en anglais) n’est pas le problème de la BCE, que le chômage de masse n’est pas un problème mais une solution (1). Autrement dit, peu importe qu’il y ait plus de 20 % de chômeurs dans certains de ces pays, que des familles soient réduites à la misère, l’essentiel est que les grands équilibres financiers soient préservés, que l’idéologie économique à la mode soit sauve, même si, au passage, l’obligation de la BCE de concourir au plein emploi, prévue dans les traités européens est oubliée.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Évidemment, la cause des difficultés des « PIGS » (appellation d’ailleurs injurieuse pour ces peuples puisqu’en anglais cela signifie « cochons ») est l’euro, monnaie unique qui veut maintenir sous une même férule des Etats à l’économie aussi différente que celle de l’Allemagne et de la Grèce ou du Portugal. Mais l’important, présentement, est de remarquer comment, avec le plus grand cynisme, des êtres humains sont passés par pertes et profits d’une économie au service de la finance apatride et de son projet mondialiste. Ce ne sont plus des hommes au chômage, miséreux mais des facteurs de production mis au rebut.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Or cette mise à la poubelle, en quelque sorte de milliers de personnes, n’est qu’un aspect de l’entreprise mondialiste. Dans la plus grande discrétion, le 18 octobre 2013, a été signé un projet d’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’U.E. et le Canada, autrement dit un accord de libre échange généralisé.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Outre le fait qu’un tel traité favorisera le Canada dont la monnaie est inférieure d’un tiers à celle de l’euro et dont l’économie est à la hauteur de son remarquable savoir-faire, il contient des dispositions qui, tout en altérant un peu plus la souveraineté des Etats de l’U.E., constituent autant de mécanismes broyeurs des peuples.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Entre autres, cet accord va consacrer la supériorité des droits des entreprises sur ceux des citoyens ou des consommateurs et sur la défense de l’intérêt général, puisqu’il est prévu qu’il adopte le mécanisme de règlement des différends « État-investisseur » ou « <strong><span style="font-weight: normal;">Investor-State Dispute Settlement » ( ISDS)</span></strong>.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Ce mécanisme, dit de « protection des investissements », ouvre le droit à une entreprise de poursuivre un État ou une instance infra-étatique si une réglementation la prive de bénéfices escomptés ; le différend sera arbitré par un panel d’experts privés, de façon discrétionnaire et en dehors des juridictions publiques nationales, régionales ou multilatérales sur <strong><span style="font-weight: normal;">le modèle de l’Organe de règlement des différends de l’OMC. Seules des sociétés transnationales américano-européennes voire euro-américaines en tireront bénéfice</span></strong><strong><i><span style="font-weight: normal;"> </span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal;">en pouvant engager des poursuites de plusieurs millions d’euros pour contester notamment les politiques de protection sociale et de santé publique des États.</span></strong></div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Par exemple, si un gouvernement augmente le SMIC au delà d’une simple revalorisation technique, il pourra être condamné par un tel tribunal au motif qu’il aurait favorisé le salarié par rapport à son employeur, celui-ci étant contraint alors d’augmenter la masse salariale au détriment de ses bénéfices … et du service des actionnaires. Un tel cas de figure s’est déjà produit Egypte.</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Ce traité U.E. Canada n’est que le poisson-pilote du futur traité euratlantique en cours de négociation avec les Etats-Unis qui, en liaison avec l’ALENA, le « marché commun » de l’Amérique du nord, créera « le plus grand marché du monde », comme l’a dit le tout puissant président de la Commission européenne Manuel Barroso, agent bien connu des cercles mondialistes transatlantiques, qui a en outre déclaré que l’accord avec Ottawa devait « servir de modèle pour d’autres négociations ».</div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
<b>Ainsi, l’homme, rebaptisé ressource humaine, qui aura pu échapper à son assassinat intra utéro par avortement, sera-t-il plus que jamais matière à profit pour les intérêts économiques et financiers apatrides, avant que, vieillissant, coûtant alors plus qu’il ne pourra rapporter, il soit éliminé sous la douce appellation d’euthanasie, comme un objet usé dont on n’a plus l’usage. Entretemps, il aura été privé du cadre protecteur de la nation dont on sait qu’elle est le verrou à faire sauter, comme l’a dit Edmond de Rothschild en 1970.</b></div>
<div align="JUSTIFY" class="western" lang="en-GB" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
Dans un tel contexte, en ce début d’année 2014, la rédaction de MILITANT ne peut que formuler en matière de vœux que ceux d’intensifier notre combat en informant le plus grand nombre de nos concitoyens, de recruter et former ceux qui ne sont pas dupes de l’état actuel du monde, afin de constituer l’outil révolutionnaire indispensable pour mettre fin à cette entreprise de mort qui menace à la fois les hommes et les nations par lesquelles ils accomplissent leur destinée. Il en va tout simplement de la survie de la civilisation.<strong></strong></div>
<div align="JUSTIFY" class="western" lang="en-GB" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
<strong>MILITANT</strong></div>
<div align="JUSTIFY" class="western" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.3cm;">
<span lang="en-GB">(1) « </span><em><span lang="en-GB"><span style="font-style: normal;">Deflation in the south is part of the adjustment and is not in itself an issue », cité dans le compte rendu de la Deutsche Bank d’une réunion tenue le 12/12/2013</span></span></em></div>
</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-77135771195832179782014-05-24T06:37:00.002-07:002019-01-20T11:34:07.950-08:00La lutte contre le mondialisme est aussi une lutte contre le sionisme internationalLA LUTTE CONTRE LE MONDIALISME EST AUSSI UNE LUTTE CONTRE LE SIONISME INTERNATIONAL<br />
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Aujourd’hui pour tout militant patriotique et socialiste qui se respecte la lutte contre le mondialisme est incontournable. En effet le Nouvel Ordre Mondial est un ennemi mortel pour tous les peuples épris de liberté. Les diktats du NOM visent à détruire progressivement les concepts d’indépendance nationale et de justice sociale dans le but d’enrichir une poignée d’oligarques et de satisfaire leurs besoins de domination mondiale. Le NOM cherche aussi à uniformiser le monde et à éradiquer les différentes cultures et identités nationales qui font la richesse de ce monde. Étant la seule superpuissance au niveau mondial, l’impérialisme américain est associé avec raison au NOM. On n’a qu’à penser à toutes les guerres d’agression déclenchées par les Yankees depuis un peu plus d’un siècle (guerre du Vietnam, les deux guerres du Golfe, la guerre contre l’Afghanistan, l’invasion du Panama en 1989, etc) pour constater le rôle extrêmement néfaste et dangereux qui est rempli par l’impérialisme américain dans l’instauration du NOM. Règle générale les militants nationalistes et socialistes sont très clairs dans leur opposition à cet ennemi cruel et impitoyable.<br />
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Il existe un autre adversaire qui lui est étroitement associé et qui est tout aussi redoutable. C’est le sionisme international représenté par l’État d’Israël et ses alliés internationaux que sont toutes les organisations pro-israéliennes, comme le CRIF en France, AIPAC aux États-Unis et le Centre consultatif des relations juives et israéliennes au Canada et au Québec. Ces organisations font de leur mieux pour influencer la politique étrangère de leurs États respectifs dans un sens qui soit totalement pro-israélien et hostile aux intérêts légitimes du peuple palestinien. Ce dernier est opprimé par le gouvernement israélien depuis la Nakba (catastrophe) de 1948 qui a été marqué par leur expulsion massive de leur terre ancestrale par les milices juives. Le sionisme international est un partenaire majeur des États-Unis pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial. Il y a une alliance indéfectible entre leur deux depuis au moins la guerre des Six Jours en 1967. Ils ont un intérêt commun à détruire les États arabes qui pratiquent une politique indépendante et qui défendent avec acharnement leur indépendance nationale dans le but de favoriser l’hégémonie américano-sioniste sur le Proche-Orient. Israël est aussi un des seuls pays dans le monde à soutenir le blocus injustifiable et inhumain des USA contre Cuba socialiste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les analystes lucides du NOM parlent d’un axe américano-sioniste. Bien entendu les « bien-pensants » s’empressent d’hurler à l’antisémitisme et aux « théories du complot »!<br />
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Les preuves de l’existence de cet axe sont néanmoins nombreuses et évidentes. Les deux guerres du Golfe et le renversement du régime baathiste et socialiste de Saddam Hussein en Irak témoignaient d’une volonté commune des États-Unis et d’Israël de se débarrasser d’un ennemi encombrant et gênant au Proche-Orient. Saddam Hussein s’opposait clairement et sans compromis au sionisme et soutenait la lutte du peuple palestinien contre le colonialisme israélien. La montée de l’Irak comme puissance régionale à partir des années 70 et le refus du Parti Baath au pouvoir de servir de valet à l’impérialisme américain était une épine dans le pied de l’axe américano-sioniste. C’est pourquoi en 1981, le gouvernement israélien a détruit le réacteur nuclaire Osirak que Saddam avait entrepris de construire pour mettre fin au monopole nucléaire irakien au Proche-Orient. Par la suite l’État sioniste a soutenu fermement les deux guerres du Golfe et a salué l’effondrement du régime de Saddam Hussein. Il ne faut pas oublier non plus que bon nombre de néoconservateurs américains sont juifs, tels que Richard Perle, Paul Wolfowitz, Norman Podhoretz, et s’identifient fermement à la défense des intérêts israéliens. Ils furent parmi les premiers à revendiquer la destruction du régime baathiste et socialiste en Irak et à colporter le mensonge des armes de destruction massive, qui servit de prétexte à l’invasion de ce pays en 2003.<br />
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Plus récemment en 2011, l’OTAN, qui est totalement sous le contrôle de l’axe américano-sioniste, a déclenché une guerre contre la Libye de Mouammar Khadafi, sous prétexte que ce dernier « massacrait son peuple ». En réalité le gouvernement libyen était aux prises avec une rébellion contre-révolutionnaire fomentée par des islamistes qui voulaient renverser le régime en place de connivence avec les puissances occidentales, trop avides de mettre la main sur le pétrole de ce pays. Encore une fois Israël a donné son appui à cette guerre impérialiste, même s’il n’a pas participé en tant que tel. Khadafi et son régime représentaient un autre défi pour l’État sioniste, notamment à cause de son soutien à la cause palestinienne. Lors d’un discours à l’ONU en 2009, il avait vivement dénoncé les politiques colonialistes et racistes israéliennes, ce qui avait choqué profondément les États-Unis et Israël. Il s’en était pris aussi aux guerres contre l’Irak et l’Afghanistan. Il était donc devenu une cible de choix pour le Nouvel Ordre Mondial.<br />
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Maintenant c’est au tour de la Syrie baathiste et socialiste de Bachar El-Assad de subir les foudres de l’axe américano-sioniste, avec la guerre civile déclenchée par des groupes islamistes financés de l’extérieur et responsables de nombreuses exactions contre des populations civiles, notamment les chrétiens. Bien entendu ces crimes ne sont pas ou peu mentionnés par les médias aux ordres qui préfèrent présenter les ripostes de l’armée syrienne comme des « crimes de guerre »! Le gouvernement syrien est, tout comme l’était l’Irak au temps de Saddam Hussein, un adversaire résolu et formidable de l’État sioniste et un grand défenseur des droits du peuple palestinien. Il a donné refuge sur son territoire à des combattants du Front Populaire pour la libération de la Palestine et de d’autres organisations similaires. Il revendique le retour du plateau du Golan spolié par les Israéliens depuis 1967. C’est donc un ennemi à abattre pour les néoconservateurs sionistes du Nouvel Ordre Mondial!<br />
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Tous ceci nous démontre que les militants patriotiques et socialistes qui se refusent à combattre le sionisme international, et pire encore qui le soutiennent au nom de la lutte contre l’Islam, sont des traîtres à la cause patriotique et sociale et font le jeu du NOM. Un combat efficace contre le NOM ne peut faire l’économie d’une lutte acharnée contre les sionistes et leur pouvoir démesuré, sinon il est condamné à l’impuissance la plus totale et il contribue à la victoire du mondialisme ultra-libéral. C’est pourquoi les patriotes sociaux québécois sont des adversaires déclarés et sans compromis du sionisme international, instrument de l'impérialisme yankee, et font de la lutte contre ce dernier un axe prioritaire de leur combat anticapitaliste et anti-impérialiste.<br />
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Richard ChartrandRichard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-50424371810722945462014-05-17T07:09:00.001-07:002014-05-17T07:09:46.051-07:00La crise ukrainienne et la perversité de l'Occident mondialiste<div class="post-info" style="background-color: white; border-bottom-color: rgb(230, 230, 230); border-bottom-style: solid; border-bottom-width: 1px; clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 10px; padding: 0px 0px 3px; width: 565.796875px;">
<h1 style="clear: both; height: auto; margin: 0px 0px 3px; padding: 0px; width: 565.796875px;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: large;"><span style="letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><span style="font-weight: normal;"><i>Éditorial du numéro 658 du journal nationaliste social français Militant qui dénonce l'attitude des puissances occidentales concernant le conflit en Ukraine. (</i></span></span><span style="font-weight: normal; letter-spacing: -1px; line-height: 38px;"><i>http://journal-militant.fr/edito-n-658-mars-2014/).</i></span></span></h1>
<div style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"><i><br /></i></span></span></div>
<h1 style="clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; height: auto; letter-spacing: -1px; line-height: 38px; margin: 0px 0px 3px; padding: 0px; width: 565.796875px;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: large;">La crise ukrainienne et la perversité de l’Occident mondialiste</span></span></h1>
<div class="post-date" style="clear: both; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; font-weight: bold; height: auto; line-height: 16px; margin: 0px; padding: 0px; text-transform: capitalize; width: 565.796875px;">
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<div class="post-date" style="clear: both; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; height: auto; line-height: 16px; margin: 0px; padding: 0px; text-transform: capitalize; width: 565.796875px;">
<span style="font-size: 14px; line-height: 22px; text-align: justify;">L’affaire ukrainienne, dont les développements sont loin d’être achevés, constitue le meilleur révélateur qui soit de la nature perverse de l’ordre mondialiste à dominante américano-sioniste.</span></div>
</div>
<div class="post-content" style="background-color: white; clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; height: auto; line-height: 22px; margin: 0px; padding: 0px 0px 2em; width: 565.796875px;">
<div style="text-align: justify;">
Tant la volonté hégémonique de l’Occident mondialiste que le satanisme qui l’inspire apparaissent déjà dans le manichéisme grossier qui nous présente d’un côté, les « bons », à savoir les putschistes de Kiev et de l’autre, les « mauvais », « ceux qui sortent de l’histoire » (dixit Obama qui raisonne en marxiste), autrement dit les Russes. Pour s’en convaincre, il suffit de citer le Financial Times du 3 février 2014 « Si les Ukrainiens font tomber l’homme de Kiev (Ianoukovitch), les Russes pourraient se demander pourquoi ils ne devraient pas faire de même avec l’homme du Kremlin ». En clair, il faut éliminer Vladimir Poutine car il veut construire une Russie enracinée et fidèle à ses traditions contrairement au mondialisme qui est une entreprise de déracinement des peuples et de destruction de l’ordre naturel.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le satanisme occidental se révèle par la duplicité des discours tenus par ses porte-paroles et qui révèlent des contradictions éclatantes. Ce qui s’est passé à Kiev courant février 2014 relève du coup d’Etat et le pouvoir qui en est issu n’a aucune légitimité autre que celle d’avoir réussi son coup de force ; reconnaître un tel pouvoir revient pour les chancelleries occidentales à nier la valeur des pouvoirs élus démocratiquement, ceux-là mêmes qu’elles appellent de leurs voeux ; or Viktor Ianoukovitch, quoi que l’on pense de lui, a été élu démocratiquement et reconnu comme tel.</div>
<div style="text-align: justify;">
La duplicité apparaît sans ambiguïté lorsque l’on sait que les chevilles ouvrières partisanes du coup d’Etat qui ont le soutien occidental, Svoboda et Pravii Sektor – qui représentent avant tout la partie « galicienne » de l’actuel Etat d’Ukraine -, se proclament « anti sémites », ce que ne peuvent ignorer les dirigeants occidentaux. Savoir que des soldats israéliens encadrent les putschistes et voir un BHL, boutefeu en Libye et en Syrie, « antiraciste » proclamé, aller à Kiev soutenir des « antisémites » et des « nationalistes » qu’il combat en France suffit à comprendre que le thème de l’antisémitisme n’est qu’un instrument de domination utilisé par le judaïsme politique sur les peuples d’Europe.</div>
<div style="text-align: justify;">
Notons ici que ces partis « nationalistes » sont dévoyés car le nationalisme ne se construit pas sur la haine de l’autre mais sur l’amour de son pays et le souci d’agir en fonction des intérêts de sa nation : or Svoboda est hanté par sa haine, notamment celle du Russe, ce qui ne permet pas de penser une politique nationaliste mais de pratiquer<br />un dévoiement du nationalisme dans lequel ces gens deviennent les « idiots utiles » du mondialisme.</div>
<div style="text-align: justify;">
La duplicité occidentale éclate encore dans son attitude face à la légitime et mesurée réaction de Moscou qui intervient pour protéger les naturels russes menacés par les provocations des putschistes. Or les Occidentaux qui dénoncent l’ingérence russe au sein d’un Etat souverain ne cessent de pratiquer le droit d’ingérence partout dans le monde où un pouvoir les dérange ; les cas de l’Irak, de la Libye, de la Syrie sont édifiants. En outre, il ne sert à rien de remplacer un Ianoukovitch qui n’est pas un modèle de vertu par d’autres personnages encore moins recommandables.</div>
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Quant au chef du gouvernement putschiste, Iatseniouk, il est notoirement lié aux cercles mondialistes, tel le Bilderberg. Et les choses n’ont pas tardé : le FMI, pour « aider » l’Ukraine financièrement, a imposé dès le 9 mars 2013 que le système de transport du gaz du pays soit cédé gratuitement à la société américaine Chevron, que les aciéries devront transmettre 50 % d’actions à la propriété de la Ruhr allemande, tandis que la production de charbon du Donbass sera effectuée par une société finlandaise, le tout assorti d’une baisse des retraites ! Bref, le pillage de l’Ukraine par les mondialistes est lancé !</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais au delà de ces faits, il faut raisonner sur la longue durée. A l’exception de sa partie ouest, passée sous l’autorité moscovite seulement après 1940, l’Ukraine est une des Russies qui font de la Russie une nation impériale. Le tsar n’était-il pas « empereur de toutes les Russies » ? Et l’actuel Etat d’Ukraine est une création stalinienne, au même titre que la Biélorussie et le Kazakhstan qui sont autant de démembrements artificiels de la Russie qui, par nature, ne peuvent être durables. Ses contours n’échapperont pas à une révision. La Crimée, peuplée essentiellement de Russes (avec une minorité Tatar), est un cas d’école. Et il y aurait à réfléchir sur le fait que l’Occident qui fut anti soviétique défende de tels Etats sauf à se rappeler la collusion de fait entre les Soviets et les banquiers mondialistes dès 1917.</div>
<div style="text-align: justify;">
Allons plus loin. Sur la longue durée, se manifestent des lignes de forces géopolitiques qui tirent l’histoire avec des forces supérieures aux volontés de tel ou tel groupe politique. L’Ukraine relève naturellement de l’aire géopolitique de la Russie et les menées américaines sont objectivement des agressions inspirées par la doctrine de Mac Kinder.<br />Quant aux Etats-Unis, avec la « doctrine de Monroe », ne considèrent-ils pas les Amériques comme leur chasse gardée ?</div>
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Poursuivons. Le principe de l’intangibilité des frontières reflète la volonté de figer un ordre international qui est le produit d’un rapport de forces nécessairement temporaire, même s’il peut durer un siècle ou deux. Les frontières actuelles de l’Europe, notamment pour l’Europe centrale et orientale, ont été tracées en 1919 et en 1945, non pas sur un principe d’équité et de respect des réalités ethno-nationales mais sur la vengeance et l’idéologie. Sous le statu quo actuel, couvent des contentieux souvent légitimes, telle la question de minorités magyares vivant hors de la Hongrie, celle de la Transnistrie, celle des Gagaouzes en Moldavie … et la question de la Prusse orientale, avec notamment l’oblast russe de Kaliningrad se posera un jour. L’Europe, dans les décennies à venir, ne fera pas l’économie d’une révision des frontières (de même que l’Afrique aux frontières fixées arbitrairement par les Européens en 1885).</div>
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Or les facteurs qui sont à l’origine de l’actuel ordre international se modifient et vacillent. Le monde blanc est miné et affaibli. Les Etats-Unis sont en faillite. Quant à l’U.E., elle est inconsistante, envahie par des populations extra-européennes inassimilables, formée d’Etats languissants et qui, sauf l’Allemagne, sont économiquement affaiblis.<br />Dans tout cela, la France, dirigée depuis des lustres par despoliticiens médiocres et corrompus, à la remorque de leurs maîtres d’Outre-Atlantique, se délite. Avant tout soucieux d’assurer leur élection, ils oublient l’intérêt national de la France qui, dans l’affaire ukrainienne, consiste à jouer l’apaisement dans un pays artificiel, en faillite, en proie à la corruption, et à resserrer les liens économiques et politiques avec Moscou, clé de la stabilité de l’est-européen.</div>
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Face à un Occident consumériste, individualiste, dépravé, vautré dans les vices, dévoré par une crise économique sans précédent, la Russie, avec tous ses défauts, ses faiblesses, fait figure d’élément sain en Europe. Et les nationalistes de l’Europe de l’Ouest, à commencer par les nationalistes français, doivent oeuvrer à délivrer leurs pays de l’occupation mondialiste et préparer sur des bases assainies cette Europe des peuples qui va de Dublin à Vladivostok.</div>
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<strong>MILITANT</strong></div>
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Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-91801677690596715162013-04-24T15:54:00.001-07:002017-10-06T18:51:57.078-07:00La lutte palestinienne toujours à l'ordre du jour<span lang="FR-CA">
<em>Voici une version mise à jour d'un article que j'ai écrit sur la question palestinienne.</em></span><br />
<span lang="FR-CA"><em><br /></em></span>
<b>LA LUTTE PALESTINIENNE TOUJOURS À L’ORDRE DU JOUR </b><br />
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La lutte de libération nationale et sociale palestinienne est encore à l’ordre du jour en dépit de tous les discours mondialistes sur le caractère supposément dépassé du nationalisme. Le peuple palestinien doit affronter quotidiennement la férocité et la brutalité de la machine de guerre israélienne largement financée par l’impérialisme américain, qui est son plus grand allié dans le monde avec le Canada. En 2006, en 2009 et plus près de nous en novembre 2012, la bande de Gaza a été soumise à des attaques militaires de grande envergure de la part de l’armée israélienne qui ont détruit notamment l’unique centrale électrique de Gaza ainsi que bien d’autres infrasctructures palestiniennes en plus de tuer un grand nombre de civils palestiniens. En 2006, la guerre d’Israël contre la bande de Gaza a été quelque peu occultée par les médias bourgeois occidentaux à cause de la guerre contre le Liban qui a été également profondément meurtrière et destructrice. Encore une fois l’État sioniste a joui d’une impunité totale en perpétrant ses innombrables crimes de guerre.<br />
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Depuis 2007, le gouvernement israélien, sous le prétexte des attaques à la roquette des groupes armés palestiniens et de la prise du pouvoir par le Hamas, impose un blocus total à Gaza, réduisant sa population à une famine grandissante et insupportable. Israël se targue toujours de son retrait de la bande de Gaza effectué à l’été 2005 quand il a retiré ses colons et ses troupes de ce territoire qui est le plus densément peuplé au monde. Par contre l’État sioniste contrôle toujours les entrées et les sorties de Gaza, qui est entouré d’une barrière électrifiée depuis 1994, ce qui en fait une véritable prison à ciel ouvert. Sans compter que les tentatives d’apporter de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza sont violemment réprimées par l’armée israélienne, comme ce fût le cas avec la flottille turque Mavi Marmara au printemps 2010, alors que neuf personnes ont été tuées lors de l’agression de Tsahal contre les militants humanitaires. Pas étonnant que les Palestiniens soient profondément réticents à se prosterner devant ce soi-disant « geste de bonne volonté » du gouvernement israélien. Il ne faut pas oublier que ce dernier n’a jamais caché ses intentions de profiter du retrait de Gaza pour mieux renforcer son emprise sur la Cisjordanie et y agrandir ses colonies de peuplement. Ce qui n’a jamais empêché les puissances occidentales et leurs médias de présenter le retrait des quelques 8000 colons israéliens de la bande de Gaza ainsi que des soldats chargés d’assurer leur « sécurité » comme un pas vers la création d’un État palestinien et donc vers la « paix » dans cette région du monde.<br />
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Tous les « processus de paix » mensongers qui ont été parrainés par les États-Unis et l’Union Européenne depuis le début des années 90, que ce soit les Accords d’Oslo, la Feuille de Route de George W.Bush ou les fausses promesses de Barack Obama, ont permis à l’État sioniste d’intensifier la colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967 et d’y renforcer constamment son emprise générale. Pendant les années d’Oslo, soit entre 1993 et 2000, Israël a doublé le nombre de ses colons en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et a agrandi ses colonies, rétrécissant sans cesse les territoires disponibles pour les Palestiniens. La célèbre poignée de main à Washington en 1993 entre le premier ministre israélien Yithzak Rabin et le dirigeant palestinien Yasser Arafat sous les auspices de Bill Clinton, a conduit à l’une des plus grandes escroqueries du siècle dernier. La direction de l’OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) autour de Yasser Arafat était trop heureuse d’obtenir un certain pouvoir en échange du bradage des droits nationaux des Palestiniens. Les accords d’Oslo ne comportaient aucune garantie pour la création d’un État palestinien viable et indépendant, tout au plus on y parlait d’une vague entité palestinienne, et aucune mention d’un quelconque gel de la colonisation israélienne. L’Autorité Palestinienne nouvellement crée était chargée de maintenir « l’ordre » autrement dit de réprimer les masses palestiniennes pour le compte des impérialistes américains et israéliens. Ce qui permettait à ce dernier de développer en toute tranquillité ses colonies, les yeux du monde étant braqués sur le « processus de paix » en cours et la police palestinienne assurant la sécurité des colons israéliens contre les attaques des militants palestiniens. A l’été 2000 quand Yasser Arafat « osa » rejeter les offres « généreuses » du premier ministre israélien Ehoud Barak et du président américain Bill Clinton, qui visaient ni plus ni moins à enfermer les Palestiniens dans des territoires morcelés, une intense campagne de dénigrement fut lancée par Israël et les États-Unis contre l’Autorité Palestinienne coupable à leurs yeux de « refuser la paix ». La vérité est plutôt qu’Arafat craignait d’être chassé de son poste s’il acceptait une offre aussi insultante pour son peuple. La suite est connue, Ariel Sharon qui était alors le chef de l’opposition néoconservatrice en Israël, effectua une visite provocatrice sur l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem et la deuxième Intifada éclata pour exprimer la colère des Palestiniens contre les conséquences désastreuses des accords d’Oslo.<br />
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Quant à la Feuille de Route élaborée par le criminel de guerre George W.Bush en 2003 après l’agression impérialiste contre l’Irak, elle fût tout aussi synonyme de fausses promesses et de spoliation pour les Palestiniens que les accords d’Oslo. Israël n’a respecté aucun de ses engagements, que ce soit le gel de la colonisation, la libération des prisonniers palestiniens et le démantèlement des colonies construites depuis 2001. Il ne faut pas oublier que ce sont uniquement les colonies illégales selon la loi israélienne c’est-à-dire érigées sans l’autorisation officielle de l’État sioniste, qui sont ciblées pour le démantèlement. Il est donc facile pour le gouvernement israélien de légaliser les colonies «illégales» pour éviter de les évacuer! Au début de son mandat en 2009, Barack Obama, a fait semblant de montrer de la fermeté face à Israël, surtout après l’élection du faucon Binyamin Netanyahu, question de se montrer différent de ses prédecesseurs, mais n’a pas osé protesté quand les colonies israéliennes se sont développées à nouveau et n’a jamais remis en question le généreux financement américain à Israël. Pas question de désobéir au puissant lobby pro-israélien qui a tant d’influence et d’emprise sur la politique américaine! Ses critiques, bien modérées au demeurant, des politiques israéliennes n'ont pas été suivies de gestes ou de mesures pour contraindre son allié israélien à la moindre concession envers les Palestiniens. L'actuel "processus de paix" qui a débuté à l'été 2013 sous l'égide de Barack Obama et de son secrétaire d'État John Kerry est tout aussi illusoire et mensonger que les précédents. Le gouvernement israélien ne cesse de multiplier la construction de nouveaux logements pour les colons juifs en Cisjordanie et donc d'étendre les colonies existantes, alors que le gel de toute activité de colonisation serait un minimum vital pour un authentique processus de paix! Selon les fuites des négocations qui sont parvenues à la presse, le gouvernement israélien refuse tout retour aux frontières de 1967 et veut conserver le contrôle de la vallée du Jourdain. Alors que reste-il aux Palestiniens sinon des miettes? Le premier ministre israélien Netanyahu s'entête aussi à demander aux Palestiniens de reconnaître le caractère "juif" de l'État d'Israël, sachant très bien que ces derniers ne sont pas intéressés à accepter un nettoyage ethnique des citoyens arabes israéliens qui vivent sur ce territoire depuis des siècles.<br />
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Tous les principaux partis politiques israéliens, que ce soit les « colombes » du parti Travailliste, les « faucons » du Likoud (parti politique de droite proche des néoconservateurs yankees) ou les « centristes » du parti Kadima fondé en 2005 avec des transfuges travaillistes comme Shimon Peres, partagent à quelques nuances près la même hostilité pour les droits nationaux des Palestiniens et la même idéologie sioniste suprémaciste et colonialiste. Le petit parti Meretz qui se réclame de la gauche sioniste, s’oppose à l’occupation des territoires palestiniens mais a souvent soutenu les politiques bellicistes du gouvernement israélien, notamment lors de la guerre du Liban en 2006 et de celles contre Gaza en janvier 2009 et en novembre 2012, à l’exception d’un certain membres de longue date, commes les anciennes députées à la Knesset, Shulamit Aloni et Naomi Chazan. Le grand mouvement « pacifiste » La Paix Maintenant a lui aussi appuyé les attaques militaires contre Gaza et le Liban et s’oppose au retour des réfugiés palestiniens au nom de la préservation du sacro-saint caractère juif d’Israël. C’est facile de faire des grands discours creux et grandiloquents sur la « paix » tout en se ralliant au discours belliciste dominant dès que la classe dirigeante israélienne déclenche ses guerres. En Israël comme partout ailleurs dans le monde les concepts de "gauche" et de "droite" sont de plus en plus dépassés et ne rendent plus compte des réalités politiques actuelles.<br />
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La capitulation de la direction de l’OLP face aux dirigeants américains et israéliens lors de la signature des accords d’Oslo en 1993 montre plus que jamais l’impasse et l’échec de sa politique, qui cherche à collaborarer avec les puissances occidentales et l’État sioniste pour obtenir un mini-État palestinien. En janvier 2006, le Hamas a été élu à la tête de l’Autorité Palestinienne. Ce vote a montré le mécontentement face au Fatah de Mahmood Abbas à cause de sa corruption et de sa politique conciliante face à Israël et aux Etats-Unis. Le Hamas a obtenu une grande popularité en fournissant depuis plusieurs années des services sociaux à la population palestinienne, ce que le Fatah ne fait pas. Il suit en cela l’exemple du Hezbollah libanais qui est très populaire dans le sud du Liban. Pour montrer leur mécontement de l’élection du Hamas, nombre de pays occidentaux ont cessé d’envoyer de l’aide internationale aux Palestiniens, question de montrer leur obéissance aux diktats américano-israéliens. Pour mieux montrer le deux poids deux mesures qui prédomine dans ce domaine, l’élection de gouvernements dominés par des bellicistes fanatiques et des Juifs fondamentalistes, tels que le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman ou bien Naftali Bennett, chef du Foyer Juif et ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Emploi, qui sont de farouches défenseurs de la colonisation de la Cisjordanie, en Israël n’a jamais provoqué la moindre pression politique et économique de la part des puissances occidentales. Notons ici que le gouvernement néoconservateur canadien fût un des premiers à couper l’aide aux Palestiniens, démontrant clairement sa volonté d’être un valet fidèle de l’Empire.<br />
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Nous devons soutenir pleinement et sans réserves le combat des patriotes révolutionnaires palestiniens, car ils sont des alliés importants et fondamentaux dans la lutte contre l’impérialisme américano-sioniste. Ils sont un exemple de par leur courage et leur détermination pour tous les patriotes socialistes québécois, français et européens en général qui se battent contre le mondialisme ultralibéral et sioniste. Ils sont aussi un exemple pour les travailleurs et les travailleuses qui se battent un peu partout dans le monde contre les attaques du capital et pour l’avènement d’une société socialiste. Malgré les compromis d’une partie de leurs dirigeants, comme Mahmood Abbas, les militants patriotiques palestiniens n’abandonnent pas la lutte et résistent à la spoliation progressive de leurs territoires par les sionistes qui multiplient les colonies et les routes de contournement réservées à l’usage des Juifs. Le but du gouvernement israélien est d’annexer la plus grande partie de la Cisjordanie et de ne laisser aux Palestiniens que qu’une collection de bouts de territoires sans aucune perspective de viabilité étatique. Tout ceci mène à la nécessité pour tous ceux et celles qui solidaires avec les Palestiniens de participer activement à une campagne internationale en faveur du boycott, du désinvestissement et des sanctions contre l’État d’Israël dans le but de mettre fin à la politique de nettoyage ethnique et de dépossession exercée contre le peuple palestinien. Les militants indépendantistes québécois doivent apporter un soutien sans faille à la lutte du peuple palestinien en tant que lutte anti-impérialiste et pour la libération nationale. L’impunité totale dont jouit depuis trop longtemps le gouvernement israélien doit cesser, sans quoi il n’y aura jamais de justice ni de paix véritable au Moyen-Orient.Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-47207019234557469792013-01-20T09:15:00.001-08:002013-01-20T09:15:07.319-08:00Manifeste du PCN-Québec<div class="mhl">
<em>Voici le manifeste du PCN-Québec (Parti communautaire-national européen), une organisation nationaliste-révolutionnaire basée en Belgique. Le texte est intéressant et se rapproche du solidarisme même si le PSF et le CSQ ne partagent pas toutes ses positions.</em></div>
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Le Forum du PCN au Québec, le Forum de tous les militants québécois qui veulent un Québec libre !</div>
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<div class="mvm uiP fsm">
<span class="fwb">Mission</span></div>
MANIFESTE DU PCN-QUÉBEC<br /><br />Le Québec, province de la Grande-Europe …<br />L’indépendance politique et culturelle du Québec ne sera garantie que par l’Europe-puissance !<br /><br />1/ <br />Le combat du PCN (Parti communautaire-national européen) pour la libération nationale et sociale du Québec des griffes de l’impérialisme anglo-canadien et pour le retour de la Nouvelle-France dans le giron européen. Nous prônons la création de la RÉPUBLIQUE D’EUROPE, la Grande Nation de Vladivostok à Reykjavik et du Québec au Sahara, seule alternative à l’anti-civilisation yankee destructrice des nations et des cultures. <br /><br />2/<br />Le Québec est l’héritier de la Nouvelle-France conquise par la monarchie impérialiste anglo-saxonne en 1760 et les Communautaristes européens du PCN entendent bien réparer cette tragédie en rattachant cet AVANT-POSTE DE L’EUROPÉANITÉ face au monde impérialiste anglo-saxon à la Grande Nation-Europe. Le PCN n’endosse nullement l’abandon de la Nouvelle-France par la monarchie française, le Consulat ou le Premier Empire, et ne reconnaît pas la validité des traités signés par l’Ancien Régime. <br /><br />3/<br />C’est donc aussi une RÉVOLUTION DE L’HISTOIRE que nous entendons réaliser et nous proclamons le devoir et l’obligation de la Grande Europe à défendre le peuple du Québec face aux agressions des colonialistes anglo-canadiens. L’Europe populaire de demain se devra de réparer les injustices et les lâchetés des régimes du passé.<br /><br />4/<br />L’heure de la libération du Québec du cruel joug anglo-saxon après 250 ans de domination et de tentatives continues d’assimilation est arrivée. Pour mener à terme notre combat de libération nationale, NOUS AVONS BESOIN D'UNE ALTERNATIVE CLAIRE ET PRECISE, POLITIQUE, IDEOLOGIQUE ET ORGANISATIONNELLE, ce qui fait défaut cruellement en ce moment. <br /><br />5/<br />La situation tragique du Québec est le résultat de LA FAILLITE POLITIQUE ET IDEOLOGIQUE DES PARTIS USES DU SYSTEME CANADIEN. Le « Parti Libéral du Québec », qui est au pouvoir depuis avril 2003 sous le règne du premier ministre Jean Charest, est un défenseur acharné de l’unité canadienne et donc de l’oppression de la nation québécoise. Le « Parti Québécois », qui représente l’opposition officielle et qui se prétend « indépendantiste et nationaliste », ne fait rien pour promouvoir le combat pour la libération nationale et sociale du Québec et est un adepte du libre-échange avec le Canada anglais et les États-Unis ainsi que des politiques néolibérales. Ces deux partis sont au service du capitalisme libéral, exploiteur et apatride. Quant au « Parti Québec Solidaire », expression de l’unité de la «gauche» réformiste et multiculturelle et infesté de trotskystes, de gauchistes et de pseudo-socialistes, il ne représente rien de plus qu’une tentative de regénérer la social-démocratie sans remettre en cause le fonctionnement du capitalisme. Il ne peut y avoir de véritable patriotisme sans socialisme, tout comme il ne peut y avoir de véritable socialisme sans le cadre protecteur de la Nation, de l’État et de la République.<br /><br />6/<br />Depuis quelques années au Québec, nous assistons à une remontée du sentiment patriotique. La crise autour des fameux «accommodements raisonnables», qui a fait rage en 2007, a grandement favorisé cette résurgence du patriotisme dans la « Belle Province ». Ce débat a été alimenté par des intégristes religieux et ultra-réactionnaires, hostiles à la laïcité moderne, et qui font tout pour contrecarrer l’intégration des minorités dans la société québécoise, une intégration basée sur des règles de vie commune. Le peuple québécois qui lutte avec acharnement pour sa libération nationale contre la domination anglo-saxonne depuis deux cent ans, s’est senti assiégé par cette avanlanche de revendications obscurantistes, comme le refus des piscines mixtes par des femmes musulmanes ou l’obligation de givrer les fenêtres d’un gymnase pour ne pas offenser des juifs hassidiques, et la réaction populaire a été très vive, avec raison d’ailleurs. <br /><br />7/<br />Pour tout patriote qui se respecte, LA MULTIPLICATION DES SIGNES RELIGIEUX DANS L’ESPACE PUBLIC EST INACCEPTABLE ET INTOLÉRABLE. Les Québécois ont bien souffert dans le passé de la domination de l’Église Catholique et ne veulent surtout pas qu’une situation similaire fasse résurgence. Les pratiques et coutumes religieuses n’ont pas à être prohibées, que ce soit celles de la majorité ou des minorités ethniques, mais elles doivent demeureur dans la sphère privée et ne pas empiéter sur l’Espace public et les institutions publiques. Le Québec n’est pas une société anglo-saxonne ou chaque individu est classé dans différentes cases ou catégories. LE QUÉBEC CE N’EST PAS YANKEELAND ! Le multiculturalisme anglo-saxon dont le but est de faire disparaître progressivement la langue et la culture française en Amérique doit être combattu vigoureusement et sans relâche.<br /><br />8/<br />Nous n’oublions pas dans notre combat nos frères et soeurs francophones qui vivent au Canada anglais et qui mènent un dur combat au quotidien contre l’assimilation et le non-respect de leurs droits nationaux et linguistiques. Nous réclamons le retour du LABRADOR, injustement spolié au Québec en 1927 au profit de Terre-Neuve, ainsi que le rattachement de L’ACADIE au Québec en guise de réparation de l’horrible déportation infligée aux Acadiens par les soldats du roi d’Angleterre en 1755 dans le but de détruire ce peuple fier et combatif. La survie de la nation francophone sur ce continent anglo-saxon ne pourra être assurée sur le long terme que par la Grande-Europe unifiée et communautaire, dont la PROVINCE DU QUÉBEC LIBRE, laïque et socialiste constituera une région autonome et librement associée.<br /><br />9/<br />Pour la défense de l'identité québécoise et française, de sa langue et de sa culture tout en étant ouvert sur le monde! Par l'intermédiaire de l'appartenance du Québec à la Très Grande République européenne ! Non au masochisme national de l’extrême-gauche et à la xénophobie de l’extrême-droite ! Non à la trahison des partis usés du Système canadien !<br /><br />10/<br />C’est pourquoi le PCN défend la position suivante face à la question québécoise :<br />- Oui à l’indépendance totale du Québec dès aujourd’hui,<br />- Oui à l’entrée du Québec dans la Communauté européenne dès maintenant,<br />- Oui à la garantie de la liberté et de l’indépendance du Québec par l’Armée européenne dès que l’Europe sera libre et indépendante.<br /><br />11/<br />Cette position est celle de tous les Communautaristes européens du PCN ! De Vladivostok à l’Atlantique, de Istanbul au rives du Saint-Laurent !Nos frères québécois sont l’avant-garde de l’Europe, leur culture est européenne, leur résistance à l’anti-civilisation anglo-saxonne et américaine est la nôtre. Par la Géopolitique, par l’Histoire, par la Culture, LE QUÉBEC, C’EST AUSSI L’EUROPE!<br /><br />Le Bureau politique européen du PCN<br />La Section régionale Québec du Réseau francophone du PCN<br />(Bruxelles-France-Suisse romande-Québec-Wallonie)<br /></div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-14413094908390774362012-12-11T21:12:00.000-08:002012-12-11T21:12:05.849-08:00Manifeste de l'Alliance Laurentienne<i>Voici le manifeste de l'Alliance Laurentienne, un des premiers mouvement indépendantistes québécois fondé en 1957 par Raymond Barbeau. Il se réclamait d'un patriotisme social, tout comme le Cercle Solidaire Québécois aujourd'hui. L'Alliance Laurentienne est donc une source d'inspiration pour nous et nous devons revendiquer haut et fort son héritage en poursuivant son combat inachevé pour la libération nationale et sociale du peuple québécois.</i><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
L'ALLIANCE LAURENTIENNE est un mouvement patriotique qui groupe des Canadiens français de tous les milieux, de tous les âges et de toutes les conditions. Fondé en 1957, il se propose comme but principal de répandre l'idée de l'indépendance de la Province de Québec et de la création de la RÉPUBLIQUE DE LAURENTIE.</div>
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
Le nationalisme laurentien basé sur l'amour de la nation canadienne-française, de l'État et du peuple québécois est légitime puisqu'il est conforme à l'ordre divin. Cet amour qui n'exclut pas l'amour des autres peuples, même des Anglais et des <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Canadien%20anglais" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Canadien anglais">CANADIANS</a>, est intimement lié à nos origines, à notre milieu, à notre hérédité, à une sorte de déterminisme historique et géographique, et il s'appuie sur la mission catholique et française qui nous a été léguée et que nous devons, à tout prix, perpétuer dans le temps de l'espace.</div>
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
La <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Conf%C3%A9d%C3%A9ration%20canadienne" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:Confédération canadienne">Confédération canadienne</a> menace l'unité politique de notre peuple de cinq millions de population, nous conteste nos droits les plus élémentaires, nous usurpe des droits sacrés inscrits dans la constitution, arrête injustement notre expansion économique, offense nos nationaux au mépris du <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Droit%20des%20gens" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:Droit des gens">droit des gens</a>, cherche à créer des combinaisons interprovinciales propres à léser notre dignité et nos légitimes influences, et pour sauver notre prestige et notre honneur, nous n'avons pas d'autres choix que de réclamer la souveraineté de l'État du Québec. Au fond du nationalisme laurentien, il y a une aspiration naturelle, pour notre peuple, à se constituer en une nation pleinement indépendante, autonome à l'intérieur et souveraine à l'extérieur.</div>
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
Toutes les fois qu'une nation est menacée, des hommes se lèvent pour réclamer justice. Actuellement, regardons ce qui arrive dans les états arabes. Le <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:panarabisme" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:panarabisme">panarabisme</a> secoue une partie du monde; dans l'autre partie, c'est le <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:panslavisme" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:panslavisme">panslavisme</a> qui devient particulièrement menaçant, ailleurs, c'est la montée des <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Race%20noire" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:Race noire">peuples noirs</a>, le réveil du <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:p%C3%A9ril%20jaune" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:péril jaune">péril jaune</a> qui surgit. Sur notre continent, le sentiment d'<a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:America%20First" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:America First">AMERICA FIRST</a> est solidement implanté, et plus près de nous encore, le <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:unit%C3%A9%20canadienne" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:unité canadienne">pan-canadianisme</a> préoccupe beaucoup les CANADIANS, en face du colosse américain. Les Canadiens français nationalistes suivent la marche de l'histoire. La <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:S%C3%A9cession%20(politique)" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:Sécession (politique)">sécession</a> du Québec de la Confédération est donc la seule solution devant les menaces accumulées de la centralisation et de l'<a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Assimilation%20culturelle" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Assimilation culturelle">assimilation</a> <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:anglo-saxon" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:anglo-saxon">anglo-saxonnes</a>. Que notre peuple en vienne à croître normalement, à se garder des pénétrations et annexions étrangères, qu'il conquière enfin son indépendance, selon le principe de l'<a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:autod%C3%A9termination" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="wikipedia:fr:autodétermination">autodétermination</a>, et alors le nationalisme laurentien aura atteint son objectif.</div>
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
L'idéal de notre peuple et sa vie ne demandent pas que nous nous enfermions en vase clos dans nos frontières, que nous ignorions les autres peuples et que nous nous fassions ignorer d'eux, et encore moins que nous les haïssions. Dans toute race, par-dessus les caractères propres, il y a l'<a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:humanit%C3%A9" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:humanité">humanité</a> et ce n'est pas la desservir que de vouloir devenir adultes et libres. On prétend que la <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Lutte%20des%20classes" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Lutte des classes">lutte des classes</a> est un fait nécessaire et universel. Au contraire, c'est la lutte entre clans, tribus, nations et empires qui engendre les haines, les misères, les guerres et le despotisme. L'harmonie et la paix reviendront dans le monde lorsque chaque nation sera libre : « LIBERTÉ POUR LES PERSONNES, LIBERTÉ POUR LES PEUPLES ! »</div>
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
Que la nation laurentienne se pose fièrement en face des autres nations, elle prend alors au dedans le visage d'une personnalité forte qui sait ce qu'elle veut, qui le veut bien et qui ramasse en elle les énergies intellectuelles, morales et économiques d'où dépendent sa prospérité et son influence. Notre peuple possède un corps et une âme. Mais il lui manque un cerveau qui est l'ÉTAT LIBRE, et où se réfléchissent toutes les aspirations nationales, et d'où partent les directives qui doivent promouvoir dans tous les sens la vitalité de la nation. Pour réaliser nos ambitions et poursuivre notre destinée lorsque l'heure sera venue de vivre normalement, le gouvernement laurentien de la Province de Québec devra :</div>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Proclamer la souveraineté nationale, constitutionnelle et politique de l'État du Québec en vue d'obtenir la reconnaissance internationale de la RÉPUBLIQUE DE LAURENTIE.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Abolir les allégeances, dominations et asservissements étrangers dans les affaires intérieures et extérieures de l'État national de Laurentie.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Regarder, à toutes fins pratique, la <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Acte%20de%20l'Am%C3%A9rique%20du%20Nord%20britannique%20de%201867" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867">Loi de l'Amérique britannique du Nord</a> et le <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Statut%20de%20Westminster" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Statut de Westminster">Statut de Westminster</a> comme des pactes inexistants, puisque le Gouvernement confédéral du Canada a violé impunément tous les articles fondamentaux de ces constitutions coloniales et impérialistes.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Procéder, par des moyens légaux et parlementaires, à l'établissement progressif de la République de Laurentie qui répond aux espoirs historiques, aux droits inaliénables et aux ambitions légitimes de notre peuple.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Opérer une réorganisation complète des structures du Sénat, des Ministères et du Parlement provincial, dans le but de promouvoir une administration gouvernementale au service du bien commun de tous les citoyens.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Protéger les citoyens et le territoire actuel de la Province de Québec par l'établissement d'une armée défensive.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Respecter intégralement et reconnaître, en principe comme en fait, les droits des minorités dans l'État libre de Laurentie.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Instaurer, comme régime économique et comme base de <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Justice%20sociale" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Justice sociale">justice sociale</a>, les formes d'<a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Corporatisme" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Corporatisme">organisations corporatives</a>.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Exiger la neutralité de la République de Laurentie en cas de guerre.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Développer efficacement et, au besoin, <a class="extiw" href="http://en.wikipedia.org/wiki/fr:Nationalisation" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #663366; padding: 0px; text-decoration: initial;" title="w:fr:Nationalisation">nationaliser</a><sup class="reference" id="cite_ref-0"><a href="http://biblio.republiquelibre.org/Manifeste_de_l%27Alliance_laurentienne#cite_note-0" style="background-image: none; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; color: #5a3696; text-decoration: initial;">[1]</a></sup> les ressources naturelles du pays.</li>
</ul>
<ul style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; list-style-image: url(data:image/gif; list-style-type: square; margin: 0.3em 0px 0px 1.5em; padding: 0px;">
<li style="margin-bottom: 0.1em;">Réaliser un gouvernement laurentien d'inspiration chrétienne, qui perpétuera les saines traditions et permettra l'épanouissement complet du peuple canadien-français, selon la formule : « Un gouvernement de la Patrie, par la Nation, pour le Peuple. »</li>
</ul>
<div style="background-color: white; font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19.03333282470703px; margin-bottom: 0.5em; margin-top: 0.4em;">
ALLIANCE LAURENTIENNE</div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-2799393735958620312012-11-20T06:56:00.003-08:002021-05-10T19:15:33.147-07:00Patriotisme et socialisme<span face=""helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif"><i>Voici la mise à jour d'un article que j'ai rédigé il y a quelques années sur la nécessité de combiner le socialisme avec l'amour de la patrie et qui déplore le fait qu'une bonne partie de la gauche québécoise soit vautrée dans un antinationalisme primaire.</i></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b><span face=""helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif" lang="FR-CA" style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<div align="center" class="Standard" style="margin-bottom: 10pt;">
<b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">PATRIOTISME ET SOCIALISME<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Est-ce que le
socialisme peut être compatible avec le patriotisme? Si l’on se fie à une
certaine partie de ce qu’on appelle généralement la «gauche», ce sont deux
termes antagoniques et toute idée de faire une synthèse des deux est rejetée du
revers de la main. La fierté patriotique est un sujet bien souvent tabou parmi
les gens de gauche qui dans certains cas n’hésitent pas à lancer de manière
indiscriminée les épithètes de racistes, xénophobes, voire fascistes à la tête
de ceux qui s’en réclament. Selon une organisation anarchiste bien connue au
Québec et dissoute en 2014, l’UCL (Union Communiste Libertaire), le
nationalisme ou patriotisme divise la classe ouvrière et tend à créer des
sentiments de solidarité entre bourgeois et ouvriers au sein d’une même nation
(1). Les travailleurs n’ont pas de patrie est leur mot d’ordre le plus courant!
Comme si au départ les travailleurs ne naissaient pas au sein d’une nation
déterminée! La classe ouvrière est bien sûr internationale, dans le sens
qu’elle existe dans tous les pays, mais chaque ouvrier et chaque ouvrière vient
au monde dans un pays avec une langue et une culture particulières.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Bien souvent les
anarchistes et d’autres courants de la «gauche» nous servent la rengaine de la
nécessité d’un monde sans frontières ou tous les travailleurs et travailleuses
vivraient dans la fraternité, l’amour sans limites et ou tous les conflits
nationaux et ethniques disparaitraient comme par magie! Bien sûr les conflits
entre nations et pays ne sont pas un élément positif dans la vie politique
internationale et génèrent souvent des tragédies et des désastres sans nombres.
Ceci dit la disparition des frontières n’est en aucune manière une panacée pour
éviter ce genre de conflits meurtriers et dévastateurs. Elle pourrait même au
contraire favoriser les guerres interethniques, car il n’y aurait plus de
barrières pouvant empêcher ou du moins freiner dans ses ardeurs une armée
d’envahir un territoire voisin. Nous pouvons très bien être de fiers patriotes tout
en soutenant les peuples et les travailleurs en lutte partout dans le monde. Un
patriotisme rationalisé et pensé n’empêche nullement la solidarité
internationale et internationaliste.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Il ne faut pas
oublier non plus que le capitalisme, comme le disait si bien le syndicaliste
Michel Chartrand, est un système apatride (2). Les capitalistes font la
promotion de la mondialisation ultralibérale brutale et impitoyable, qui
piétine les différentes cultures et identités nationales ainsi que les droits
et les acquis sociaux durement gagnés de la classe ouvrière. Ils font tout pour
niveler par le bas nos conditions de vie et de travail par le biais d’une
uniformisation destructrice. Contrairement à certains mythes propagés par des
militants soi-disant «internationalistes», les patrons ne sont pas
particulièrement attachés aux sentiments patriotiques et à la défense de la
patrie, même si parfois ils se servent de ça dans le but de se donner une
façade de respectabilité face aux travailleurs de leur nation. Ils le font bien
souvent dans le but d’arracher des sacrifices aux producteurs de la richesse, en leur affirmant
de manière tout à fait mensongère et démagogique que «l’intérêt national» exige
des concessions dans le but de «sauver» l’économie du pays face à ses
concurrents.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Dans le cas du
Québec, les capitalistes nationaux si on peut les appeler ainsi, ne se sont
jamais illustrés dans leur soutien à la lutte pour l’indépendance nationale ni
dans le combat pour la défense de la langue et de la culture françaises. Lors
des deux référendums, en 1980 en 1995, les principaux organismes patronaux,
dont le Conseil du Patronat du Québec, ont appelé à voter Non. Les patrons qui
étaient reconnus pour leurs convictions nationalistes, comme Claude Béland du
Mouvement Desjardins et feu Pierre Péladeau de Québécor, sont demeurés plutôt
silencieux lors de la campagne référendaire de 1995. Le mouvement
indépendantiste québécois était et est toujours bien plus soutenu par les
syndicats, les groupes populaires, les groupes féministes et ce sont eux qui
sont à l’avant-plan des mobilisations pour l’indépendance et la défense de la
langue française et ce depuis les années 1960. Il y a eu différents mouvements
socialistes dans l’histoire qui ont appuyé la lutte de libération nationale du
peuple québécois, dont le Parti Communiste du Canada Français dirigé par le
syndicaliste Henri Gagnon, le Rassemblement pour l’Indépendance Nationale
(RIN), le Front de Libération Populaire (FLP), le Mouvement Socialiste, le
Parti Marxiste-Léniniste du Québec et Québec Solidaire, même si le discours
socialiste et indépendantiste de cette formation peut sembler tiède à
plusieurs. La Coalition contre le projet de loi 103, devenu ensuite la loi 115,
sur les écoles passerelles pour contourner la loi 101 et permettre ainsi à des
enfants francophones et allophones de s’inscrire à l’école anglaise, compte
dans ses rangs de nombreux syndicats, comme la CSN (Confédération des syndicats
nationaux) et la CSQ (Centrale des syndicats du Québec) et aucun organisme patronal
(3). C’est donc clair que les capitalistes québécois, dans leur très grande
majorité, ne cherchent nullement à mousser le sentiment patriotique québécois
et sont au contraire très complaisants face à l’anglicisation rampante, alors
que le mouvement ouvrier et populaire exprime de profondes préoccupations à cet
égard. L’affirmation trop facile que tout sentiment patriotique et nationaliste
est nécessairement bourgeois est donc réfutée par ces exemples tirés de la vie
politique québécoise.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Si nous prenons le
temps d’analyser les expériences socialistes du XXème siècle, nous pouvons
facilement constater qu’elles n’ont nullement été dépourvues de tout
patriotisme. Le grand dirigeant soviétique Joseph Staline a décidé de se
concentrer sur la construction du socialisme dans un seul pays, en l'occurrence
l'URSS, suite à l'échec des révolutions en Europe dans les années 20. Il a su
faire appel aux sentiments patriotiques russes lors de la 2ème guerre mondiale
contre l'agression nazie. Staline a été l'inspirateur et le concepteur du
socialisme patriotique et a combattu sans compromis le cosmopolitisme. La
Révolution Cubaine en 1959 a chassé les exploiteurs impérialistes yankees du
sol cubain et a permis au peuple de ce pays de retrouver la dignité et la
fierté nationales tant bafouées depuis des décennies. Fidel Castro n’a pas
hésité à prononcer son fameux «La patrie ou la mort. Nous vaincrons!» lors d’un
discours à La Havane en 1960. Il ne faut pas oublier que la Révolution cubaine
a été initiée par un mouvement national-révolutionnaire de gauche, le M-26,
comme en retrouve tant en Amérique Latine. La Révolution chinoise en 1949 a été
le résultat et le couronnement d’une lutte de libération nationale contre
l’impérialisme japonais et aussi contre
l’interventionnisme yankee dès la fin de la Deuxième guerre mondiale.
D’ailleurs Mao-Tsé-Toung, qui était le chef du Parti Communiste chinois à
l’époque, a déjà dit : «Le communiste, qui est internationaliste, peut-il être
en même temps patriote? Nous pensons que non seulement il le peut, mais qu’il
le doit. Ce sont les conditions historiques qui déterminent le contenu concret
du patriotisme... Car seul le combat pour la défense de la patrie permet de
vaincre les agresseurs et de libérer la nation» (4).<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Les extraits cités
démontrent clairement que Mao, contrairement à certains gens de gauche
québécois qui se réclament de lui, ne dédaignait le patriotisme et le
considérait comme un élément essentiel de sa pensée politique. Comme le disait
si bien le dirigeant communiste albanais Enver Hoxha: «Aux moments difficiles
que connaissait alors la patrie, face aux dangers qui menaçaient son existence,
nous, communistes, nous devions, certes, nous appuyer solidement sur les riches
traditions patriotiques et combattantes de notre peuple, sur sa ferme volonté
de s’unir dans la lutte pour la liberté» (5). Certains peuvent nous répondre en
affirmant au fond que le Québec n’est pas une nation occupée militairement et
qu’ils soutiennent seulement les peuples qui font face à des agressions militaires.
Même si le Québec ne subit pas une occupation militaire directe de la part de
l’impérialisme anglo-canadien, il est toujours dominé par ce dernier et son
droit à l’autodétermination nationale n’est nullement reconnu dans les faits.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">La révolution
yougoslave dirigée par le maréchal Tito en 1945 est un excellent modèle de
lutte de libération nationale réussie. Josip Broz Tito a su défendre
l'indépendance de son pays face à des adversaires redoutables. Il a adapté le
socialisme aux conditions de son pays et a joué un rôle de premier plan dans le
mouvement des pays non-alignés qui refusait de se mettre au service d'une
superpuissance ou l'autre. En 1967, la Yougoslavie de Tito n'a pas hésité à
rompre ses relations avec Israël en solidarité avec les peuples arabes (6).<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">A partir du mois
d'avril 2014 jusqu'au 1er octobre 2018, le Québec est à nouveau sous la férule
d'un gouvernement libéral et résolument fédéraliste, foncièrement hostile à
toute volonté de libération nationale et qui a mis en oeuvre un programme
draconien d'austérité et de compressions budgétaires dans les programmes
sociaux. Le bref retour au pouvoir du Parti Québécois entre septembre 2012 et
avril 2014 a été fort décevant. Après avoir annulé la hausse drastique des
frais de scolarité décrétée par le gouvernement de Jean Charest en 2012 et qui
a déclenché le célèbre "Printemps érable", le PQ a procédé à des
coupures budgétaires, notamment à l'aide sociale, et il s'était engagé à
augmenter les tarifs de garderies de 2$ en deux ans. La désillusion envers le
PQ combinée au fiasco de la Charte des
valeurs québécoises a mené à la déroute électorale du 7 avril 2014 et au retour
au pouvoir du PLQ. L'ex-PDG de Québécor, Pierre-Karl Péladeau a voulu se présenter
en sauveur du Parti Québécois, mais à peine un an après son élection à la
chefferie du parti il démissionna. Tout ceci montre l'impasse du souverainisme
bourgeois du PQ et la nécessité d'une alternative indépendantiste et
socialiste.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: left;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><span style="background: white; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Depuis le 1er octobre 2018 nous sommes sous la gouverne de la
Coalition Avenir Québec, un parti autonomiste dans la lignée de Maurice
Duplessis, qui réclame plus de pouvoirs pour le Québec sans pour autant aspirer
à l'indépendance de notre nation. Son programme économique est typiquement
néolibéral et son chef François Legault est l'ancien PDG d'Air Transat. Le 28
mars 2019 la CAQ a déposé un projet de loi sur la laïcité, le projet de loi 21,
qui interdit le port de signes religieux pour les employés de la fonction
publique en situation d'autorité, incluant les enseignants et enseignantes. C'est un pas en avant pour
la défense de l'identité québécoise et le gouvernement canadien a très
clairement démontré son hostilité, tout comme le maire de la municipalité
d'Hampstead, William Steinberg, un juif anglophone très antiquébécois. Ce dernier
a même parlé de "nettoyage ethnique", comme si les Israéliens
n'étaient pas en train d'en commettre un en Palestine (7)! Sans surprise
la plus grande partie de la gauche québécoise, Québec Solidaire en tête, est
contre ce projet de loi et préfère défendre les minorités religieuses plutôt
que la classe ouvrière.</span><o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Au Québec le
patriotisme ne peut avoir de sens que s’il est fusionné avec le socialisme et
le renversement du capitalisme. Sinon nous ne ferons que reproduire le système
canadien sur une plus petite échelle et nous serons toujours aux prises avec
les mêmes injustices sociales et économiques causées par le système capitaliste
exploiteur, apatride et de plus en plus brutal.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Pour la libération
nationale et sociale du Québec!<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">Richard Chartrand<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">(1) L’ABC de l’UCL, Brochure de l’Union Communiste Libertaire, p.6<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">(2) Michel Chartrand est en général très apprécié par les anarchistes à
cause de son syndicalisme combatif. Par contre sa célèbre phrase sur le
capitalisme apatride est toujours passée sous silence par eux, tout comme ils
minimisent très souvent son activisme patriotique pour ne parler que du combat
syndical et socialiste. Pour les anarchistes il ne peut y avoir de liens entre
les deux.<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">(3)<a href="http://www.ameriquebec.net/actualites/2010/10/15/la-coalition-contre-la-loi-103-denonce-le-baillon-5152.qc"><span style="color: black;">http://www.ameriquebec.net/actualites/2010/10/15/la-coalition-contre-la-loi-103-denonce-le-baillon-5152.qc</span></a><o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">(4) «Le rôle du parti communiste chinois dans la guerre nationale» dans
Textes choisis de Mao Tsetoung, Éditions en Langues Étrangères, Pékin, 1972,
pp.149-150<o:p></o:p></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">(5) Hoxha, Enver, Quand on jetait les fondements de l’Albanie nouvelle,
Institut Marx, Engels, Lénine, Staline, Toronto, 1985, p.11<o:p></o:p></span><br />
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><span style="text-align: center;">(6)</span><span style="text-align: center;"> </span><span style="text-align: center;"><span style="color: blue;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Josip_Broz_Tito" style="text-align: center;">https://fr.wikipedia.org/wiki/Josip_Broz_Tito</a></span></span></span><br />
<b style="text-align: center;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;"><br /></span></b></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: large;">(7)<a href="https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1163315/lionel-perez-william-steinberg-nettoyage-ethnique-polemique-controverse-hampstead-loi-21-jolin-barrette-laicite">https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1163315/lionel-perez-william-steinberg-nettoyage-ethnique-polemique-controverse-hampstead-loi-21-jolin-barrette-laicite</a></span></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin-bottom: 10pt; mso-line-height-alt: 5.0pt; text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br />
<br /></div>
Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-30179740033283824272012-11-10T14:09:00.000-08:002012-11-11T08:23:09.162-08:00La dérive oligarchique naturelle des régimes politiques<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="background-color: #dbd7d8; color: black; font-family: Verdana, Arial, sans-serif; text-align: start; width: 100%px;"><tbody>
<tr><td colspan="2"><span class="titre">LA DERIVE OLIGARCHIQUE NATURELLE DES REGIMES POLITIQUES</span><br />
<span class="titre"><br /></span>
<span class="titre">Un excellent texte d'André Gandillon, rédacteur en chef du journal nationaliste français Militant (http://www.journal-militant.fr/).</span></td></tr>
<tr><td width="100%"></td></tr>
<tr><td colspan="2"><hr width="95%" />
<div align="justify" class="label" style="font-size: 11px;">
<br />
<span style="font-size: small;">Tout système politique est incarné par des hommes qui tissent des liens humains et sociaux et il est ainsi conduit à devenir un système oligarchique, à des degrés différents d'organisation.<br /><br />Qu'est-ce que l'oligarchie ?<br />Qu'appelons-nous oligarchie ? Il s'agit de ce petit noyau de personnes qui se connaissent assez pour travailler ensemble sans relations formelles et qui partagent une même vision des choses et les mêmes objectifs. Sous cet aspect, les oligarchies existent toujours et tendent sans cesse à se constituer ou à se reconstituer.<br />Cette évolution est présente dès l'installation d'un système politique lorsqu'une nouvelle équipe d'hommes accède aux fonctions dirigeantes d'un Etat et d'une société. La raison en est que tous se connaissent à des degrés divers, unis par des liens plus ou moins forts, familiaux, amicaux, de camaraderie politique forgée à l'épreuve de l'action notamment, et nourris par intérêt commun à servir à la réussite de l'entreprise à laquelle ils sont attachés.<br />Ces liens tissent dès l'origine un réseau relationnel qui conduit à constituer un groupe de personnes qui travaillent ensemble, disposent de moyens d'information privilégiés et de facilités de travail auxquels ceux qui se trouvent en dehors ne peuvent accéder et ne peuvent participer.<br /><br />La cristallisation oligarchique<br />Cette cristallisation relationnelle est plus largement le propre de toute société, qu'il s'agisse d'une nation, d'une association, d'une entreprise, dès lors que celles-ci regroupent un nombre important de personnes. Et ce processus commence dès que la société concernée rassemble quelques dizaines de personnes. Il s'intensifie fortement avec l'augmentation du nombre des sociétaires et s'affirme avec force lorsqu'il s'agit de plusieurs milliers de personnes.<br />Toute organisation – et l'Etat en une – constitue une société humaine qui est nécessairement délimitée, ne serait-ce que par le réseau plus ou moins complexe de connections se mettant en place et se structurant en fonction de l'objectif commun à atteindre. Aucun système, aucun dispositif ne pourra éviter un tel état de fait.<br />Au fil du temps, la structure oligarchique se complexifie : des réseaux, des cercles multiples imbriqués les uns dans les autres, en quasi-totalité informels, le plus souvent discrets se constituent et se multiplient. Ils sont mouvants, au gré des personnes et des intérêts, peuvent être durables ou éphémères.<br />Cette réalité fait qu'ils sont généralement difficiles à saisir et à identifier. Les régimes oligarchiques ne sont pas structurellement simples. En général, les instances dirigeantes d'un Etat ne dépassent pas quelques dizaines de personnes pour le premier cercle du pouvoir, quelques centaines pour le deuxième cercle, qui est l'antichambre du pouvoir, puis plusieurs milliers pour les multiples structures formelles ou informelles de troisième cercle, les relations entre ces différents cercles étant plus ou moins fluides selon les personnes et les époques, avec parfois cette possibilité de passer rapidement de l'arrière plan au premier plan.<br />Quel que soit le régime, il se constitue un lieu qui est le centre du pouvoir, c'est-à-dire l'organisme, ou le groupe des personnes qui influencent, voire dictent la ligne d'action du régime en place si le chef du pouvoir est affaibli. En France, en ce qui concerne l'Etat, le lieu majeur, le corps principal qui influe sur les gouvernements qui se succèdent, avec lesquels il a su tisser des relations au cours de la vie politique et administrative de l'Etat dès avant leur accès aux fonctions dirigeantes nominales, est le petit groupe des inspecteurs des finances occupant les centres de décision du ministère des finances.<br /><br />Lieux oligarchiques<br />Plus largement, pour rester en France, le club assez informel, mais réel qu'est "Le Siècle" constitue le lieu, l'instance où se nouent les relations de l'oligarchie du régime républicain, qui se perpétue ainsi par cooptation, et qui relie, fédère les différentes sources de pouvoir existant dans une société, qu'il s'agisse du pouvoir politique, du pouvoir économique, des pouvoirs médiatique et intellectuel, cela sans omettre les liens extra que ces personnes nouent internationalement avec des cercles relationnels transnationaux, comme c'est le cas depuis des décennies.<br />Face à cette réalité du pouvoir, le Parlement pèse assez peu la plupart du temps, surtout lorsque les dirigeants de ces assemblées parlementaires sont eux-mêmes issus ou membres de ces centres de pouvoir effectifs.<br />Nous pourrions continuer avec les Etats-Unis où le pouvoir politique est fortement dépendant de quelques banquiers, des cercles comme le CFR ou les Kull and Bones … Dans l'URSS, le pouvoir dépendait principalement d'un petit noyau de responsables du Parti communiste, du GRU et du KGB.<br />Les formes que peuvent prendre ces oligarchies varient dans le temps. De nos jours, se développe surtout un système de réseau qui regroupe des personnes disposant d'un réseau relationnel qui leur permet d'accéder rapidement à des informations et de bénéficier de passe-droits, d'avantages qui créent un pouvoir de fait et le renforcent en intensifiant ces connexions. Le caractère de plus en plus technique des fonctions du pouvoir fait que les techniciens sont de plus en plus nombreux parmi les personnels gouvernementaux et disposent d'un pouvoir de décision accru, imposant des solutions techniques là où devrait s'exercer l'art du politique : cette technocratie, parfois confondue avec les responsables politiques, constituent de puissantes oligarchies. Et s'ils ne dirigent pas eux-mêmes, ils orientent les décisions des responsables nominaux.<br />Les oligarchies sont des lieux de privilèges qui facilitent les relations, l'efficacité des actions politiques et qui échappent à tout contrôle effectif autre que celui qu'elles-mêmes veulent bien accepter.<br /><br />Les dangers de la sclérose<br />Quelle que soit la nature d'un régime politique, celui-ci tend naturellement à se consolider, à se rendre immune mais, par là même à s'ossifier puis à se scléroser. Les oligarchies participent largement à ce processus.<br />Le danger provient de ce qu'il contient les germes d'une dégradation qui peut mettre en péril l'existence de ce régime politique mais aussi, plus gravement encore, l'existence même de cette société. Il revêt plusieurs aspects concourants.<br />Le premier aspect résulte du repli sur soi et de la coupure qui finit par s'établir entre la masse des dirigés et les dirigeants et la déconnexion qui tend à exister entre la vision que ces cercles ont du réel et le réel lui-même, le pouvoir isolant très vite ceux qui le détiennent de la réalité de la société concernée.<br />La sclérose de la pensée de ces cercles oligarchiques en résulte et cet isolement a pour conséquence la conduite d'une politique inadaptée aux besoins de la société, dont le plus grand travers est la coupure entre les cercles dirigeants et la population, la dérive ultime résidant, second aspect du danger, dans l'accaparement et la confiscation du pouvoir de l'Etat – ou de l'organisme concerné – au profit exclusif des cercles dirigeants transformés en une caste dirigeante et desservant ainsi l'intérêt général de la dite société, ce qui pour une nation est le bien commun national.<br /><br />Le cas de la démocratie<br />Le système démocratique présente théoriquement l'avantage d'éviter une telle ossification dans la mesure où les cercles dirigeants du pouvoir sont appelés à être renouvelés toujours assez rapidement, les mandats électifs étant régulièrement remis en cause et permettant le changement de personnel.<br />Mais outre que le procédé électif par mandatures périodiques s'effectue au détriment de la continuité de la politique à mener, il apparaît que le système démocratique, en tant que système cohérent, constitue un cadre organisationnel structuré et défendu et animé par des hommes qui, bien que divisés sur des idées, sur des conflits d'intérêts personnels, ou de groupes, se retrouvent tous unis dans une même adhésion aux fondements du système en place auquel ils participent. Une oligarchie régimiste, en dépit des divergences internes, se constitue, et sait toujours – ou quasiment toujours- s'entendre sur ce qu'il faut faire, ou ne pas faire, pour éviter la mise en péril du régime qui les rassemble et par suite leur propre situation.<br />Ils constituent donc, au delà de leurs divergences et de leurs querelles personnelles, une communauté d'intérêts. D'ailleurs, ces divergences, normales de par la nature humaine qui fait que les gens développent des avis, des analyses différentes sur les sujets à traiter, ne doivent pas faire illusion : pour importantes qu'elles puissent apparaître, elle ne prennent cette importance que par la théâtralisation dont elles sont l'objet, médias aidant. La mise en scène du débat politique partisan, institutionnalisé, mais que trop souvent les connivences et les ententes de fond qui les unissent, à savoir assurer la pérennité du système. Si un mouvement politique ne partage pas les principes fondateurs du système, il est inévitablement ostracisé et l'oligarchie régimiste sait généralement s'unir pour le réduire.<br />De par leur appartenance au régime qu'ils ont intérêt à maintenir, ces personnels politiques en arrivent à constituer un ordre oligarchique dont les liens se renforcent avec le temps à travers les sources et des canaux multiples par la technocratie, les écoles.<br />Des connections complexes, discrètes, se nouent à travers ces affluents, d'autant plus que la barrière entre exécutant et dirigeant est loin d'être nette.<br />En outre, la non distinction du magistère et du pouvoir politique en démocratie aggrave la confusion car tous relèvent peu ou prou du même magistère, soit qu'ils sont soumis sincèrement ou soumis par intérêt, les intentions intérieures ne comptant pas, les hommes étant la somme de leurs actes.<br />Le rôle de la cooptation, qu'elle soit tacite, par sélection mandarinale à travers les écoles ou par sélection explicite est ici primordial pour assurer la reproduction de ces oligarchies.<br />La communauté d'intérêt, de famille par les alliances matrimoniales qui ne manquent pas de naître contribuent à la constitution d'une oligarchie mais aussi à sa sclérose et à son blocage : l'oligarchie, ou les oligarchies ne se renouvellent plus par apport de sang neuf venant des différentes couches de la population.<br /><br />Quels remèdes possibles ?<br />Si la dérive oligarchique sous-tend l'évolution de tout système politique, tout l'art du politique consistera, en la matière, à éviter que cette ossification tendancielle ne produise une sclérose qui nuise à l'ensemble de la société, de la nation. Bien évidemment, l'état de santé spirituel et moral du peuple et de ses élites est primordial.<br />Sous cette condition, l'art du politique consistera donc à mettre en place des mécanismes qui combattent la tendance à la sclérose oligarchique, par son non renouvellement, et les dangers mortels qu'elle contient, mécanismes qui doivent être de juste mesure (à développer) La fluidification du renouvellement des élites d'une nation est donc la condition première, en permettant l'accès des meilleurs éléments de chaque génération aux fonctions dirigeantes, quelle que soit leur origine sociale et le corps intermédiaire dont ils sont issus.<br />La structure sociale fondée sur les corps intermédiaires permet cette fragmentation de l'ossification oligarchique car elle offre de multiples souverainetés permettant à la fois de tempérer les échelons supérieurs et de permettre l'émergence de personnalités aux compétences multiples et en mesure de faire preuve de leurs capacités.<br />Mais il importe de placer en tant que principe fondateur le principe de la primauté du politique. Le pouvoir d'Etat ne peut être l'expression d'une oligarchie et de ses intérêts propres. Il doit être en mesure de la dominer. L'exercice n'est pas aisé car les cercles de pouvoirs s'interpénètrent inévitablement à des degrés certes différents, mais aussi et surtout s'influencent. Ce qui importe, c'est d'avoir un pouvoir d'essence monarchique qui les soumet, les contrôle, soit en mesure de les dissoudre le cas échéant, sachant que l'oligarchie – ou des oligarchies - tendent toujours à se constituer.<br />L'autre moyen permettant d'éviter l'ossification d'un régime et par suite son blocage est de permettre l'émergence de ce que l'on appelle le "pouvoir d'en bas". Le principe du référendum d'initiative populaire est un élément majeur de ce dispositif, pourvu qu'il soit utilisé dans des conditions précises que nous ne pouvons aborder ici, faut de place..<br />Il faut que ce référendum soit à la fois un moyen d'expression de la masse sans pour autant que celle-ci acquière un pouvoir qu'elle n'a pas la capacité d'exercer. Le référendum ne peut se pratiquer que dans de petites communautés.<br />En pratique, une équipe dirigeante efficace ne devrait pas avoir à être confrontée à cette extrémité car si elle est en communion permanente avec la population, elle gouverne en symbiose avec ses mandants, évitant les divergences notoires et durables.<br />Sur la longue durée, l'exercice consistant à éviter la dérive oligarchique d'un régime politique est chose difficile. Toutefois, une société démocratique, atomisée comme celle que nous connaissons; dans laquelle il n'existe plus qu'une masse indifférenciée d'individus face à des pouvoirs éloignés d'eux et soumise à l'abrutissement médiatique quotidien, n'est certainement pas la solution à ce travers tendanciel des sociétés humaines. Nous le vivons tous les jours.<br /><br />André GANDILLON</span></div>
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<span style="font-family: Verdana, Arial, sans-serif;">http://www.journal-militant.fr/</span>Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-52596120259181348722012-10-16T21:24:00.001-07:002012-10-16T21:24:33.951-07:00Lionel Groulx, un nationaliste canadien français<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody>
<tr><td colspan="2"><span class="titre">Un excellent article tiré de la revue nationaliste française Militant (<a href="http://www.journal-militant.fr/">http://www.journal-militant.fr/</a>) sur le grand prêtre et historien québécois Lionel Groulx qui a joué un rôle particulièrement important dans le développement de la pensée nationaliste au Québec.</span><br />
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<span class="titre">Lionel Groulx, un nationaliste canadien français</span></td></tr>
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Oublié des jeunes générations, Lionel Groulx, prêtre, historien, théoricien politique, fut l'âme brûlante du Canada français et compte parmi les maîtres de la pensée nationaliste. Il importe de le découvrir.<br />
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Les débuts<br />
Il naquit à Chenaux le 13 janvier 1878 dans une famille de paysans. Après sa formation au séminaire, il fut ordonné prêtre le 28 juin 1903 et enseigna les Lettres et la Rhétorique à partir de 1900 au Collège de Salaberry-de-Valleyfield où il fonde avec l'abbé Émile Chartier, dès les premières années du siècle, un mouvement de jeunesse. Groulx relatera cette "croisade d'adolescents" dans un ouvrage, son premier, paru en 1912. Entretemps, il était allé de 1906 à 1909 étudier à Rome où il obtint les titres de docteur en théologie et en philosophie. En 1915, il devient professeur à l’Université de Montréal où il fut titulaire de la première chaire d'histoire du Canada et bâtisseur des fondations du futur département d'histoire de l'université de Montréal dans les années 1930 et 1940. Dès les années 1910, il édite une revue mensuelle appelée l’Action française. À la Ligue d'Action française, Groulx rejoignait un groupe de nationalistes tels Esdras Minville et l'abbé Archambault qui avaient milité d'abord dans la Ligue des Droits du français en faveur du bilinguisme au Québec — ce qui signifiait la restauration du français, langue de la majorité, dans l'espace public. Ils travaillaient non seulement à rétablir le sens de la fierté comme antidote au mépris colonial, à la subordination et à l'assimilation, mais à l'essor d'un nationalisme économique. Le Père Archambault quant à lui développait la doctrine sociale de l'Église à L'École sociale populaire, dont les directives influencèrent l'Action libérale nationale dans les années 1930, parti réformiste et patriote qui fut absorbé par l'Union nationale.<br />
<br />
Un théoricien du Québec libre<br />
Nourri de la pensée de Maurice Barrès, Groulx a tracé un programme de développement national du Québec sur les plans économique, social, culturel et intellectuel. Selon lui, cela passait d'abord par l'éducation nationale et la réforme à Québec : l'instauration d'un véritable "État français", selon son expression, impliquait de ne plus négliger cet instrument de taille qu'était l'État provincial, à la disposition des Canadiens français pour se tirer du sous-développement. Son discours n'était jamais totalement fermé à l'optique de la réforme de la Confédération. Mais il faut dire qu'il tendait alors le plus souvent à entendre "Confédération" au sens strict, union d'Etats souverains, plutôt que fédéraliste. Il tenait à souligner l'accession du Canada à l'indépendance après le statut de Westminster. De plus, son sentiment nationaliste était modéré par le christianisme catholique et il vint à comprendre les bienfaits de l'universalisme chrétien.<br />
Groulx développa aussi un programme d’études d’histoire du Québec dans lequel il réfutait la théorie de la Conquête providentielle ou bénévole par la Grande-Bretagne, courante à l’époque, et enseigna plutôt que la Conquête fut un désastre pour les Canadiens français. À la différence de la future École de Montréal, il croyait cependant ce malheur réversible, et croyait particulièrement que diverses étapes de l'histoire du Québec depuis lors pouvaient apparaître comme des étapes de reconquête de la liberté, quoique encore bien incomplète.<br />
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Un écrivain aux talents multiples<br />
Une impressionnante production écrite sur des questions d'intérêt national, politique, social ou religieux, tant sous forme d'articles que de brochures et d'ouvrages (dont deux recueils importants, Orientations, paru en 1935, et Directives, deux ans plus tard), résultera de cet engagement dans l'action. De 1920 à 1928, Groulx sera directeur de l'Action française, organe de la Ligue du même nom, puis, à partir de 1933, collaborateur régulier de L'Action nationale qui succède à la première après un intermède de quatre ans. En guise de "divertissement", selon ses propres termes, Groulx écrivit deux romans, L'Appel de la race (1922) et Au Cap Blomidon (1932), qu'il publia sous le pseudonyme d'Alonié de Lestres. Le premier de ces romans suscita une vive polémique mettant aux prises l'auteur avec, entre autres, le critique bien connu Camille Roy. Quelques années auparavant, en 1916, il avait fait paraître un premier ouvrage de fiction, un recueil de contes paysans, Les rapaillages.<br />
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Les écrits majeurs<br />
Lionel Groulx épousa la théorie selon laquelle le seul espoir de survie pour le Québec était d’encourager un Québec français et catholique comme rempart contre la puissance anglo-protestante. Pour lui, la réforme et le redressement de la condition canadienne-française passaient donc par des mesures du gouvernement de Québec. Les écrits majeurs de Lionel Groulx sont notamment La Confédération canadienne (1917), Notre maître le passé (1936), Notre grande aventure. L'Empire français en Amérique du Nord (1534-1760) (1958), Histoire du Canada français depuis la découverte (1951) et Le Canada français missionnaire (1962). Il est connu pour avoir dit « Notre État français, nous l'aurons .<br />
Il fut l'un des pères du mouvement indépendantiste québécois qui accéda au pouvoir avec René Lévesque en 1976. Groulx fonda l’Institut d’histoire d’Amérique française (IHAF) en 1946, un institut situé à Montréal dévoué à l’étude historique de la présence française en Amérique du Nord, à l'histoire du Québec, et qui rassemble la majeure partie des historiens québécois. Il fonda la Revue d'histoire de l'Amérique française (RHAF) l'année suivante.<br />
Ayant pris sa retraite en 1949, il poursuivit son œuvre d'écrivain et continua à le combat pour le Canada français et reçut de nombreux honneurs. A la fin de sa vie, voyant les signes de dégradation de la société canadienne, il publia un dernier ouvrage Chemins vers l'Avenir dans lequel il expose ses vues sur le monde contemporain et les remèdes à apporter. Il mourut le 23 mai 1967 à Vaudreuil et eut des obsèques d'Etat accompagnées d'un jour de deuil national.<br />
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Albert FOEHR</div>
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Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-75102296346733603952012-10-15T13:14:00.000-07:002018-04-06T17:25:48.086-07:00Pour un socialisme national et libérateur<div align="center">
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<b>POUR UN SOCIALISME NATIONAL ET LIBÉRATEUR</b><br />
<b><br /></b>
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La nation québécoise lutte courageusement pour sa libération de l’impérialisme anglo-canadien depuis plus de 250 ans. Le combat piétine présentement à cause de l’absence d’une alternative politique crédible. Ce ne sont pas le Parti Québécois et le Bloc Québécois, totalement convertis au libéralisme économique et politique ainsi qu’au libre-échange, qui peuvent mener à bien la tâche de faire du Québec une nation réellement indépendante. D’où la nécessité de créer cette alternative politique sans quoi notre lutte nationale poursuivra dans son impasse. Il ne s’agit pas de remplacer tout simplement le capital anglophone par un capital francophone, mais de nous libérer du capitalisme apatride en même temps que du Canada tout en évitant les erreurs du collectivisme marxiste.<br />
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Depuis quelques années au Québec, nous assistons à une certaine remontée du sentiment patriotique. La crise autour des fameux «accommodements raisonnables», qui a fait rage en 2007, a grandement favorisé cette résurgence du patriotisme dans la Belle Province. Il est vrai que ce débat a été alimenté par des intégristes religieux hostiles à la laïcité moderne et qui font tout pour contrecarrer l’intégration des minorités dans la société québécoise, une intégration basée sur des règles de vie commune. Le peuple québécois, qui veut préserver son identité culturelle et nationale, s’est senti assiégé par cette avanlanche de revendications obscurantistes, comme le refus des piscines mixtes par des femmes musulmanes ou l’obligation de givrer les fenêtres d’un gymnase pour ne pas offenser des juifs hassidiques, et la réaction populaire a été très vive, avec raison d’ailleurs.<br />
<br />
Concernant le sujet de l’immigration, qui est très délicat et qui suscite bien des passions, nous devons éviter à la fois l’angélisation et la diabolisation. Les immigrés ne sont pas responsable des problèmes que nous rencontrons, ils en sont aussi les victimes. Eux aussi s’ils n’avaient dû s’expatrier pour survivre financièrement, auraient surement préféré rester dans leurs beaux pays, car oui pour chaque être humain son pays est toujours beau! Seule une minorité élitiste savoure ses victoires sur nos différentes nations mourantes.<br />
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Une réflexion critique s’impose sans tomber dans le simplisme et la pensée magique. On ne peut pas ouvrir les frontières nationales d’une manière illimitée et sans contrôle, sous prétexte de créer soi-disant un monde plus «fraternel». Ceci aurait pour effet de favoriser encore davantage la mondialisation capitaliste débridée aux dépens des peuples du monde qui se retrouvent exploités par les grands groupes industriels internationaux. Un contrôle des frontières s’avère nécessaire pour toute nation qui souhaite protéger sa population du capitalisme financier international et des diktats du Nouvel Ordre Mondial.<br />
Une immigration massive et illimitée a comme effet de baisser les conditions de travail, de supprimer nos acquis sociaux, si durement gagné par nos ainés. Les grands patrons sont toujours à la recherche de main-d’œuvre à bon marché et non revendicative et les immigrants sont souvent une clientèle idéale pour eux car ils sont expatrier leur exploitation en deviens facile... Le capitalisme libéral est un système apatride et inhumain qui n’a aucun respect pour les différentes cultures dans sa volonté de créer un monde uniformisé, nivelé vers le bas et surtout privé de toute liberté! Rappelons que se sont toutes ces diversités culturelles, à travers notre monde, qui font sa grande richesse! Protégeons-les!<br />
<br />
A titre d’exemple, la volonté du gouvernement libéral de Philippe Couillard de hausser le seuil d’immigration à 52000 personnes, voire 53000 en 2019, pour une nation qui compte un peu plus de 8 millions d’habitants est complètement irresponsable (1). Il ne s’agit pas de rejeter en bloc l’immigration et les immigrants ni surtout de les stigmatiser ou de les diaboliser, mais il est bien certain qu’on ne peut accueillir une immigration de masse sans engendrer une panoplie de problèmes sociaux (chômage, demandes d’accommodements déraisonnables, créations de ghettos ethniques, tensions sociales comme dans le quartier Montréal-Nord en août 2008,etc).<br />
<br />
Le combat pour la défense de la langue et de la culture française est loin d’être terminé au Québec. Plus de 33 ans après l’adoption de la Loi 101 en 1977 qui faisait du français la langue officielle du Québec et qui obligeait notamment les immigrants à envoyer leurs enfants dans les écoles françaises plutôt que dans les écoles anglaises, le français connait plusieurs reculs, notamment dans la région de Montréal, la métropole québécoise. Le gouvernement du Québec, sous la férule du Parti Québécois (PQ) et du Parti Libéral du Québec (PLQ), a coupé dans les programmes de français pour les immigrants et est le grand responsable des reculs en matière de francisation, tout en augmentant constamment le seuil d’immigration. En plus du renforcement des cours de français aux immigrants, on doit aussi revendiquer le renforcement de la francisation des entreprises, notamment au niveau des PME (petites et moyennes entreprises) de moins de 50 employés, ce que le Parti Québécois, sans parler du Parti Libéral, n’a jamais tenté de faire, malgré ses beaux discours sur la nécessité de défendre la langue de Molière! Une autre menace qui pèse sur la langue française au Québec, est la l’infâme loi 115, adoptée en 2010 qui permet à des enfants francophones et allophones (dont la langue maternelle est ni le français, ni l’anglais) qui ont fréquenté une école anglaise privée non-subventionnée pendant trois ans, pour contourner la loi 101, de s’inscrire au réseau scolaire anglophone public (2). Un pas de plus vers l’assimilation lente du peuple québécois par le rouleau compresseur anglophone si rien n’est fait pour redresser la situation.<br />
<br />
Une alternative politique s’impose donc pour le Québec et c’est celle d’une fusion entre le socialisme et le patriotisme, autrement dit un socialisme de type national qui serait adapté aux conditions et réalités du Québec en ce XXIème siècle. Pour y parvenir il faut nécessairement rompre avec le capitalisme libéral et mondialiste en même temps que l’on se libère de la domination anglo-canadienne. Ce qui ne signifie nullement que nous nous couperons du reste du monde, nous ne nous refermerons nullement sur nous même.<br />
<br />
Le patriotisme n’est nullement antagonique au socialisme. Comme le disait si bien le dirigeant albanais Enver Hoxha : «Aux moments difficiles que connaissait alors la patrie, face aux dangers qui menaçaient son existence, nous, communistes, nous devions, certes, nous appuyer solidement sur les riches traditions patriotiques et combattantes de notre peuple, sur sa ferme volonté de s’unir dans la lutte pour la liberté» (3). Il s’agit ici de montrer le lien étroit qui a toujours uni le socialisme avec le sentiment patriotique. Un patriotisme social exige que l’État-nation prenne sous son aile les secteurs de l’économie considérés comme vitaux, par exemple les ressources naturelles, les banques, l’émission de la monnaie, les communications, etc. La prétention de la finance et du patronat à façonner les esprits dans un sens toujours plus favorable au projet du gouvernement mondial doit-être contre-carré par des mesures appropriées, notamment par une nationalisation immédiate des services publiques, tous les organismes qui doivent être au service du peuple et plus particulièrement des médias de masse en application d’un contrôle national de ceux-ci, l’ensemble en préservant la libre expression. Le regretté président vénézuélien Hugo Chavez qui a mis en oeuvre de telles politiques s’inscrivait dans la lignée du socialisme national. Il ne s’agit pas de nationaliser intégralement l’économie, mais d’empêcher les puissances financières d’acquérir trop de force et de s’ingérer indûment dans notre vie politique.<br />
<br />
Le patriotisme n’est pas non plus opposé à la solidarité internationale avec les peuples opprimés et les travailleurs en lutte à travers le monde. Mais nous ne devons pas verser dans un internationalisme apatride à la sauce trotskyste qui implique un reniement flagrant de nos racines et de nos traditions sous peine d'être taxé de fascisme. Le fait d’être fier de ses origines et de son héritage culturel et national ne signifie nullement que l’on méprise les autres peuples, que l’on se replie sur soi ou que l’on prône un quelconque choc des civilisations à la manière des néoconservateurs américains. Sachant que la réussite d’une nation indépendante ne peut qu’influencer et aider les autres, nous savons pertinemment que l’avenir du monde va en ce sens. De plus, nous savons que les peuples de cette Terre ont des aspirations et des cultures spécifiques : l’humanité a pour devoir de les sauvegarder, car sans cette diversité elle n’est qu’un mot creux que ses vrais ennemis emploient contre elle.<br />
.<br />
Le socialisme doit donc être enraciné au niveau national s’il veut réussir, sinon il est condamné à devenir le pion des forces mondialistes.<br />
Pour un Québec libre, laïc, spirituel, socialiste et francophone! <br />
<br />
Richard Chartand<br />
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(1) http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201610/27/01-5034944-le-gouvernement-couillard-veut-accueillir-51-000-immigrants-en-2017.php<br />
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1063609/quebec-plan-immigration-nouveaux-arrivants<br />
En 2008 le gouvernement libéral de Jean Charest avait annoncé son intention de hausser le nombre d’immigrants au Québec de 45000 à 55000, alors qu’on a encore beaucoup de problèmes d’intégration à tous les niveaux (francisation des immigrant-es, chômage élevé au sein de certaines communautés immigrantes, «accommodements raisonnables» revendiqués par certains intégristes religieux, etc). Le prétexte est le déclin démographique du Québec alors que d’autres solutions existent comme une politique familiale et nataliste par exemple. Il faut dire que de parler de ces enjeux est souvent un tabou au Québec et les accusations de racisme et de xénophobie ne tardent pas à affluer de la part des biens-pensants de toute sorte.<br />
<br />
(2) http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201010/19/01-4333811-la-loi-115-adoptee.php<br />
<br />
(3) Hoxha, Enver, Quand on jettait les fondements de l’Albanie nouvelle, Institut Marx, Engels, Lénine, Staline, Toronto, 1985, p.11<br />
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Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5764013381934453935.post-23072690435790181242012-10-15T07:30:00.002-07:002012-10-15T07:30:52.470-07:00La corruption au Québec: Quel est le rôle des bureaucrates syndicaux?<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0in 0in 0pt; text-align: center;">
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">Un sujet retient l’actualité au Québec ces dernières années et fait couler beaucoup d’encre, celui de la corruption qui semble être devenu vraiment endémique au point<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de paralyser la vie politique de la Belle Province. Les histoires d’enveloppes brunes bourrées de fric et largement distribuées à des candidats lors d’élections, dans le but d’acheter leur appui pour l’obtention de lucratifs contrats, ont fait la une des manchettes à maintes reprises depuis au moins deux ans. Tout porte à croire, selon les médias bourgeois, que le monde politique québécois est gangrené par la corruption et le gouvernement libéral de Jean Charest, qui est constamment frappé par des histoires de scandales, est maintenant considéré comme un des plus corrompu de l’histoire du Québec. Les domaines du transport et de la construction sont largement touchés par le phénomène de la corruption à cause des entreprises privées avides de profits par l’obtention de contrats payants. Ces entreprises cherchent par tous les moyens possibles à contourner les règlements pour mettre la main sur des contrats au détriment de leurs concurrentes et pour leur permettre de dépasser les coûts, phénomène courant pour les grands projets de construction, sans encourir de problèmes. Les politiques de privatisation des différents gouvernements québécois depuis de nombreuses années, notamment dans les travaux d’infrastructures, ont favorisé le renforcement de l’emprise des intérêts privés dans l’attribution des contrats pour la construction. Dans un système capitaliste, le pouvoir public et le pouvoir privé sont intimement liés pour la défense des intérêts du capital et la corruption est une partie intégrante des moeurs de la bourgeoisie qui veut augmenter ses taux de profits à n’importe quel prix. Il est donc tout à fait illusoire et erroné de compter sur un gouvernement contrôlé par l’oligarchie pour combattre la corruption dans laquelle il est impliqué jusqu’au cou. Il est important aussi de mentionner que le Québec est loin d’avoir l’exclusivité en matière de corruption, contrairement à ce que certains médias anglophones et antiquébécois du Canada ont tenté d’affirmer suite à l’éclatement des scandales de corruption.<o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">La corruption au Québec implique donc la classe politique et le patronat, mais aussi un autre acteur représenté par la bureaucratie syndicale, qui démontre une fois de plus son rôle de pilier du système capitaliste libéral. La FTQ-Construction, qui a toujours cherché a exercer un monopole sur la représentation syndicale des travailleurs de la construction,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>joue un rôle central dans le système de la corruption qui prévaut dans ce secteur d’activité. Les syndicats exercent un contrôle sur le placement des employés dans le domaine de la construction, ce qui a l’avantage de conférer une certaine sécurité d’emploi à des travailleurs vivant dans la précarité et l’incertitude, étant donné qu’ils ne peuvent travailler à l’année longue, notamment pour des raisons climatiques. Par contre ce mécanisme a parfois l’effet pervers de donner à des bureaucrates syndicaux le droit de décider qui peut ou non travailler sur les chantiers de construction, menant tout droit à un système de clientélisme digne de l’époque féodale. Par exemple, les travailleurs embauchés grâce à la FTQ-Construction lui doivent une certaine fidélité dans la lutte qui l’oppose aux autres syndicats comme la CSN-Construction et la CSD-Construction pour conserver le monopole de la représentation syndicale, à l’image des vassaux face à leur seigneur. Ceci dit, nous n’appuyons nullement la volonté du gouvernement libéral de Jean Charest d’éliminer le placement syndical dans le domaine de la construction, qui représente malgré tout un acquis pour la classe ouvrière face à l’arbitraire patronal.<o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">La lutte intersyndicale a souvent connu des épisodes violents avec les fiers-à-bras de la FTQ-Construction qui expulsaient des chantiers par la force les travailleurs appartenant aux syndicats concurrents. En 1975, la Commission Cliche qui enquêtait à l’époque sur les violations de la liberté syndicale sur les chantiers de construction, a identifié le directeur de la FTQ-Construction, André Desjardins, comme étant lié au crime organisé et responsable d’une longue série d’actes de violence et d’intimidation contre les autres syndicats. Suite à ces accusations il a démissionné de ses fonctions pour mieux se consacrer à ses activités criminelles (1)! On peut donc voir que l’histoire de la FTQ-Construction n’est pas très glorieuse pour une organisation qui prétend défendre les droits des travailleurs! Encore aujourd’hui des dirigeants de ce syndicat entretiennent des relations étroites avec l’homme d’affaires corrompu Tony Accurso, qui est reconnu pour ses liens avec le crime organisé (2). Il est donc aisé de constater que la bureaucratie qui contrôle les syndicats n’a aucun problème à frayer avec des capitalistes en dépit de tous les beaux discours sur «la solidarité ouvrière»! Les actes de violence et d’intimidation à l’encontre de travailleurs supposés être des camarades dans le combat pour de meilleures conditions de vie et de travail ne semblent pas représenter un problème pour les bonzes de la FTQ-Construction. L’ancien président de la FTQ, Henri Massé, était reconnu pour son amour des voyages de pêche luxueux avec des patrons dont les employés sont syndiqués à la FTQ(3)! Des voyages qui coûtent entre 5000 et 8000$ pour cinq jours! Ce n’est certainement pas à la portée des travailleurs ordinaires qui doivent bien souvent se serrer la ceinture pour avoir une vie décente! <o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">Ces exemples de copinage entre chefs syndicaux et grands patrons pourraient être multipliés à l’infini mettant ainsi à nu la collaboration étroite existant entre eux au delà de la rhétorique sur la lutte des classes. Les intérêts de la bureaucratie qui trône à la tête des syndicats ne sont manifestement pas les mêmes que ceux des travailleurs et des travailleuses qui doivent défendre avec acharnement leurs conditions de vie et de travail en ces temps de crise économique. La collusion avec le milieu du crime organisé de la part de certains responsables de la FTQ-Construction est une autre preuve que la corruption est malheureusement présente au sein des appareils syndicaux au même titre que dans la classe dirigeante capitaliste. Les bureaucrates syndicaux en tant que rouage du système économique capitaliste et mondialiste sont un obstacle majeur à l’avènement d’un système socialiste patriotique et corporatiste fondé sur une saine collaboration des classes et sur un respect mutuel des droits et devoirs des patrons et des ouvriers. La participation des travailleurs à la gestion des entreprises et au partage des profits est une excellente manière de maintenir l’ordre social en mettant fin à la stérile et nuisible lutte des classes qui ne permet en rien d’améliorer le sort de la classe ouvrière.</span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">Richard Chartrand</span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">(1) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Desjardins">http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Desjardins</a><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><a href="http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201109/30/01-4453161-le-cri-du-coeur-de-mme-rouleau.php">http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201109/30/01-4453161-le-cri-du-coeur-de-mme-rouleau.php</a><o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">(2) <a href="http://pressegauche.org/spip.php?article8599">http://pressegauche.org/spip.php?article8599</a><o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">(3) <a href="http://fr.canoe.ca/cgi-bin/imprimer.cgi?id=199378">http://fr.canoe.ca/cgi-bin/imprimer.cgi?id=199378</a><o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">Petit lexique pour les lecteurs non-québécois :<o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">FTQ= Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec<o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">CSN= Confédération des syndicats nationaux<o:p></o:p></span></div>
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<span lang="FR-CA" style="mso-ansi-language: FR-CA;">CSD= Confédération des syndicats démocratiques<o:p></o:p></span></div>
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Richard Chartrandhttp://www.blogger.com/profile/10821120266649203305noreply@blogger.com0