Il est devenu banal de gloser sur la nature calamiteuse de l’actuel occupant de l’Elysée, en droite ligne de celle de son prédécesseur mais sur un mode différent. Il faut dire qu’il y met du sien, notamment avec ses frasques sentimentales.
Toutefois, cette affligeante situation n’est que l’aboutissement actuel de la conjugaison de deux phénomènes qui mettent en cause l’existence même de la France : 1) une crise économique et sociale à l’approfondissement de laquelle le régime et son personnel, toutes tendances confondues, est incapable de remédier ; 2) l’accentuation des principes d’une idéologie républicaine viciée qui domine la France depuis plus de 220 ans après avoir incubé sous un Ancien régime à bout de souffle. La France ne cesse de payer depuis lors ce qu’Albert Camus appelait « l’état de péché mortel depuis qu’elle a décapité son roi » (1).
Il faut le répéter : largement vidée de sa souveraineté, asservie au magistère mondialiste au service d’intérêts financiers et d’un projet d’impérialisme planétaire inspiré par les cercles de pensée d’inspiration kabbalistes, victime d’une classe politique d’une rare médiocrité – mais cautionnée par un peuple médiatiquement anesthésié – qui l’a laissée se désindustrialiser et qui, formée dans des écoles où l’idéologie néolibérale est la base principale de l’enseignement, la France dégénère. Outre un terrifiant processus de remplacement de population, une dénaturation voulue de son âme, elle se vide de sa substance industrielle, tandis que le système d’instruction ne forme plus des intelligences cultivées et de la main d’oeuvre, intellectuelle ou manuelle, adaptée aux besoins réels d’une économie productive, tant les services, rappelons-le, ne sont jamais que les servants des secteurs productifs, car ils ne créent aucune richesse réelle.
L’élection de Hollande a vu l’arrivée au gouvernement de doctrinaires forcenés qui, tel Vincent Peillon, au judaïsme assumé, sont des idéologues d’une religion laïque voulant détruire les fondements mêmes de la culture et de la civilisation françaises : ne dit-il pas (2) qu’il faut « arracher » les enfants à leurs déterminismes familial, ethnique, social, intellectuel ? En fait, nous assistons actuellement à la poursuite d’une entreprise de destruction de la colonne vertébrale de la civilisation française, le catholicisme, et à travers lui de tout principe moral naturel, base indispensable à la vie de toute société saine. Peillon est le successeur des auteurs de la Constitution civile du Clergé de 1791, des Jules Ferry et des gouvernements de Waldeck Rousseau et du « petit père » Combes au début du XXème siècle.
Cela va de pair avec l’alliance plus que jamais établie entre le judaïsme politique et l’Etat ainsi que le montre la stupéfiante affaire Dieudonné où l’on observe un Valls hystérique, voyant dans le geste de la « quenelle », qui n’est rien d’autre que l’expression d’un « ras le bol » généralisé de l’ordre (ou du désordre) actuel, un geste antisémite. Il est vrai que Hollande, recevant le CRIF en décembre 2013, avait dit à Roger Cuckierman, président de cette organisation et dénonçant les spectacles de Dieudonné : « nous vous écoutons ».
Alors que la France connaît des difficultés croissantes, le gouvernement socialiste, tout comme ses prédécesseurs, mais avec plus de zèle encore, a pour priorité de vouloir commander aux âmes des Français. Valls en vient à dire qu’il combattra les  catholiques qui s’opposent à l’avortement – qualifiés par lui « d’intégristes » – aussi durement qu’il combattra les islamistes, confondant défense de la vie avec des gens en guerre contre le monde européen. Or, cette nervosité est à la mesure de la fragilité du système : anti naturel, il se défend avec la rage de quelqu’un qui se sait mortellement menacé. La violence des répressions, tant dans le matraquage de manifestants pacifiques que dans la dissolution sur papier d’organisations politiques nationalistes depuis un an, en est un indice certain.
En effet, le succès des manifestations qui se déroulent depuis plus d’un an montrent que le pays se réveille. Depuis 2013, avec la subversion morale et sociétale éclatante que constitue la loi Taubira annonciatrice de lois facilitant la procréation artificielle « hors sol » et une loi sur l’assassinat des vieillards hypocritement appelée loi sur « la fin de vie », un courant s’est levé en France. Oh, c’est encore bien peu : les dirigeants du « Jour de Colère » du 26 janvier pensent – par manque de formation politique – que le régime reste valable, les hommes seuls étant à rejeter.
Or c’est du système dont il faut se débarrasser car il est vicié dans ses principes, nuisibles à la France et par conséquent aux Français. La démocratie inorganique est une mascarade et une escroquerie. La république ne peut être confondue avec la France mais se sert de celle-ci pour prospérer et continuer à propager la gangrène qu’elle a peu à peu communiquée à l’Europe entière, notamment après 1918. Le judaïsme politique incarné par le CRIF et la LICRA y occupe une place prépondérante tandis que la maçonnerie, aux origines communes, sert de magistère à la république dite française depuis plus de deux siècles.
Dans l’action politique, il s’agit de donner des rendez-vous. Nombre de gens, impatients, les fixent hâtivement. C’est le cas du Front national qui ne sait que donner des rendez-vous électoraux, autrement dit des rendez-vous dans le cadre d’un système nuisible et irréformable. Ce qu’il faut c’est, comme le font les Nationalistes, donner rendez-vous à la France, la France éternelle, celle de la Terre et des morts, selon la formule de Maurice Barrès. Ce rendez vous est celui d’une période révolutionnaire où la France que nous incarnons rencontrera l’aspiration de la plupart des Français parce que la situation sera devenue telle que la vérité de la France s’imposera à eux comme unique condition du développement de leur personne et de leur existence.
Alors, à partir d’une France restaurée dans sa souveraineté, dans la fidélité à son génie millénaire, il sera possible de la reconstruire, spirituellement, économiquement et socialement pour le bien de tous les Français et de la civilisation. Sachons forger l’instrument de ce dessein, nourris d’un idéal qui transcende les âges et dépasse nos propres existences.
MILITANT
(1) Le Mythe de Sisyphe, 1942
(2) Le Journal du dimanche 01/09/2012