LA LUTTE CONTRE LE MONDIALISME EST AUSSI UNE LUTTE CONTRE LE SIONISME INTERNATIONAL
Aujourd’hui pour tout militant patriotique et socialiste qui se respecte la lutte contre le mondialisme est incontournable. En effet le Nouvel Ordre Mondial est un ennemi mortel pour tous les peuples épris de liberté. Les diktats du NOM visent à détruire progressivement les concepts d’indépendance nationale et de justice sociale dans le but d’enrichir une poignée d’oligarques et de satisfaire leurs besoins de domination mondiale. Le NOM cherche aussi à uniformiser le monde et à éradiquer les différentes cultures et identités nationales qui font la richesse de ce monde. Étant la seule superpuissance au niveau mondial, l’impérialisme américain est associé avec raison au NOM. On n’a qu’à penser à toutes les guerres d’agression déclenchées par les Yankees depuis un peu plus d’un siècle (guerre du Vietnam, les deux guerres du Golfe, la guerre contre l’Afghanistan, l’invasion du Panama en 1989, etc) pour constater le rôle extrêmement néfaste et dangereux qui est rempli par l’impérialisme américain dans l’instauration du NOM. Règle générale les militants nationalistes et socialistes sont très clairs dans leur opposition à cet ennemi cruel et impitoyable.
Il existe un autre adversaire qui lui est étroitement associé et qui est tout aussi redoutable. C’est le sionisme international représenté par l’État d’Israël et ses alliés internationaux que sont toutes les organisations pro-israéliennes, comme le CRIF en France, AIPAC aux États-Unis et le Centre consultatif des relations juives et israéliennes au Canada et au Québec. Ces organisations font de leur mieux pour influencer la politique étrangère de leurs États respectifs dans un sens qui soit totalement pro-israélien et hostile aux intérêts légitimes du peuple palestinien. Ce dernier est opprimé par le gouvernement israélien depuis la Nakba (catastrophe) de 1948 qui a été marqué par leur expulsion massive de leur terre ancestrale par les milices juives. Le sionisme international est un partenaire majeur des États-Unis pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial. Il y a une alliance indéfectible entre leur deux depuis au moins la guerre des Six Jours en 1967. Ils ont un intérêt commun à détruire les États arabes qui pratiquent une politique indépendante et qui défendent avec acharnement leur indépendance nationale dans le but de favoriser l’hégémonie américano-sioniste sur le Proche-Orient. Israël est aussi un des seuls pays dans le monde à soutenir le blocus injustifiable et inhumain des USA contre Cuba socialiste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les analystes lucides du NOM parlent d’un axe américano-sioniste. Bien entendu les « bien-pensants » s’empressent d’hurler à l’antisémitisme et aux « théories du complot »!
Les preuves de l’existence de cet axe sont néanmoins nombreuses et évidentes. Les deux guerres du Golfe et le renversement du régime baathiste et socialiste de Saddam Hussein en Irak témoignaient d’une volonté commune des États-Unis et d’Israël de se débarrasser d’un ennemi encombrant et gênant au Proche-Orient. Saddam Hussein s’opposait clairement et sans compromis au sionisme et soutenait la lutte du peuple palestinien contre le colonialisme israélien. La montée de l’Irak comme puissance régionale à partir des années 70 et le refus du Parti Baath au pouvoir de servir de valet à l’impérialisme américain était une épine dans le pied de l’axe américano-sioniste. C’est pourquoi en 1981, le gouvernement israélien a détruit le réacteur nuclaire Osirak que Saddam avait entrepris de construire pour mettre fin au monopole nucléaire irakien au Proche-Orient. Par la suite l’État sioniste a soutenu fermement les deux guerres du Golfe et a salué l’effondrement du régime de Saddam Hussein. Il ne faut pas oublier non plus que bon nombre de néoconservateurs américains sont juifs, tels que Richard Perle, Paul Wolfowitz, Norman Podhoretz, et s’identifient fermement à la défense des intérêts israéliens. Ils furent parmi les premiers à revendiquer la destruction du régime baathiste et socialiste en Irak et à colporter le mensonge des armes de destruction massive, qui servit de prétexte à l’invasion de ce pays en 2003.
Plus récemment en 2011, l’OTAN, qui est totalement sous le contrôle de l’axe américano-sioniste, a déclenché une guerre contre la Libye de Mouammar Khadafi, sous prétexte que ce dernier « massacrait son peuple ». En réalité le gouvernement libyen était aux prises avec une rébellion contre-révolutionnaire fomentée par des islamistes qui voulaient renverser le régime en place de connivence avec les puissances occidentales, trop avides de mettre la main sur le pétrole de ce pays. Encore une fois Israël a donné son appui à cette guerre impérialiste, même s’il n’a pas participé en tant que tel. Khadafi et son régime représentaient un autre défi pour l’État sioniste, notamment à cause de son soutien à la cause palestinienne. Lors d’un discours à l’ONU en 2009, il avait vivement dénoncé les politiques colonialistes et racistes israéliennes, ce qui avait choqué profondément les États-Unis et Israël. Il s’en était pris aussi aux guerres contre l’Irak et l’Afghanistan. Il était donc devenu une cible de choix pour le Nouvel Ordre Mondial.
Maintenant c’est au tour de la Syrie baathiste et socialiste de Bachar El-Assad de subir les foudres de l’axe américano-sioniste, avec la guerre civile déclenchée par des groupes islamistes financés de l’extérieur et responsables de nombreuses exactions contre des populations civiles, notamment les chrétiens. Bien entendu ces crimes ne sont pas ou peu mentionnés par les médias aux ordres qui préfèrent présenter les ripostes de l’armée syrienne comme des « crimes de guerre »! Le gouvernement syrien est, tout comme l’était l’Irak au temps de Saddam Hussein, un adversaire résolu et formidable de l’État sioniste et un grand défenseur des droits du peuple palestinien. Il a donné refuge sur son territoire à des combattants du Front Populaire pour la libération de la Palestine et de d’autres organisations similaires. Il revendique le retour du plateau du Golan spolié par les Israéliens depuis 1967. C’est donc un ennemi à abattre pour les néoconservateurs sionistes du Nouvel Ordre Mondial!
Tous ceci nous démontre que les militants patriotiques et socialistes qui se refusent à combattre le sionisme international, et pire encore qui le soutiennent au nom de la lutte contre l’Islam, sont des traîtres à la cause patriotique et sociale et font le jeu du NOM. Un combat efficace contre le NOM ne peut faire l’économie d’une lutte acharnée contre les sionistes et leur pouvoir démesuré, sinon il est condamné à l’impuissance la plus totale et il contribue à la victoire du mondialisme ultra-libéral. C’est pourquoi les patriotes sociaux québécois sont des adversaires déclarés et sans compromis du sionisme international, instrument de l'impérialisme yankee, et font de la lutte contre ce dernier un axe prioritaire de leur combat anticapitaliste et anti-impérialiste.
Richard Chartrand
samedi 24 mai 2014
samedi 17 mai 2014
La crise ukrainienne et la perversité de l'Occident mondialiste
Éditorial du numéro 658 du journal nationaliste social français Militant qui dénonce l'attitude des puissances occidentales concernant le conflit en Ukraine. (http://journal-militant.fr/edito-n-658-mars-2014/).
La crise ukrainienne et la perversité de l’Occident mondialiste
L’affaire ukrainienne, dont les développements sont loin d’être achevés, constitue le meilleur révélateur qui soit de la nature perverse de l’ordre mondialiste à dominante américano-sioniste.
Tant la volonté hégémonique de l’Occident mondialiste que le satanisme qui l’inspire apparaissent déjà dans le manichéisme grossier qui nous présente d’un côté, les « bons », à savoir les putschistes de Kiev et de l’autre, les « mauvais », « ceux qui sortent de l’histoire » (dixit Obama qui raisonne en marxiste), autrement dit les Russes. Pour s’en convaincre, il suffit de citer le Financial Times du 3 février 2014 « Si les Ukrainiens font tomber l’homme de Kiev (Ianoukovitch), les Russes pourraient se demander pourquoi ils ne devraient pas faire de même avec l’homme du Kremlin ». En clair, il faut éliminer Vladimir Poutine car il veut construire une Russie enracinée et fidèle à ses traditions contrairement au mondialisme qui est une entreprise de déracinement des peuples et de destruction de l’ordre naturel.
Le satanisme occidental se révèle par la duplicité des discours tenus par ses porte-paroles et qui révèlent des contradictions éclatantes. Ce qui s’est passé à Kiev courant février 2014 relève du coup d’Etat et le pouvoir qui en est issu n’a aucune légitimité autre que celle d’avoir réussi son coup de force ; reconnaître un tel pouvoir revient pour les chancelleries occidentales à nier la valeur des pouvoirs élus démocratiquement, ceux-là mêmes qu’elles appellent de leurs voeux ; or Viktor Ianoukovitch, quoi que l’on pense de lui, a été élu démocratiquement et reconnu comme tel.
La duplicité apparaît sans ambiguïté lorsque l’on sait que les chevilles ouvrières partisanes du coup d’Etat qui ont le soutien occidental, Svoboda et Pravii Sektor – qui représentent avant tout la partie « galicienne » de l’actuel Etat d’Ukraine -, se proclament « anti sémites », ce que ne peuvent ignorer les dirigeants occidentaux. Savoir que des soldats israéliens encadrent les putschistes et voir un BHL, boutefeu en Libye et en Syrie, « antiraciste » proclamé, aller à Kiev soutenir des « antisémites » et des « nationalistes » qu’il combat en France suffit à comprendre que le thème de l’antisémitisme n’est qu’un instrument de domination utilisé par le judaïsme politique sur les peuples d’Europe.
Notons ici que ces partis « nationalistes » sont dévoyés car le nationalisme ne se construit pas sur la haine de l’autre mais sur l’amour de son pays et le souci d’agir en fonction des intérêts de sa nation : or Svoboda est hanté par sa haine, notamment celle du Russe, ce qui ne permet pas de penser une politique nationaliste mais de pratiquer
un dévoiement du nationalisme dans lequel ces gens deviennent les « idiots utiles » du mondialisme.
un dévoiement du nationalisme dans lequel ces gens deviennent les « idiots utiles » du mondialisme.
La duplicité occidentale éclate encore dans son attitude face à la légitime et mesurée réaction de Moscou qui intervient pour protéger les naturels russes menacés par les provocations des putschistes. Or les Occidentaux qui dénoncent l’ingérence russe au sein d’un Etat souverain ne cessent de pratiquer le droit d’ingérence partout dans le monde où un pouvoir les dérange ; les cas de l’Irak, de la Libye, de la Syrie sont édifiants. En outre, il ne sert à rien de remplacer un Ianoukovitch qui n’est pas un modèle de vertu par d’autres personnages encore moins recommandables.
Quant au chef du gouvernement putschiste, Iatseniouk, il est notoirement lié aux cercles mondialistes, tel le Bilderberg. Et les choses n’ont pas tardé : le FMI, pour « aider » l’Ukraine financièrement, a imposé dès le 9 mars 2013 que le système de transport du gaz du pays soit cédé gratuitement à la société américaine Chevron, que les aciéries devront transmettre 50 % d’actions à la propriété de la Ruhr allemande, tandis que la production de charbon du Donbass sera effectuée par une société finlandaise, le tout assorti d’une baisse des retraites ! Bref, le pillage de l’Ukraine par les mondialistes est lancé !
Mais au delà de ces faits, il faut raisonner sur la longue durée. A l’exception de sa partie ouest, passée sous l’autorité moscovite seulement après 1940, l’Ukraine est une des Russies qui font de la Russie une nation impériale. Le tsar n’était-il pas « empereur de toutes les Russies » ? Et l’actuel Etat d’Ukraine est une création stalinienne, au même titre que la Biélorussie et le Kazakhstan qui sont autant de démembrements artificiels de la Russie qui, par nature, ne peuvent être durables. Ses contours n’échapperont pas à une révision. La Crimée, peuplée essentiellement de Russes (avec une minorité Tatar), est un cas d’école. Et il y aurait à réfléchir sur le fait que l’Occident qui fut anti soviétique défende de tels Etats sauf à se rappeler la collusion de fait entre les Soviets et les banquiers mondialistes dès 1917.
Allons plus loin. Sur la longue durée, se manifestent des lignes de forces géopolitiques qui tirent l’histoire avec des forces supérieures aux volontés de tel ou tel groupe politique. L’Ukraine relève naturellement de l’aire géopolitique de la Russie et les menées américaines sont objectivement des agressions inspirées par la doctrine de Mac Kinder.
Quant aux Etats-Unis, avec la « doctrine de Monroe », ne considèrent-ils pas les Amériques comme leur chasse gardée ?
Quant aux Etats-Unis, avec la « doctrine de Monroe », ne considèrent-ils pas les Amériques comme leur chasse gardée ?
Poursuivons. Le principe de l’intangibilité des frontières reflète la volonté de figer un ordre international qui est le produit d’un rapport de forces nécessairement temporaire, même s’il peut durer un siècle ou deux. Les frontières actuelles de l’Europe, notamment pour l’Europe centrale et orientale, ont été tracées en 1919 et en 1945, non pas sur un principe d’équité et de respect des réalités ethno-nationales mais sur la vengeance et l’idéologie. Sous le statu quo actuel, couvent des contentieux souvent légitimes, telle la question de minorités magyares vivant hors de la Hongrie, celle de la Transnistrie, celle des Gagaouzes en Moldavie … et la question de la Prusse orientale, avec notamment l’oblast russe de Kaliningrad se posera un jour. L’Europe, dans les décennies à venir, ne fera pas l’économie d’une révision des frontières (de même que l’Afrique aux frontières fixées arbitrairement par les Européens en 1885).
Or les facteurs qui sont à l’origine de l’actuel ordre international se modifient et vacillent. Le monde blanc est miné et affaibli. Les Etats-Unis sont en faillite. Quant à l’U.E., elle est inconsistante, envahie par des populations extra-européennes inassimilables, formée d’Etats languissants et qui, sauf l’Allemagne, sont économiquement affaiblis.
Dans tout cela, la France, dirigée depuis des lustres par despoliticiens médiocres et corrompus, à la remorque de leurs maîtres d’Outre-Atlantique, se délite. Avant tout soucieux d’assurer leur élection, ils oublient l’intérêt national de la France qui, dans l’affaire ukrainienne, consiste à jouer l’apaisement dans un pays artificiel, en faillite, en proie à la corruption, et à resserrer les liens économiques et politiques avec Moscou, clé de la stabilité de l’est-européen.
Dans tout cela, la France, dirigée depuis des lustres par despoliticiens médiocres et corrompus, à la remorque de leurs maîtres d’Outre-Atlantique, se délite. Avant tout soucieux d’assurer leur élection, ils oublient l’intérêt national de la France qui, dans l’affaire ukrainienne, consiste à jouer l’apaisement dans un pays artificiel, en faillite, en proie à la corruption, et à resserrer les liens économiques et politiques avec Moscou, clé de la stabilité de l’est-européen.
Face à un Occident consumériste, individualiste, dépravé, vautré dans les vices, dévoré par une crise économique sans précédent, la Russie, avec tous ses défauts, ses faiblesses, fait figure d’élément sain en Europe. Et les nationalistes de l’Europe de l’Ouest, à commencer par les nationalistes français, doivent oeuvrer à délivrer leurs pays de l’occupation mondialiste et préparer sur des bases assainies cette Europe des peuples qui va de Dublin à Vladivostok.
MILITANT
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